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 - and i'm living off of grass - (alicja)

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Alicja Zeleski
Alicja Zeleski

messages : 339
pseudo : BLINDNESS, manon
face, © : rooney perfect mara, av/captain
double compte : salim, aaron, juliet
âge : trente-quatre ans
statut : tried to find shelter in the arms of someone new (single lady, can't fall in love with someone else but him)
métiers/études : with the feds
logement : brooklyn
guilty pleasures : teenage series, shooting suspects, sarcastic comments
bucket list : stop doing shitty stuff, find someone to have sex with just to get edward mad

- me and the city
carnet d'adresses:
disponibilité rp: open; 40% (dallon, maebh, edward, lew, tc masquarade)

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MessageSujet: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:36


you're giving me a million reasons to let you go
but baby i just need one good one to stay

zeleski, alicja
|img@tumblr /quo@lady gaga|

─ patronyme complet: alicja. avec un j, car c'est bien plus joli comme ceci. alicja à bien prononcer -cha et non pas -cia. elle insiste sur ces deux points importants, ils font toute l'originalité de son prénom, là, sur le territoire américain. ils font d'elle ce qu'elle est. c'est son prénom officiel, celui que peu connaissaient, jusqu'à présent. celui choisi par ses parents, quand ils s'aimaient encore, avant que la maladie ne s'interpose et les éloigne. celui donc qu'elle a longtemps tue mais qui la rend fière. zeleski. le patronyme du père regretté mais tant admiré. ce nom, elle l'adore, elle y est attachée. ce nom, elle ne voudrait le troquer pour rien au monde. c'est le sien, celui de sa famille. son héritage qu'elle porte avec fierté et qu'elle compte faire perdurer. ─ âge, date et lieu de naissance: trente quatre ans. la bougie, soufflée, éteinte lui a rappelé que les années passent et qu'il serait temps, pour elle, de trouver un peu de stabilité. 23.12.1983. deux jours avant noël. un magnifique cadeau pour ses parents, alors amoureux fou. ce sont des mots que son père n'a eu de cesse de répéter et ce, bien qu'ils aient cessé de fêter noël une fois wilma internée. lodtz. la grande ville de pologne. l'une d'elles, en tout cas. là où la pauvreté se loge dans coins de rues malfamées quand la richesse du pays explose partout ailleurs. ─ métier, études et situation financière: agent fédéral. pour encore un temps. d'abord spécialisée dans les infiltrations, elle a changé de département pour rejoindre les crimes violents. se faire passer une autre ne l'amuse plus autant qu'avant. les études, elle les a cumulées ; littéraire, théâtre, informatique. et puis, bien sûr, un peu de psychologie et un cursus d'autant plus barbant, passage obligatoire en école de police. elle gagne plutôt bien sa vie même si, comme toute bonne fonctionnaire de l'état, elle aime se plaindre que l'argent reçu n'est pas à la hauteur des risques pris sur le terrain. ─ statut civil: single bird. et il ne lui faut pas lui parler de fidélité. ce mot, elle en ignore jusqu'à l'existence. ce n'est pourtant pas tant qu'elle refuse d'être la femme d'un seul, plutôt que le seul dont elle ai voulue être la femme est aussi celui qui s'est foutu de sa gueule et l'a laissée détruite, sur le pavé. depuis, les attaches, elle préfère les éviter. les hommes, elle les séduit avant de les jeter sur le trottoir. ─ à new-york depuis: cinq ans et quelques mois, elle a cessé de compter après avoir laissé lucas. elle ne sait, honnêtement, pas si elle va y rester le restant de sa vie. la ville l'angoisse et l'oppresse. elle y est trop loin de ses racines. et chaque rue lui rappelle lucas. ─ caractère: entêtée, solitaire, sarcastique, arrogante, brisée, esseulée, tendre quand elle le souhaite (donc rarement), impulsive, habile avec les mots par écrit, maladroite avec les gens ─ groupe: outsiders, malgré les cinq années passées à new york, elle ne s'y sent pas chez elle. ─ avatar choisi: rooney mara, la sublime, la queen, the goddess of us all


