AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 

 family is the right mix of chaos and love - aaron

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



family is the right mix of chaos and love - aaron Empty
MessageSujet: family is the right mix of chaos and love - aaron   family is the right mix of chaos and love - aaron EmptyLun 19 Juin - 1:36

Il en fallait peu, à Maisy Collins, pour dégainer sa bicyclette et filer sur le goudron jusqu'à l'appartement de son frère. Un appel dans le vide, un message énigmatique, une simple envie de voir son expression grognon et jamais satisfaite. Parfois, certains jours, quand sa vie n'était pas une succession de routines et d'habitudes, quand il lui arrivait quelque chose, n'importe quoi, ou qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps, elle ressentait le besoin de débouler dans son deux-pièces de taille moyenne à la décoration tout aussi moyenne, et de déblatérer des idioties jusqu'à ce qu'il la foute dehors avec une douceur relative. Aujourd'hui était un de ces jours-là, ensoleillés au point qu'elle dû plisser les paupières, criant sa présence aux passants distraits à qui elle voulait dire monsieur, il faut pas garder le nez collé sur son téléphone quand on marche. Elle gara rapidement son vélo contre le petit portail vert dont elle nota le rafraîchissement immédiatement, un sourire satisfait collé au visage, et grimpa quatre à quatre les marches de l'immeuble. Elle dépassa l'ascenseur pour s'engager dans les escaliers – parce qu'elle refusait de risquer quoi que ce soit et de finir ses jours coincées dans l'ascenseur glauque de l'immeuble de son frère, et glissa sur le pallier jusqu'à la porte de son frère. Son poing frêle s'y écrasa, vif et rapide, alors que sa voix transperçait le panneau de bois. - Aaron, fais pas semblant, je sais que t'es là, c'est même pas la peine de faire le mort dans l'espoir que je disparaisse. La petite voisine fit les gros yeux en apparaissant dans l'encadrement de l'ascenseur, et Maisy lui lança un bonjour enthousiaste, suspendant son geste un instant avant de maltraiter de nouveau la porte. Lorsqu'enfin elle se déroba sous son poing, elle fila entre le mur et la carrure d'ours de son frère. L'astuce, c'était de se faufiler à l'intérieur avant qu'il n'ait le temps de claquer la porte. Il était grincheux, Aaron. Et visiblement encore un peu alcoolisé, parce qu'il se jeta sur le canapé, vaincu et traînant le pas. Maisy disparut derrière le plan de travail de la petite cuisine, rapide et agile, laissant sa voix claire emplir la pièce entière. - Il paraît que mon boss veut ouvrir un nouveau restaurant, c'est ce qu'il a dit à Ruby, en tout cas, mais moi j'y crois pas, il est fauché comme les blés, ça serait pas très malin. Elle se tourna vivement vers l'évier, grimaçant à la vue de la vaisselle sale et tendant immédiatement le bras vers l'éponge. Elle frottait les assiettes sans cesser de parler. - Oh, et tu devineras jamais qui est client à l'hôtel. Elle s'arrêta un instant, un quart de seconde à peine, comme pour dire allez devine mais sans lui laisser le temps de deviner – il ne jouerait pas le jeu, de toute façon – puis elle ajouta : - KREA-TION. Tu te rends compte. J'ai même discuté avec Lew Tesfaye, c'est dingue, t'imagines ? Lew. Tesfaye. Tu savais toi, qu'ils étaient à New-York ? Elle ne se taisait jamais, Maisy. Et tant pis pour sa respiration essoufflée et les râles d'Aaron. Elle avait des choses à dire. Elle ne se faisait pas prier.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron Collins
Aaron Collins

messages : 115
pseudo : BLINDNESS, manon
face, © : bb ruffalo, av@valyria
double compte : salim, alicja, juliet
âge : forty, but he's five yo in his mind
statut : alone for the best, he's a grumpy bear but he has some fun with jackie
métiers/études : manager
logement : a flat somewhere he doesn't always remember
guilty pleasures : spending time in bar, finding new talents, eating chocolate, listening country and jazz music
bucket list : have a drink, call jackie to share a drink, find some new about krea-tion to upset oswald

- me and the city
carnet d'adresses:
disponibilité rp: just ask for it; angie, zack, tc

family is the right mix of chaos and love - aaron Empty
MessageSujet: Re: family is the right mix of chaos and love - aaron   family is the right mix of chaos and love - aaron EmptyJeu 6 Juil - 21:24

