dancing with the devil w/ cesar

Alexa avait dû s’y reprendre à deux fois avant de croire que oui une chaine locale voulait qu’elle vienne sur leur plateau. Elle pensait qu’ils essayeraient plutôt de la faire taire. Il faut dire que la jeune femme depuis des semaines essaye de faire fermer cette émission et surtout virer l’hôte. Elle ne supporte pas cette mascarade qu’il joue à chaque reprise. Il est une fraude, il n’a rien d’un scientifique et elle se sent insultée à chaque fois qu’elle le voit devant son écran. Apparemment, son intervention pourrait sûrement faire monter l’audimat elle n’était pas naïve, sinon pourquoi voudraient-ils d’elle ? Ils pensaient sûrement qu’une bonne dispute allait plaire au public. Alexa était donc plus que prêt pour ce tournage. Elle n’allait pas se laisser ridiculiser, elle connait comment les shows fonctionnent. Alexa s’était donc préparée pendant plusieurs heures. Elle avait pris soin de choisir sa tenue. Elle voulait donner une image de scientifique sérieuse, mais aussi féminine. Elle refusait de devenir un cliché. De plus, ayant vu Cesar elle savait qu’il tenterait de la déstabiliser, de la mettre en difficulté. Pour des hommes dans son genre, seul l’apparence compte et elle ne pouvait pas se rater. La jeune femme avait donc mis une tenue élégante qui la mettait particulièrement en valeur. Pour sa coiffure elle avait choisi de laisser ses beaux cheveux détachés, elle avait mis cependant, une petite pince afin de se redonner du volume. Il n’y a rien de pire que des cheveux plats à l’écran. Une fois prête, elle se mit en route. Elle savait qu’elle n’avait pas besoin de se maquiller, on l’avait prévenue qu’ils avaient une professionnelle alors elle décidait de leur faire confiance. Quelques dizaines de minutes plus tard, Alexa arriva sur le tournage. Elle était assez impressionnée par les locaux, par l’ambiance. C’était la première fois qu’elle voyait l’envers du décor. Elle essayait donc de ne pas laisser le stress l’envahir. La jeune femme venait d’arriver au make up lorsque l’objet de sa colère fit son apparition. Apparemment, il venait essayer de masquer sa véritable apparence d’escroc derrière un visage d’ange. Avec du recul, elle comprenait pourquoi les gens l’appréciaient. Il avait cet air rassurant, ce visage d’ange et ce sourire enjôleur, mais elle n’était pas dupe. Par manque de chance ou véritable envie d’en découdre, il choisit de s’installer dans le fauteuil à côté d’elle. Alexa avait décidé de ne pas lui adresser la parole, de ne pas le saluer. Elle ne voulait pas pactiser avec l’ennemi. A ses yeux, cette bataille n’était pas une vaste plaisanterie elle comptait le démasquer devant l’ensemble des spectateurs. Elle continua donc à se préparer comme si de rien était.

Il est à la limite de l’hystérie, Cesar, quand ses producteurs lui annoncent qu’aujourd’hui, il recevra l’objet de ses hantises dans son émission. Alexa Stigursdóttir, diablesse faite femme, perchée sur ses talons aiguilles. Cela fait quelques semaines qu’elle a pris le jeune homme pour cible, bien décidée à mettre un terme à sa carrière télévisée pour Dieu sait quelle raison. Typique de la mère célibataire frustrée qui se cherche une raison de vivre, qu’il pense tout hautain qu’il est. Il s’est renseignée à son sujet, intrigué par cette femme qui en a après lui. Il s’est même demandé à plusieurs reprises si elle n’était pas une ancienne conquête dont il aurait oublié l’existence, ce qui arrive souvent. Mais la vérité s’avère bien pire : Après tant de questionnements, le jeune homme a dû arriver à la conclusion qu’elle est ni plus, ni moins qu’une femme avec des principes et des convictions. Néanmoins, le doute subsiste dans l’esprit de Cesar. Personne n’est simplement guidé par la bienveillance et l’envie de faire correctement les choses. Il y a toujours un vice caché. Une piqûre de rappel de l’ego. Et il compte bien découvrir ce qu’il en est. Et au final, il voit ça comme un jeu, Cesar. Un jeu qu’elle n’oublier pas de sitôt. Et s’il avait des craintes quant à sa présence dans son émission, il est désormais serein, convaincu qu’elle n’arrivera pas à remettre sa crédibilité en doute, même en démontrant par a + b que son contenu est faussé. Tout simplement parce que les gens croient aveuglement (autrement, les religions n’existeraient pas) mais également parce que Cesar vise un public type : Les femmes. Et il sait l’effet qu’il peut avoir sur elles. Et ce n’est pas une pimbêche sortie d’on-ne-sait-où qui va venir entacher cette relation si spéciale que le jeune homme partage avec ses fans, pas vrai ? Détendu, il décide de se rendre au maquillage pour tenir compagnie à son invitée. Il s’assoit sur le fauteuil près d’elle, sans lui prêter la moindre attention. – Ma jolie, tu me fais comme d’habitude s’il te plait ? Qu’il balance à la maquilleuse, tout sourire. Il ponctue sa phrase de politesse pour la forme, mais même sans cela, elle se serait exécutée, abandonnant ce qu’elle était en train de faire pour venir le maquiller. Il lui adresse un clin d’œil, toujours satisfait de voir l’effet qu’il peut avoir sur les femmes. Il ferme les yeux, profitant de cet instant merveilleux où il se sent comme un prince. Un roi, même. Un sourire narquois fendant ses lèvres alors qu’il pense à cette femme assise près de lui. C’est dommage, pense-t-il, elle est vraiment pas mal. Il se la serait pas tapé, si elle n’était pas complètement agaçante et insupportable. – Tu veux être un cœur et me ramener un jus de raisin ma belle ? Il lui fait les yeux doux et elle court lui chercher son verre, le rapportant en moins de deux. Cesar lui adresse un nouveau sourire en guise de remerciement avant de renverser son jus sur la jupe d’Alexa. – Et merde ! Je suis tellement maladroit ! Qu’il dit, l’air faussement désolé.

Alexa ne savait pas à quoi elle s’attendait venant de sa part. Il était tellement hautain et prétentieux. Finalement, la télévision ne lui rendait pas justice il était encore plus désagréable en vrai. Sa façon de se comporter, de parler aux assistantes comme si elle était ses servantes, un bout de viande. Il utilisait son charme et cela marchait. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi. Certes, il avait du charisme et une gueule d’ange, mais dès qu’il ouvrait la bouche c’était comme si le diable en sortait. Elle se demandait bien ce qui avait pu se passer dans sa vie pour qu’il devienne ainsi. Soudain, Cesar lança les hostilités en renversant par « inadvertance » son jus sur sa jupe. Il avait beau s’excuser elle savait que ce n’était que du vent, qu’il avait fait cela exprès afin de la déstabiliser. Il avait réussi puisqu’elle resta la bouche ouverte quelques secondes. Elle était sur le point d’exploser lorsqu’elle se rendit compte que beaucoup de monde les observait. Elle ne pouvait pas risquer de nuire à sa nouvelle réputation en faisant sortir la godzilla qui était en elle. Elle ravala alors sa fierté et lui répondit avec la même fausseté : « Ce n’est pas grave, je suis sûre que l’assistante va pouvoir me trouver une autre jupe. » Elle appela alors l’assistante qui courut aller lui chercher plusieurs jupes afin qu’elle puisse en choisir une nouvelle. Elle lui demanda au passage de lui apporter un café. Elle fit mine de manquer de le renverser dessus. Elle vit instantanément Cesar reculer de peur. Effectivement, si le jus était salissant, le café était beaucoup plus dangereux. « Faites attention c’est très chaud, je ne voudrais pas être « maladroite » et vous le renverser dessus. Ça serait tellement dommage de vous brûler. » Lui confia Alexa avec un sourire en coin. Elle n’avait pas peur de rivaliser de méchanceté avec lui. Il ne connaissait pas la lionne en elle. Alexa avait survécu à plus de choses qu’il ne le saurait jamais, elle n’allait pas se laisser impressionner par un gamin tout droit sortir de l’utérus de sa mère. L’assistante revint ensuite et Alexa alla à sa rencontre. Elle ne mis que quelques minutes à se décider pour la jupe. Elle était plus courte que la précédente, mais les autres n’allaient pas avec son chemisier. Au moins, les spectateurs pourront apprendre qu’on peut être une femme scientifique et avoir de très belles jambes. Elle revint ensuite vers sa chaise afin de terminer la séance de maquillage. Elle avait bien remarqué le regard de Cesar, mais elle s’en fichait bien. Il n’était qu’un petit prétentieux à ses yeux.