✯ ✯ ✯

01. hyperactive. le diagnostic est tombé avant ses quatre ans, comme un coup de tonnerre pour ce père nouvellement célibataire. c'était difficile, pour lui, de s'occuper d'une fille, seul. mais si cette même gosse est incapable de rester au même endroit plus de dix minutes, c'est encore pire. sitôt débarqués au canada, il l'a fait voir des médecins. et alicja a reçu un traitement, qui devait l'aider à se tranquilliser. ça a fonctionné. maintenant, elle arrive à se concentrer, même si elle éprouve encore ce besoin de faire plusieurs choses à la fois et qu'elle déteste rester allongée sans rien faire. 02. comme une conséquence logique de son hyperactivité, alicja est insomniaque. plus ou moins, en tout cas. elle alterne période d'insomnie avec période d'hypersomnie. il arrive que son corps n'en puisse plus et l'oblige à dormir pendant douze heure d'affilées quand, d'habitude, il lui en suffit de quatre pour tenir toute la journée. alors, en plus des médicaments contre son hyperactivité, elle se bourre de somnifère, le soir venu. sauf quand elle travaille sur une enquête. elle est comme ça. acharnée. 03. elle n'est pas tactile. le contact physique avec les autres - et plus encore avec les gens qu'elle ne connaît pas - elle le refuse. ça la dégoûte. poser une main sur son épaule revient à accepter de se prendre la claque qui, automatiquement, suivra. elle se dégagea violemment de chaque étreinte, ou tentative d'étreinte et elle assène des regards noirs. le seul moment où le contact ne semble pas la déranger, c'est lorsqu'elle le réclame d'elle-même. et encore. il lui arrive de soudainement repousser l'homme qui la serre contre lui avant de lui gueuler de dégager, hors de la pièce, hors de sa vue, hors de sa vie. 04. elle n'est jamais retournée en pologne depuis le déménagement quand elle avait trois ans et demi. c'est un de ses plus grands regrets bien qu'elle ne soit pas prête à l'admettre à voix haute. elle aimerait pouvoir se rendre sur la tombe de sa mère, de ce visage flou sur les photographies. elle aimerait pouvoir apprendre la langue de l'intérieur et non pas seulement dans son coin, en autodidacte comme elle le fait depuis son enfance. quand on mentionne wilma devant elle, alicja se pare d'un visage de glace et se contente d'un haussement d'épaule désinvolte. la vérité, c'est qu'elle souffre de cette absence maternelle et qu'elle a le mal du pays. 05. elle est terrifiée à l'idée de souffrir du même mal que sa mère. elle sait que les gênes sont là, dormants, enfouis, et elle lutte contre eux, de toutes ses forces. elle est paniquée à l'idée qu'ils puissent surgir, comme ça, sans prévenir, du jour au lendemain. elle voit des médecins qui lui prescrivent tous des scanners à effectuer. elle ne s'y rend jamais. elle a peur de ce qu'il pourrait en sortir. peur de la vérité. 06. elle a déjà publié un recueil de poésie sous un pseudonyme. lorsqu'elle était invitée sur les plateaux télé ou dans les librairies pour en parler, elle déclinait l'invitation ou envoyait quelqu'un à sa place. ce n'est pas tant par modestie que par inintérêt à converser avec des amateurs de littérature. elle travaille actuellement sur un recueil de nouvelles, dans le silence le plus total. 07. elle méprise les gosses. tous. elle déteste ces choses ridiculement petites, grossièrement moches et incroyablement stupides. elle n'arrive même pas à faire semblant de sourire devant l'un d'entre eux tant elle ne les supporte pas. sauf lucas. ce petit merdeux qu'elle a sauvé des griffes d'un beau-père violent. cette petite tête blonde qui la dessinait et la réclamait à l'hôpital quand elle l'ignorait. ces petits yeux d'ange qui l'ont poussée à partir. avec lui. quand elle a été obligée de le placer dans une famille d'accueil et sous protection des témoins, son coeur s'est littéralement déchiré. ne plus avoir un enfant qui pose des questions idiotes, ne plus entendre le bruit du dernier disney, ne plus avoir à attendre que le feu passe au vert pour traverser lui manque, même si elle ne le dira jamais. 08. elle n'est pas quelqu'un de sympa ou d'agréable et encore moins d'amusant. toujours sérieuse, toujours sombre, même lorsqu'elle va au bar pour descendre un ou deux verres, il est rare de la voir sourire ou éclater de rire. elle en a conscience et, quelque part, espère pouvoir y remédier. elle envie, silencieusement, ceux qui n'ont pas peur d'éclater de rire en public, ceux qui se détendent sans se soucier des conséquences. mais ce n'est pas son truc. elle ne s'autorise pas ce plaisir. c'est toujours quand elle relâche son attention que les pires drames ont lieu, alors elle préfère rester sur ses gardes, préfère rester froide et glaciale. solitaire.

× × ×

pseudo|prénom: ghost.writer, manon
âge|pays:21yo, france
fréquence de connexion: 7j/7
personnage: inventé
dernier commentaire: des bisous sur vos fesses  - and i'm living off of grass - (alicja) 3615027711


Dernière édition par Alicja Zeleski le Mar 28 Mar - 18:52, édité 9 fois
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Alicja Zeleski
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:37

‘ welcome to new york ’
« Si je me souviens de la petite Zeleski ? Pour sûr ! Elle avait la bouille d’ange de sa mère mais le caractère bien trempé de son père ! Toujours à courir de partout et à avoir le dernier mot, même toute petite. C’est horrible ce qui est arrivé à cette famille… Je connaissais Hassan et Wilma depuis longtemps, vous savez et jamais je n’aurai pensé que ça se terminerait ainsi. Mais bon… Que peut-on, contre la maladie, hein ? »
Agnieszka JEDRYCH, ancienne voisine des Zeleski (retraitée).

Les pleurs retentissent dans l’appartement, chassant le silence qui y régnait jusqu’alors. Il y a comme du désespoir dans cette force vocale, une tristesse incommensurable qui empêche les larmes de tarir sur ces joues de nouveau-né. Wilma tangue au milieu de la place, prend appui contre le chambranle de la porte et, avec deux doigts, se pince le nez. Une main se porte à son oreille avec violence, comme mue par le désir de l’enfoncer dans son crâne, de la faire disparaître. Ses lèvres bougent, marmonnent sans qu’aucune parole ne soit audible. Elle veut que le bruit cesse. Que quelqu’un intervienne et aille chercher ce nourrisson, là. C’est d’ailleurs surprenant, elle ne se souvient pas qu’il y ait eu de naissances, dans l’immeuble, ces derniers temps. D’où sort ce bébé braillard, alors ? La réponse ne lui vient pas. Il y a une ombre fugace qui passe et elle sursaute. Quelqu’un est ici. Mais elle ne sait pas qui. Le dos collé contre le mur, elle se laisse tomber sur le sol. Elle aussi, se met à pleurer. Que ça cesse, que ça cesse. « Wilma ? » Elle se balance, les yeux plissés, serrés forts. Cette voix, elle semble presque réelle. Ne peut pas l’être. Il n’y a personne. Ou bien y a-t-il quelqu’un ? « Wilma ?! » La voix est grave, masculine, avec un accent norvégien lointain. On dirait celle de son Hassan, qu’elle se dit. Celle qu’il avait, il y a longtemps, quand ils se sont rencontrés. Celle de l’époque où il l’aimait encore de cet amour fou et sans fin. « Wilma, bon sang ! Tu ne l’entendais donc pas pleurer ? » Le pleurs du bébé ont cessé. Elle continue de se bercer un peu mais finit par soulever les paupières et lever les yeux. Hassan est là. Véritable dieu norvégien, malgré le prénom connoté arabe. Hassan est là. Avec, blottie dans ses bras, l’enfant au visage rougit par tant de larmes versées qui, biberon dans la bouche, a fini par se calmer. Les souvenirs lui reviennent. Ce bébé, c’est le sien. A elle. Sa petite Alicja, l’amour de sa vie, le fruit de son amour pour Hassan. Celle qu’elle a porté, celle qu’elle embrasse tous les soirs et oublie, tous les matins. Elle n’en peut plus, n’en peut plus. « Oh ma Lili… » Sa voix s’éteint au fond de sa gorge. Elle tend des mains maternelles en direction de ce petit bout d’chou de dix mois, tout juste mais Hassan se détourne. Elle lui en veut, de lui arracher une partie de son cœur de la sorte. D’éloigner Alicja, son Alicja, de la sorte. Bien sûr, c’est pour leur bien. A tous les trois. Mais Wilma souffre tout de même encore. Elle perd pied, elle le sait. Mais lui arracher son bébé ne fait que la faire s’enfoncer encore davantage.

« C’était quelques jours après les tours jumelles. L’un des rares dossiers que la police n’a pas pu résoudre, à l’époque, d’ailleurs. On n’a jamais réussi à déterminer si l’incendie était volontaire ou non. Beaucoup disaient que oui, certains accusaient même la p’tite d’avoir allumé le feu qui a tué son père. Moi, j’y croyais pas trop. Fallait la voir, dévastée devant les flammes, à accuser son petit ami. Le petit ami y était pour rien, il a été innocenté très rapidement. Et après, zou. Les deux avaient disparus et l’enquête a été classée, non résolue. »
Emilien ALBERTFORD, lieutenant à la brigade anticriminelle de Waterloo.

L’éclat de rire meurt à l’instant même où les yeux se posent sur les flammes. Il lui faut quelques secondes, qui paraissent durer une éternité, pour réaliser. La maison, sa maison, est en train de s’effondrer. Brique par brique. Consumée par un feu dévastateur, elle dégringole et disparaît petit à petit. Alicja a un hoquet de surprise avant de s’élancer en direction de l’incendie, de sa demeure, de son chez elle. Elle fait quelques mètres, sourde à son prénom crié par la voix d’Edward, quelques pas derrière elle. Un premier bras s’enroule autour de sa taille avec une force qui lui coupe le souffle, un second la retient contre un torse avec tendresse. Sur ses joues, les premières larmes effacent définitivement toute trace de joie et de légèreté. « Lâche-moi, Edward ! Laisse-moi y aller, il faut que j’y aille… Mon père… Mon père, il doit être à l’intérieur, laisse-moi ! LÂCHE-MOI BORDEL, FAUT QUE J’AILLE SAUVER MON PERE ! » Mais Edward refuse de la laisser s’échapper, refuse de la laisser porter secours à la seule famille qu’il lui reste. Elle qui a espéré cette étreinte pendant des mois, des années, se met à la haïr de toutes ses forces. Il la soulève du sol et elle a cette détestable impression de ne rien peser. Elle gesticule, gigote, tente de se dégager de force. Ses doigts griffent la peau d’Edward, ses pieds le tabassent. Rien n’y fait. La sirène des pompiers retentit, toujours un peu plus forte à mesure qu’elle s’approche. Les larmes sont devenues torrent, à présent. Elle imagine la silhouette de son père, assis sur son divan. Elle voit les flammes l’engloutir dans les ténèbres de l’éternité et l’image la glace d’effroi. Et puis, elle cesse de se débattre. Les flammes sont toujours là, les pompiers s’activent tout autour. Elle n’a plus la force de lutter. Ses jambes se dérobent sous elle et Alicja se laisse tomber. Edward l’accompagne dans sa chute, continue de l’enlacer. « Dad… » Qu’elle murmure en boucle. Au creux de sa taille, la main d’Edward se resserre. Le geste l’électrise. D’un coup d’épaule violent, elle le repousse. « Dégage. » Il ne bronche pas. Il ne le fait jamais, de toute façon. Il n’écoute que lui. Ne s’obéit qu’à lui. « Dégage, » répète-t-elle, plus fort. Toujours aucun succès. Aucune réponse. Un nouveau coup d’épaule et elle le force à la lâcher, pour qu’elle lui fasse face. « C’est toi, pas vrai ? » Aucune réponse. « C’est toi qui a fait ça ? C’est toi qui a déclenché ça ? Toi qui a décidé de l’éliminer ? De te débarrasser de lui ? TOI QUI VIENT DE ME LE PRENDRE ? » Chacune de ses questions résonnent, l’écho lui donne mal à la tête, la colère l’étourdit. Ça ne l’a pré-occupe pas. Elle a ce sentiment, cette certitude, au fond de ses entrailles, qu’Edward est derrière tout. Que malgré ses dénégations quand le sujet est engagé, il a fini par croire à toutes ces conneries qui se racontaient, dans le village, au lycée. « Pourquoi ? Hein ? Pourquoi ? T’as finis par croire à toutes ces merdes ? Tu penses sérieusement tout ce que ces abrutis racontent sur mon père ? Tu penses sérieusement qu’il aurait été capable de lever la main contre moi ? » Elle enfoui sa colère, ses cris, au fond d’elle. Sa voix chevrote, partagée entre la tristesse et la haine qu’elle éprouve et qui se mélange. Des années que ces conneries se propagent. La rumeur a été lancée quand elle entrait au secondaire. Initiée par une vérité. Une triste vérité. Hassan au bar. Hassan et la boisson. Hassan, tous les soirs, au bar. Hassan, qui vide les verres. Hassan, qui se perd dans les rues, trop saoul pour retrouver le chemin de chez lui. Hassan, qui tangue quand il marche sur le chemin du retour. Hassan, qui parle trop fort quand il est un peu trop éméché. Hassan, qui devient maladroit quand il a trop bu. Hassan, qui fait tomber les verres, trébuche sur la table basse, casse un cadre. « T’es qu’un putain de crétin ! Tu ne vaux pas mieux qu’eux, au final ! T’es suffisamment con pour croire à leurs mensonges. Suffisamment con pour ne pas me croire, moi. Ou ne pas croire en mon père. » Hassan, qui oublie qu’il a été marié. Qui prononce le nom de Wilma en boucle quand il se met à pleurer. « Tu le connaissais pourtant, toi ! Tu SAIS qu’il aurait été incapable de me faire le moindre mal. » Sa voix se brise malgré elle, malgré la colère, malgré la rage. Les larmes, qui avaient taries sans qu’elle ne s’en rende compte reviennent. La gifle part. Sa main claque contre la joue d’Edward quand elle se relève. Elle tremble. Chaque muscle tremble. Ses jambes menacent de l’abandonner une nouvelle fois. Une seconde gifle vient. Sa main se referme. Cogne le torse d’Edward qui, toujours, ne bronche pas. Qui, toujours, se tait. « Casse-toi. Je ne veux plus jamais te revoir. Plus jamais. » Les mots lui déchirent les lèvres, lui écorchent le cœur. Ou l’inverse. Tout son corps n’est que douleur. Que peine. « Casse-toi, je t’ai dis ! » Elle entend encore le pas titubant de son père. Elle entend la porte qui se referme un peu violemment. Elle entend son grognement chaque fois qu’il percute un mur. Elle l’entend pousser la porte de sa chambre, le sent s’asseoir au bord de son lit. Elle se souvient du baiser qu’il déposait, systématiquement, sur son tempe. Un baiser qui mélangeait amour et alcool. Elle sent encore l’odeur du mauvais whisky qu’il buvait. « CASSE-TOI PUTAIN DE MERDE ! » Les insultes pleuvent. Ses coups de poing faiblissent. Elle perd de sa force. Parce que les images de son père lui viennent en tête. Les larmes redoublent. Alicja enfouit son visage dans ses paumes. « Tire-toi, je t’en prie… » Sa voix n’est plus. Plus rien. Pas un chuchotement, pas un murmure. Rien. Edward fait le pas en avant qu’elle lui refusait et il l’enlace, à nouveau, avec tendresse. Une main dans les cheveux d’Alicja, l’autre dans son dos. Le feu est éteint. Il l’apaise, elle s’accrochent à lui. Accroche son t-shirt, pleure contre son torse. Il est sa bouée, son héro. Puis il s’éloigne légèrement, lui attrape la main fermement. « Viens, on s’casse d’ici. » C’est pas une question mais pas totalement un ordre non plus. Elle relève vers lui un visage plein de questions, d’incompréhension et d’espoir. Il lui propose une solution. Elle ne veut pas quitter son père. Ne veut pas abandonner les ruines de la maison qui l’a vue grandir à défaut de la voir naître. Mais leurs regards se croisent et sa conviction s’effrite. Elle est en sécurité. C’est Edward. Il est là. Il prendra soin d’elle, la protégera. C’est qu’il fait, toujours. Elle n’a plus que lui. Elle n’a plus que lui depuis longtemps, en réalité. Elle enlace leurs doigts et se laisse tirer plus loin. Ils ne se retournent pas quand les pompiers appellent. C’est Edward. Elle le suit. Aveuglément. Jusqu’au bout. Même si cette voix au fond d’elle lui hurle que c’est le commencement de la fin.

« Zeleski bossait en solo. C’est pas quelque chose de courant mais avec son caractère de chien, tout le monde était bien content de pas se retrouver à devoir bosser avec elle, croyez-moi. Elle avait un bon taux de réussite et j’suis certain que sa carrière peut aller plus loin encore, si elle a quelques ambitions. Enfin. Elle aurait pu, avant de commencer à déconner. Tout le monde s’est accordé pour dire qu’elle avait été très professionnelle dans l’histoire avec O’Callaghan. A aucun moment on s’est douté qu’elle le connaissait depuis des années quand elle l’a foutu derrière les barreaux. Ça a été une surprise pour chacun d’entre nous. »
Wilfried WILBERFORCE, sous-directeur au Federal Bureau of Investigation de Washington, D.C

Son cœur se déchire, ses lèvres restent pincées. Le monde grouille autour d’elle. Flics en uniforme, journalistes, caméras, mais c’est la solitude qui l’emporte. Elle est seule face à ce bloc de personnes qui s’agitent autour d’elle, qui l’éloigne d’elle. Seule face à lui, qu’elle vient d’arrêter, emportée par ce jeu de chasse qu’ils ont entamé, il y a une année. Les menottes se sont refermées sur le poignet d’Edward quand il s’est penché pour lui voler un baiser. Et les premières voitures de police sont arrivées dans la seconde. Son cœur s’émiette et l’envie de gueuler à ses sous-flics d’arrêter, de laisser Edward hors de la voiture qui doit le conduire à sa cellule, se fait de plus en plus forte. Les mots elle les retient. Elle veut comprendre, pourtant. Elle en a besoin. Elle pense même sortir son arme, flinguer un civil – n’importe lequel – pour attirer l’attention de ses collègues fédéraux. Le temps pour Edward de s’échapper. Le temps pour lui de fuir. Pour eux de reprendre leur jeu vieux de dix ans. Depuis qu’il l’a laissée derrière, dans les rues de Washington. Comme ça. Pas un mot, pas d’explication. Juste une place vide dans le lit à côté d’elle après cette première nuit passée dans ses bras. Depuis, le prénom de l’homme a un goût de trahison, d’amertume. Elle l’a maudit, haït, insulté. Pendant dix ans. Et pourtant, ce tableau de lui, arrêté et poussé dans une veille bagnole aux couleurs des forces de l’ordre la révolte. Ils n’ont pas le droit de l’enfermer. C’est pas comme ça que ça devait se passer. Pas comme ça qu’elle se l’était imaginé. Il a débarqué à nouveau, un an plus tôt. Bourrasque de vent, trace de sang. Il était devenu Hannibal. Naturellement, elle s’était faite Clarice. Diogène et Constance. Deux âmes opposées et pourtant jumelles. Elle l’avait pensé parti à jamais, s’était rendu compte qu’il la suivait dans l’ombre. Il avait tué quand elle avait sauvé. Il était devenu criminalité quand elle était devenue légalité. Le jeu, toujours. Ce jeu auquel elle vient de mettre fin et que, déjà, elle regrette. Ils s’étaient détesté ensemble, nus, dans leur danse du corps. S’étaient aimés en se traquant le lendemain. Elle, du moins, avait aimé. Et le constat l’avait frappé. Elle se devait de l’arrêter, alors. Avant qu’il ne l’abandonne, à nouveau. Et voilà qu’elle est, elle-même, la cause de sa souffrance. Plus de jeu, plus d’eux. Plus jamais. Parce que la voiture des flics qui démarre le dirige dans le seul lieu où elle ne peut le suivre. La prison.

« Elle a fait ce qu’elle avait à faire pour sauver ce gosse. Et je trouve ça dégueulasse que son geste puisse lui valoir une suspension et un jugement au tribunal. Non mais… Sérieusement, dans quel monde on vit ? Elle aurait laissé le gamin à l’hosto, et on aurait retrouvé le cadavre d’un gosse de quatre ans chez son beau-père. On lui aurait mis sur le dos la mort du petit. Le système, il… Il n’a plus aucune cohérence, parfois. Retirer sa plaque à Zeleski, c’est perdre un putain d’agent et ça, ils le savent autant que vous et moi. »
Natasha WILLIAMS, agent fédéral au bureau de Washington, D.C

Elle ferme les yeux, ses doigts se crispent sur le bureau blanc de l’accueil. Lucas tient la main de l’assistante sociale mais il est à moitié tourné vers elle. Dans ses yeux, elle décèle l’incompréhension. Sa respiration se fait saccader à mesure que les pas s’éloignent. Elle ne pensait pas que ce serait si difficile, de quitter ce môme. Il a fait partie de sa vie. Illégalement, peut-être, mais il était là. A venir, parfois, la rejoindre dans son lit quand il faisait un énième cauchemar. A lui tirer la main pour aller au parc, jouer avec son nouveau ballon. Elle sent son cœur se briser et elle baisse la tête. « ALICJAAAAAAAAAAAA ! » Le cri est un déchirement. Elle relève la tête aussitôt, les sens aux aguets. La petite tête blonde a échappé à l’assistante sociale et revient vers elle en courant. Dans sa main droite, il y a son ourson qui voltige à chaque pas. Elle reste là, inerte, interdite. Sur le visage de Lucas, elle a vu des larmes. Il la rejoint, attrape ses jambes. Sa main se pose sur sa petite tête par automatisme. Ce geste qu’elle a eu pendant deux ans, avec lui. « Alicja, je veux rester avec toi, moi. Je veux pas partir, jamais. Je veux rester avec toi. S’il-te-plaît, garde-moi avec toi. » C’est la porte ouverte à une nouvelle souffrance. Elle s’accroupit pour faire face à lui. Son visage reste impassible et elle en ignore par quelle force. « J’veux pas partir, moi. Je suis bien avec toi ! On mange de la pizza et parfois tu rates les brocolis mais tu m’obliges pas à les manger. Et puis parfois, on saute l’école parce que tu travailles pas. » Chaque mot qu’il prononce martèle son crâne. Rien ne sonne comme un véritable compliment. Ils l’accusent. C’est une mauvaise mère. Elle n’aurait pas pu être autre chose, de toute façon. « Pourquoi il faut que j’aille avec cette madame ? Je veux rester avec toi… Tu veux pas que je reste avec toi ? » Sa lèvre se met à trembler, Alicja déglutit. Elle ravale ce nœud de larmes qui lui monte à la gorge. « Ce n’est pas ça, Lucas. C’est que… Tu sais, quand je t’ai pris avec moi à l’hôpital ? Eh bien… Je n’avais pas le droit de le faire. C’est mal ce que j’ai fais. » « Mais… Tu m’as sauvé du Croquemitaine. » Il est dubitatif et ses larmes redoublent. Elle lui attrape sa petite main d’enfant, la porte à ses lèvres. C’est dur. Terriblement difficile, même. « Même. Il aurait fallu que je demande l’autorisation pour te prendre avec moi. Mais je ne l’ai pas fais parce que je ne pensais qu’à toi. Et maintenant, je peux plus le demander parce que j’ai transgressé la loi. J’ai fais la même chose que ceux que j’arrête. » Lucas secoue la tête vivement. Il n’est pas d’accord. Elle n’a fait de mal à personne, elle. Ceux qu’elle arrête, ce sont des méchants, comme dans Avengers. Ils font du mal aux gens. Elle, elle est comme la jolie Natasha Romanoff, elle sauve les gens avec l’aide des Avengers. « Ce n’est pas aussi simple… Je suis désolée Lucas. Mais il faut que tu partes. Ils vont prendre soin de toi et t’éloigner du Croquemitaine. Avec eux, il ne te retrouvera pas. Et moi, pendant ce temps, j’arrêterai le Croquemitaine. Pour de bon cette fois. » Pour qu’il moisisse en taule, pour qu’il crève derrière les barreaux, comme la pauvre merde qu’il est. Lucas passe ses petits bras autour de son cou et elle le serre contre elle. Elle voudrait mourir dans cette position, avec ce gosse qu’elle a fait sien, blotti contre elle. « Je veux pas. » Il continue de répéter et elle lève un regard désespéré à l’assistante sociale. Si elle n’intervient pas, Alicja se sait capable de partir à nouveau avec lui. De fuir encore. De changer de ville, de pays. Elle changerait de continent s’il le fallait pour le protéger. L’assistante sociale s’approche, un sourire faussement compatissant sur les lèvres. De sa main, elle attrape Lucas qu’Alicja repousse avec tendresse. Le gosse se remet à crier son nom. Et le nom devient un mot. Un maman qu’il n’a, jusqu’à présent, encore jamais prononcé. Pas pour parler d’elle, en tout cas. Alicja porte une main à sa bouche et se détourne. Les larmes sont là, à noyer ses yeux gris. Elle vient de laisser une putain de connasse lui arracher son fils.

« Avant, je voulais devenir actrice. Être célèbre, me pavaner dans les rues et être reconnue, tout ça. Je rêvais des projecteurs, des cris des fans, du tapis rouge. Et puis, un jour, je me suis postée devant le miroir. Toutes les actrices que j’admirais étaient magnifique et moi… Eh bien, je ne l’étais pas. Belle. Alors j’ai renoncé à ce rêve. Après, j’ai voulu devenir critique littéraire. J’avais commencé les études, tout ça. Je voulais pouvoir comparer le dernier Carol Oates avec le prochain Ron Rash. Mais j’ai abandonné les études. Tout plaquer pour finalement devenir flic. Pourquoi ? J’en sais rien, à vrai dire. Edward venait de me lâcher, au milieu d’une trop grande ville que je ne connaissais pas. J’étais seule, trahie. Flic est devenu une évidence, et ça le reste encore aujourd’hui. »
Alicja Zeleski, agent fédéral au bureau de New York

Le marteau s’abat avec un bruit sec. « Les charges retenues contre Madame Alicja Zeleski ont été levées. Des preuves accablantes ont démontré que la parole de Monsieur Jones ne pouvait être tenue comme acquise et sa disparition soudaine ne joue guère en sa faveur. L’accusation se retire donc. Il subsiste toutefois une amende à votre charge, pour tous les excès de vitesse non réglés que vous semblez accumuler depuis un certain temps. Je déclare la séance terminée. » Nouveau coup de marteau et il y a des murmures dans la salle. Alicja, assise au rang des accusés, ne bouge pas. Pas même lorsque son avocat la congratule, se félicite aussi, et lui proposer de fêter la libération autour d’un bon verre. Jones n’a pas pu disparaître. Pas aussi facilement. Pas comme ça. Pas alors qu’il la tenait entre ses doigts. Elle lève les yeux vers le juge qui disparaît par une porte et elle tourne la tête. Dans la salle, certains journalistes rangent leur calepin, d’autres les magnétophones. La pièce se vide, petit à petit. Alicja se lève finalement, accepte la proposition de son avocat. Un bon verre lui fera du bien. Elle accorde un regard à l’homme. Quarantaine, barbe naissante, regard sombre. Il aura la chance de finir sous ses draps s’il se montre malin lors du rencard. Elle attrape son blouson et quitte la pièce. Dans le couloir, elle se garde quelques secondes de répits pour souffler. Sa tête ne tourne plus mais quelque chose continue de la chiffonner. Son instinct de flic, sans doute. L’avocat lui donne rendez-vous au bar au coin de la rue, le temps de la laisser prévenir ses proches qu’il dit avant de disparaître au bout du couloir. Quels proches ? Elle n’a personne. Pas de mère, pas de père, pas de Lucas. Rien. Personne. Elle fait pitié, vu de cet angle-là. Elle ferme les yeux, soupire. « Bien joué, ‘Licha. » Elle se raidit, se glace. Quand ses paupières se soulèvent, ce qu’elle craint lui fait face. Edward. En chair et en os, quoiqu’un peu plus maigre. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » Elle contrôle sa voix. Ou veut en donner l’impression. C’est idiot, elle ne peut pas tromper Edward. Il a un sourire amusé sur ses lèvres et elle, l’envie de le gifler de toutes ses forces. « C’est comme ça que tu me remercies pour le coup de main ? » Il se fait théâtral et elle a maintenant l’envie de l’étriper. A main nue. Ne pas lui montrer qu’elle ne suit pas. Qu’elle ne comprend pas à quoi il peut bien faire allusion. « Ne t’inquiète pas, cette tête de queue l’avait amplement mérité. Même si ce n’est pas trop mon style de sauver les gremlins. » La lumière se fait. Elle secoue la tête. Non, non, non. Mais quel enfoiré. Il l’a fait, ce connard. La disparition de Jones n’a rien de mystérieuse, rien d’un coup du sort. C’est lui. Encore. Il s’est arrangé pour le faire disparaître. Il l’a liquidé. Comme toujours. Edward ouvre à nouveau la bouche, prêt à parler. « Dégage de ma vie. » Elle l’a devancé. Les mots le coupent dans son élan. Leurs regards se croisent. Elle reste de marbre, sérieuse. Pour une fois, elle ne le laisse pas l’affaiblir. Il a un geste pour elle, comme une main qui se lève, prêt à lui caresser la joue mais il y renonce. Il tourne les talons, s’éloigne. Ce n’est que lorsqu’il disparaît totalement de son champ de vision qu’elle s’autorise à respirer. Il est là, de retour. Mais elle ne veut plus jouer. Pas comme ça.


Dernière édition par Alicja Zeleski le Mar 28 Mar - 21:55, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:39

Rebienvenue parmi nous. I love you
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves. - and i'm living off of grass - (alicja) 871311786
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:41

Rebienvenue avec la magnifique Rooney - and i'm living off of grass - (alicja) 871311786
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:49

Rooney - and i'm living off of grass - (alicja) 718056343 - and i'm living off of grass - (alicja) 718056343 Welcome back I love you
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 16:52

merciii I love you
j'espère que le perso sera à la hauteur des attentes alors - and i'm living off of grass - (alicja) 283229733
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 18:01

MARA - and i'm living off of grass - (alicja) 2143528529 - and i'm living off of grass - (alicja) 3368143059 - and i'm living off of grass - (alicja) 2753534462
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 22:02

ces choix - and i'm living off of grass - (alicja) 871311786
re-welcome chez toi I love you
si tu veux des liens, n'hésite pas - and i'm living off of grass - (alicja) 755006495
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 22:21

j'suis glad de voir que rooney a du succès par ici
d'hab personne connaît sa bouille de princesse

@jed : OBLIGEE, tu penses bien que j'vais venir te harceler :stp:
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 22:23

rooney baby, je vais continuer de fangirler en paix devant tant de bôôté - and i'm living off of grass - (alicja) 3009607356 - and i'm living off of grass - (alicja) 2382877505  :sexx:
rebievenue et bonne chance pour le reste de ta fiche  - and i'm living off of grass - (alicja) 755006495 , maebh & ziggy sont tout à toi et au besoin, tu sais où me trouver - and i'm living off of grass - (alicja) 3615027711  (comme si c'était déjà pas le cas pour maebh bref)
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyDim 26 Mar - 23:07

tu peux parler hein, entre la browning et sexy oscar, toi - and i'm living off of grass - (alicja) 3615027711
maebh est tout à salim, commence à foutre le bordel entre mes deux chats, toi, hein - and i'm living off of grass - (alicja) 2575680371 mais wi, j'viendrai sûrement te réclamer des liens. oblige. - and i'm living off of grass - (alicja) 3615027711
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyLun 27 Mar - 12:26

J'approuve tellement ce choix ! (et le pseudo est trop chouette :D)
Rebienvenue à toi ! - and i'm living off of grass - (alicja) 871311786
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyLun 27 Mar - 14:39

re bienvenue :)
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MessageSujet: Re: - and i'm living off of grass - (alicja)   - and i'm living off of grass - (alicja) EmptyMar 28 Mar - 22:06

Je te valide avec plaisir, cette fiche est intense - and i'm living off of grass - (alicja) 1343602311 - and i'm living off of grass - (alicja) 718056343 - and i'm living off of grass - (alicja) 283229733
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