Ce qui réveille Aaron, c’est un bruit de tonnerre. Comme un grondement d’ours enragé qui provient de quelque part – mais ce quelque part, il en est certain, est déjà trop proche. Il sait que le réflexe à avoir serait de se lever, de se planquer et sans doute de prier pour que l’ours affamé passe son chemin, mais Aaron, il n’a jamais été très doué en réflexe. Alors il se contente de grogner à son tour, cherchant d’une main faible de quoi couvrir ses oreilles de ce boucan – bordel, mais il n’y aurait pas un chasseur pour venir flinguer cet ours malpoli ? – et ne se risque certainement pas à ouvrir un œil. De toute façon, il fait nuit. Son esprit encore embrumé par les litres d’alcool avalés la veille ne parvient pas immédiatement à faire le lien entre la nuit et le fait que l’ours va finir par faire demi-tour, mais c’est une certitude qu’il a, quelque part au fond de lui. Et puis l’ours se met à parler. Avec une voix de fille. Intrigué, presque malgré lui, Aaron retire le traversin qui était venu lui cacher le visage et, toujours sans ouvrir les yeux, il tend l’oreille. C’est étrange parce que la voix lui est très familière – et plus étrange encore, l’ours semble connaître son prénom. Il ouvre la bouche mais il est trop épuisé pour faire autre chose que souffler. Alors il souffle. Mais ça ne fait pas partir l’ours. Hélas. Il veut se lever, ses pieds s’emmêlent dans ses couvertures à moitié ramassées sur le sol et il n’a pas le réflexe – car Aaron n’est définitivement pas un homme à réflexes – de se retenir. Alors il tombe. Son nez heurte le sol avec violence, son front ne tarde pas à suivre le mouvement. C’est que le front est une partie du corps particulièrement jalouse. Il met un moment avant de se relever, bien que pour lui, ça semble être fait très rapidement, et il se traîne jusqu’à la porte. Aucun demander directement à l’animal comment il peut connaître son nom – et puis lui demander pourquoi il parle, aussi, car les ours qui parlent, ce n’est pas très commun. Surtout à New York. Dans le Nevada, il ne dit pas, plus rien ne l’étonnerait provenant de cette région, mais à New York, ça semble un peu trop incongru. Il ouvre finalement la porte, ouvre les yeux au passage. Ou tente, du moins, de les garder ouverts. Mais son regard se pose sur du rien, du vide. Il fronce les sourcils. Il est pourtant certain de ne pas avoir inventé la voix. D’ailleurs, celle-ci sonne à nouveau. Il grimace. Ça y est, la voix ressemble à celle de la gamine. La gamine, c’est sa sœur. Cette gosse de quinze ans, quelque chose comme ça. Il referme la porte, ne vérifie même pas si elle est bien refermée et se laisse tomber sans douceur sur le canapé. Bon. Finir sa nuit, donc. Il ferme les yeux, une main sur les yeux pour cacher la luminosité ahurissante de cette nuit – enfin, du coup, il devine qu’il doit faire jour. De loin, il entend l’eau couler. Oh. Merde. Voilà qu’il a envie de pisser. C’est sans doute le seul réflexe qu’il a ; avoir envie de pisser sitôt que de l’eau se met à couler. Et c’est une plaie. Parce qu’il n’est franchement pas disposé à bouger ses fesses, maintenant. Tant pis, il se retiendra. Il s’efforce de soulever une paupière pour jeter une œillade à Brunette. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et Aaron se demande comment ils peuvent être du même sang, tous les deux. Elle, pleine d’énergie, douce et un peu folle – exubérante, se corrige-t-il aussitôt, incapable de critiquer sa petite sœur, quand bien même elle le fatigue à longueur de temps – et lui, raté universel. Toutefois, la réponse qu’elle s’auto-accorde le fait se relever immédiatement. Et, immédiatement, il le regrette. Sa tête tourne à une vitesse folle. Comme il n’a toujours pas de réflexe, il s’effondre, de nouveau, sur le sol. « Aïe. » Il se relève en se frottant la mâchoire. Il l’a toujours dis, que les petites sœurs, c’était dangereux. « Mai’, ça doit faire trois ans qu’ils sont à New York. Tu dois être la seule groupie de ces imbéciles à ne pas savoir qu’ils sont à New York ! » Qu’il parvient à grogner avant de se traîner jusque vers la cuisine. Un bras contre l’encadrement de la porte et il l’observe faire sa vaisselle sans broncher. « Depuis quand ils ont besoin d’un hôtel, ceux-là ? Et qu’est-ce qu’ils foutaient dans ton hôtel ? » KREA-TION, ou le groupe qui lui pourrie l’existence. En soi, il n’a rien contre eux, si ce n’est un profond dégoût pour le semblant de musique qu’ils pensent faire avec quatre accords à peu près réussis, en revanche, il a beaucoup de chose à dire sur leur agent artistique – à commencer par un tas d’insultes peu flateuses.
Revenir en haut Aller en bas
 
family is the right mix of chaos and love - aaron
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» you're my family / caleb
» aaron collins
» - you and i, collide - (aaron)
» nightmare dressed like a daydream – aaron
» (m) i love you once i loved you twice i love you more than beans and rice / libre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: NO WORK ALL PLAY :: Nouvelle version :: Archives rps-
Sauter vers: