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| Sujet: ( little bird ) Sam 8 Juil - 18:58 | |
| ❝i'll always remember you like a child, girl❞ schuyler, amalia |img@tumblr /quo@cat stevens|
─ patronyme complet: Amalia. Un prénom choisi par hasard. C'est que sa mère ne fait pas souvent les choses en réfléchissant. Schuyler, pour sa part, lui vient de son père – évidemment. Ou devrait-elle dire malheureusement ? La question reste ouverte. ─ âge, date et lieu de naissance: Elle a fêté sa dix-septième bougie, loin de Baltimore, ville qui l'a vue naître. Elle était seule, dans l'appartement. Papa, lui, toujours dehors, toujours au bar. C'est que Papa a oublié, comme à chaque fois. Lui qui de toute façon, ignora des années durant l'existence même de la gosse sur Terre. ─ métier, études et situation financière: Elle entrera en dernière année au lycée, senior year, à la rentrée prochaine, a rassemblé grâce à quelques petits boulots tout juste de quoi rejoindre New York. ─ statut civil: Coeur ingénu, elle n'a jamais connu l'amour, le vrai. L'amour tout court, à vrai dire. ─ à new-york depuis: Quelques jours, seulement. ─ caractère: Discrète, rancunière, mélomane, jalouse, réservée, coeur d'artichaut, polie, calme, gourmande, introvertie. ─ groupe: Outsiders, elle n'avait vu la ville qu'à travers la télévision. ─ avatar choisi: Rowan Blanchard.
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Amy est de ces enfants surprises, ces gosses que l'on n'a pas planifié, espéré. Un bébé regret, né d'un coup d'un soir, d'un coup de tête. Maman était seule, Papa, lui, au bar. Quelques mots échangés et puis, l'alcool aidant, ils ont ensemble trouvé le chemin des toilettes. Quoi de plus romantique. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais, quelques semaines plus tard, un bâtonnet vint prouver que cette nuit ne restera pas sans conséquences. Neuf mois plus tard, Amy poussa son premier cri. / Longtemps, cela n'a été qu'elles trois. Maman, Sierra et Amalia. Ou devrait-on dire elles deux, Maman n'étant qu'épave. Sierra, c'est plus qu'une soeur. C'est un exemple, un modèle. Presque une héroïne. Malgré la différence d'âge, les disputes. / Amy a douze ans, quand il entre dans sa vie. Papa. Mot tabou, longtemps laissé pour compte, au fond d'un tiroir. C'est que Maman n'en parle pas. Jamais. Les questions, elle sait tout aussi bien les éviter. Alors, longtemps, Amy imagine son père. Certains jours, il est pompier, d'autres, musicien. Et puis, un matin de janvier, il débarque, comme une fleur. Personne n'a compris. Amy, la première. / Au début, il n'est que de passage. Un jour par semaine, à l'emmener au cinéma, à la fête foraine. Et puis, il y a la dispute, les cris de Maman. L'armoire d'Amy, vidée et une valise, sur le perron. Amy doit partir, avec Papa. Tu verras, ce sera bien, qu'on lui a dit. La gamine veut y croire et pourtant, elle pleure, ce jour-là. Pas parce qu'elle doit se résoudre à quitter Maman, les abords de Baltimore mais bien parce qu'elle n'a pas pu dire au-revoir à Sierra. / Ils ont roulé tout l'après-midi jusqu'à Pittsburgh et la petite maison de Papa. L'endroit est bien plus grand que l'appartement dans lequel Amalia a grandi. Presque trop grand, même, pour deux personnes. Mais ce n'est pas grave, ils y sont si bien. C'est qu'Amy voit sa vie changer drastiquement. De petite chose insignifiante, elle devient la prunelle des yeux de son père. Un véritable conte de fées, où l'enfant a enfin la fin heureuse qu'elle mérite, dont elle rêve depuis toujours. / Les mois, années passent. Amy va sur ses quatorze ans, lorsque Papa vient lui présenter Ronnie – ou le début de la fin. / Le conte de fées, donc, n'est que de courte durée. À l'image de Cendrillon, Amy se retrouve à cohabiter avec une vilaine marâtre et un père aveuglé par l'amour qu'il voue à cette dernière. / La violence n'est que verbale, mais bien présente. Ronnie ne mâche pas ses mots, n'hésite pas à rabaisser Amalia dès que l'occasion se présente. L'adolescente a beau essayer de se défendre, de parler à son père, rien ne change parce que justement, celui ne voit rien, n'entend rien. / Amy décide ainsi de se faire fantôme dans sa propre maison. On ne la voit qu'au petit matin, prendre son vélo pour le collège et tard le soir, traverser la maison à pas de loup pour récupérer de quoi manger sans croiser qui que ce soit. / L'école devient son refuge. Gamine studieuse, brillante, il n'y a qu'entre les murs des salles de classes que l'on daigne de l'apprécier à sa juste valeur. / La musique a toujours été sa passion. La faute à Mrs Fitzpatrick, leur voisine à Baltimore. Ancienne professeur de violon, elle a pris Amy sous son aile lorsque celle-ci n'avait que six ans. Lui a offert son premier et unique instrument à l'âge de onze ans. Ce vieux violon n'a jamais quitté Amy. Ne la quittera sûrement jamais. / Arrivée au lycée, les choses ne changent pas. Ronnie est toujours là, Papa, toujours aussi faible face à cette vipère. Amalia passe ses journées à l'auditorium, où répète le club de musique. Elle y rencontre les seuls élèves qu'elle pourra se permettre de considérer comme étant ses amis. Le reste, elle ne préfère pas en parler comme elle ne leur parle pas, de toute façon. / Parmi eux, il y a Julia. Une fille fascinante, qui fait un drôle d'effet à Amy. Et puis Gabriel. Rose. Will. Ils forment un petit groupe à cinq, soudés comme les doigts d'une main. / Premières soirées, premiers émois. Tout le monde pousse Amy dans les bras de Gabriel. La principale intéressée y croirait presque, bien qu'elle aurait préféré passer la soirée avec Julia. / Elle n'assume pas, Amy. De jeter des regards à la dérobée vers les courbes des autres filles; de s'imaginer, à leurs côtés. Surtout, auprès de Julia. Elle n'assume pas, alors elle fait comme. Comme si les garçons étaient la seule chose qui l'intéressait. Pourtant, Amy, elle le sait, depuis longtemps. Elle aime les filles et seulement elles. Mais ces mots, ils l'effraient, alors elle les tait. / Ce n'est qu'une phase, qu'elle se dit. Alors, lorsque Gabriel vient lui demander de devenir sa petite-amie, elle dit oui. Le garçon est gentil, un peu trop peut-être mais il semble aimer Amalia. Sincèrement. Pendant qu'elle, essaie simplement de lui rendre la pareille. Du mieux qu'elle peut. / Leur première fois a lieu chez lui, lors d'une fête organisée en l'honneur de Rose. Cinquante-trois secondes. C'est le temps que cela a pris. Oui, Amy a compté. Elle n'a rien ressenti, mais vite compris. La combinaison Amy-Gabriel ne fonctionnera jamais. Amy-tout autre garçon non plus, au passage. / Elle finit par tout avouer. Un après-midi, au beau milieu d'un centre commercial. Et Gabriel, fidèle à lui-même, ne peut que s'excuser, la prendre dans ses bras. Il comprend. Il sera là, pour elle. Toujours. / Autre soirée. Cette fois-ci, Amy est avec Julia. Elles dansent, elles rient. Quelques verres. Et puis, impulsion. Julia a droit à la vérité, à son tour. Mais contrairement à au garçon, la blonde se fige. Son sourire se fane, son rire vire au jaune. Pardon ? Amy, t'es juste bourrée, arrête. Tu sais pas ce que tu dis... Puis de toute manière, je suis pas comme ça, moi. Elle en deviendrait presque méprisante. Sur ces mots, Julia disparaît. / Les rumeurs vont vite. Quelqu'un a tout entendu, tout rapporté. Amalia est lesbienne, amoureuse de Julia qui plus est. Surprise, surprise. Amy tente de passer outre, de garder la tête haute. Mais les mots durs de la maison trouvent le chemin du lycée. Difficile d'y échapper, à présent. / Julia ne lui parle plus. Pire encore, elle l'évite, alimente la polémique. Will, éternel conservateur, a changé de table lorsque vient l'heure de déjeuner. Il ne lui reste plus que Gabriel. Et Rose. Heureusement. Amy tente malgré tout d'aborder Julia, de s'excuser. Mais elle, ne veut plus rien entendre. Plus jamais. / Les choses auraient pu en rester ainsi. Mais Papa s'en est mêlé, lorsque les parents de Julia, ont appris pour les rumeurs autour de leur fille. Famille influente au sein du quartier et surtout de leur paroisse, ils ne peuvent pas se permettre de voir Julia liée à de telles aberrations. Amy ne doit plus l'approcher. Plus jamais. / Évidemment Papa veut savoir pourquoi. Alors Amy lui explique et le pire se produit. Un père, reniant son propre enfant. Coup de massue pour l'adolescente. / Elle ne peut plus rester à Pittsburgh. Ce n'est plus possible. Rose et Gabriel ne seront plus là, l'année prochaine, ayant une année de plus. Papa ne lui parle plus. Ronnie rôde encore dans les couloirs. Et Julia. Amy ne peut plus la voir. Trop de plus, en fin de compte. / En avril, le plan est fixé. Tout quitter, pour retrouver Sierra et Baltimore. Un bus suffit, après tout. / Amy économise tout l'argent possible, enchaine les petits boulots. Vient la fin de l'année. Adieu Pittsburgh, adieu Julia, adieu Papa. / Amy voit Rose et Gabriel quitter la ville avant elle. L'une prend la direction du Canada, l'autre de New York. Ils vont lui manquer, évidemment. / À Baltimore, Amy retrouve Maman. Avec un autre homme mais sans Sierra. Elle est partie, à New York. Très bien. Amy reprend son périple pour la Grosse Pomme. Avec son pauvre sac-à-dos, quelques minces billets mais la perspective de retrouver sa grande soeur. Il ne lui en faut pas plus. |
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Juliet Hamilton
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- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: can't refuse; nyle, neelam, masquarade
| Sujet: Re: ( little bird ) Sam 8 Juil - 19:44 | |
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