Cesar, il est comme un gosse avec un nouveau jouet. Tout excité à l’idée de le tester, de voir ses limites, ce qu’il peut faire avec avant de le jeter, tout droit à la poubelle. Et Alexa, elle n’échappe pas à la règle. Il préfère largement y voir un côté ludique, plutôt que de s’énerver comme un gamin pourri gâté, même s’il sait que cela finira par arriver tôt ou tard. Dommage pour la jupe, il aurait apprécié qu’elle fasse l’émission dans une tenue visiblement tâchée. Ou mieux, qu’elle ne la fasse pas, tout court, trop fâchée par le geste, trop gênée par la tâche. Mais il était loin de se douter qu’ils avaient des réserves d’autres jupes, dans les loges. Tant pis, il trouvera bien autre chose. Néanmoins, quand elle fait mine de renverser du café sur son pantalon, il rit beaucoup moins, se reculant sous l’effet de la surprise. L’idée de se faire brûler l’entrejambe ne l’enchante que très moyennement. Disons que ce n’est pas la façon dont il aimerait que ça se passe. Pas avec du café, en tout cas. Même s’il ne serait pas contre s’essayer à de nouvelles pratiques en compagnie de miss-je-sais-tout. Cette pensée le fait marrer intérieurement, mais il se garde bien de la partager. – C’est qu’elle sait sortir les griffes, la petite chatte, il répond de son air insolent, le sourire en coin. Il sait pertinemment qu’elle a du répondant, la scientifique, sinon elle ne se trouverait pas là, prête à le démonter devant tout New York. Il fait semblant de rugir comme un lion (ou une lionne, en l’occurrence) avant d’éclater de rire, laissant finalement la maquilleuse faire son boulot. – Tu devrais plutôt t’occuper d’elle, ma belle, elle en a plus besoin que moi, il rit à nouveau, l’air taquin. Ouais, c’est un connard Cesar. Et même s’il ne le pense pas vraiment et qu’il dit surtout cela pour la vexer, ce ne sont pas des mots qui se disent. Encore moins à une femme. Mais il s’en fout comme du reste d’ailleurs et il a hâte d’entendre sa réponse. Ça lui plait bien, cette joute verbale, finalement. – Faut quand même sacrément s’emmerder dans la vie, pour venir essayer de ruiner la carrière d’un mec. La maquilleuse esquisse un sourire amusé, complètement sous le charme du jeune homme. Il lui rend son sourire, pensant qu’il se la retapera peut-être ce soir, qui sait. Mais finalement, son attention se reporte rapidement sur Alexa. – Ça vous suffit pas votre mec à la maison ? Faut venir faire chier le reste du monde ? Ah, mais peut-être qu’il n’y en a pas… son visage s’illumine alors qu’il pense avoir mis le doigt sur quelque chose, laissez-moi deviner… il est mort d’ennui ? Non c’est pas ça… il lève les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir, mh ! il vous a trompé avec sa secrétaire ? Classique ! Et il rit de plus belle, Cesar, en bon connard qu’il est.

Alexa ne comptait pas se laisser intimider par Cesar et sa façon de s’adresser à elle. Il se pensait sûrement supérieur, mais il ne l’était pas sinon il n’essayerait pas de la mettre hors-jeu. La vérité c’est qu’il avait peur de ce qu’elle pourrait dire à l’antenne devant l’audience parce qu’il savait qu’à la minute ù elle ouvrirait la bouche son petit jeu serait terminé. Elle s’accrochait donc à ça pour ne pas le gifler. Elle allait prendre un malin plaisir à le mettre en pièce. Cesar continua de plus belle en lui disant qu’elle devait s’emmerder dans la vie pour essayer de ruiner sa carrière. Le pauvre, elle aurait presque eu pitié de lui. On aurait dit une victime. Cependant, il n’avait qu’à pas essayer de se faire passer pour ce qu’il n’ait pas c’est-à-dire un scientifique. La jeune femme avait un sens moral et une éthique. Elle voulait donc le mettre à nu devant l’ensemble de l’audience afin de révéler la fraude qu’il est. « C’est ce que vous appelez une carrière ? C’est ce que j’appelle une imposture. » Lui rétorqua la jeune femme avant de se mettre à rire. Elle se moquait ouvertement de lui parce qu’elle le prenait pour un idiot sans cervelle. « Il faut sacrément être un crétin sans moral pour oser se prétendre spécialiste et raconter n’importe quoi devant la télévision ! » Rajouta Alexa. Elle reprenait ses mots afin de les retourner contre lui. Elle n’allait pas se laisser faire bien au contraire. Elle était simplement en train de s’échauffer pour toute à l’heure. Cesar semblait perdre du terrain alors comme pour la déstabiliser il s’attaqua à sa vie privée. Il parlait d’un homme à la maison, puis il se moqua du fait qu’il était sûrement parti avec sa secrétaire. C’était d’un cliché à vomir. Alexa refusait de parler de sa vie privée et surtout avec lui. Certes, son homme était parti il y a plusieurs années en apprenant qu’elle était enceinte, mais elle s’en portait que mieux. Elle était indépendante et sûre d’elle. Elle n’avait pas besoin qu’on lui dicte sa conduite. Jamais elle ne répondrait en lui racontant son histoire parce qu’il serait capable de s’en moquer. Elle savait qu’il avait aucun cœur, aucune morale et cela se voyait dans son show. « Parler de ma vie privée c’est tout ce que vous avez sous le coude ? » Lui demanda la jeune femme avant de sourire en coin. Elle ne se laisserait pas atteindre par quelque chose d’aussi futile. Il pouvait la perdre pour une femme frigide et cela ne lui ferait rien. « C’est décevant même venant de votre part. » Lui fit remarquer Alexa. Elle s’attendait à mieux de sa part et pourtant, elle n’avait pas mis sur curseur bien haut. Elle le regarda de haut en bas d’un air dédaigneux avant de lui dire : « Je ne comprends vraiment pas ce qu’elles vous trouvent. » Elle termina de se maquiller et regarda son portable. Elle voulait s’assurer que tout allait bien pour son fils avant de monter faire le show. C’était le cas alors elle allait bientôt pouvoir arriver à ses fins et reprendre le cours de sa vie sans jamais revoir Cesar.

Cesar rit d’une manière si hautaine que même lui a presque envie de s’en décrocher une. Il la trouverait presque mignonne, Alexa, les sourcils froncés, à cracher sa haine contre la pseudo carrière du jeune homme. Il serait probablement vexé à l’heure qu’il est, s’il en avait un tant soit peu quelque chose à faire d’elle ou bien, de son opinion. Mais comme à son habitude, Cesar s’en fiche allègrement, sa seule motivation étant la richesse et le succès – deux choses qui semblent lui réussir. – Une carrière, une imposture… ça dépend du point du vue, qu’il réplique, le sourire toujours accroché aux lèvres. Un sourire qui ne fait que grandir lorsqu’elle l’insulte de crétin. – Faut dire que le rôle de rat de laboratoire à la place insignifiante dans ce monde était déjà pris, faut pas m’en vouloir, il se regarde dans le miroir, admirant le reflet qu’il y voit. Il inspecte chaque trait de son visage, comme pour s’assurer que sa beauté ne perd pas de son éclat avec le temps qui passe. Une obsession qui lui prend pas mal de son temps chaque jour. Finalement, il entraine son articulation et son élocution avec quelques excercices vocaux, prêtant toujours plus ou moins attention aux dires de la jeune scientifique qui se fait maquiller. – C’est simplement qu’avec toute l’énergie que vous mettez à me pourrir la vie, je me demande s’il vous en reste pour… il termine sa phrase d’un sifflement suivi d’un claquement de langue faisant référence au sexe. Une tournure des plus inappropriées et macho, ce qui l’amuse tout particulièrement à mesure qu’il voit le visage d’Alexa se décomposer face à sa bêtise et à son manque de tact. Néanmoins, elle ne se laisse pas faire, répliquant sa surprise face à l’intérêt que lui porte les femmes en général. Une remarque à laquelle il ne peut s’empêcher de répondre par un rire moqueur, comme pour lui faire comprendre que la réponse parait évidente. C’est vrai, après tout, il est beau, riche et de plus en plus connu. Que peut-on rêver de mieux ? – Vous voulez plutôt dire ce qu’elles ne me trouvent pas, non ? Il attrape sa bouteille d’eau pour en boire une gorgée, toujours aussi amusé par la réflexion d’Alexa. – Jalouse, peut-être ? Qu’il réplique pour la titiller un peu. – Après tout, on dit bien que l’amour rend aveugle. Et puis, c’est vrai que vous m’harcelez depuis un bon moment maintenant ! Il la regarde, les yeux pétillants d’amusement. – Je suis flatté, mais fallait pas se donner tout ce mal. Un simple sourire, un verre et hop… on se serait déjà envoyé en l’air. Il lui adresse un clin d’œil accompagné d’un claquement de langue avant de rire à nouveau. – Bon ma belle, tu termines ce que tu as commencé ? Qu’il dit à la maquilleuse avec un grand sourire, lui montrant son visage pour qu’elle comprenne qu’il attend la fin de son maquillage.

Alexa n’en revenait pas qu’il pense qu’il valait mieux qu’elle parce qu’elle était dans un laboratoire au lieu d’être sous le feu des projecteurs. Il pensait faire une différence dans ce monde, être utile alors qu’il ne servait qu’à divertir des idiots. Il était encore plus pathétique qu’elle ne le pensait. Désormais, il lui faisait même pitié. Elle n’avait pas envie de gifler parce qu’il n’en valait pas la peine. « C’est vrai que c’est tellement plus valorisant d’être sous le feu des projecteurs lorsqu’on a ce besoin désespéré d’attirer l’attention. » Lâcha Alexa avant de lever les yeux au ciel. Il devait vraiment essayer de compenser quelque chose. « Je partie que c’est votre mère ? Elle ne nous a pas assez aimé c’est ça ? Ou alors elle préférait sa carrière peut-être ? » Lui demanda la jeune femme avant de se mettre à lui rire au nez. Elle ne savait pas si elle avait raison dans son raisonnement, mais elle disait vrai quand elle prônait qu’il avait quelque chose qui clochait chez lui. Il ne pouvait pas être naturellement un connard. Elle voulait justifier son comportement parce qu’elle était sûrement trop gentille. Même si le fait le tacler sur sa mère n’était pas très sympa. « Pourquoi est-ce que vous ramenez tout au sexe ? » Lui demanda Alexa. C’était bien évidemment ne question rhétorique. Il était comme tous les autres il ne pensait qu’à ça. Elle pouvait le comprendre avec son complexe d’infériorité il avait besoin des femmes et du sexe pour se sentir comme un homme. Elle pensait même qu’il pouvait avoir un trouble de l’érection pour en parler autant. Après tout ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. En tout cas, César ne doutait de rien et surtout pas de son charme auprès des femmes. Il devait avoir l’habitude qu’elles aient la cuisse tellement légère qu’il en perdait le sens des réalités. Apparemment cet idiot pensait qu’elle était jalouse des autres femmes qui avaient son attention. Elle ne pu s’empêcher de rire face à cela. Elle ne serait jamais jalouse de femmes assez bêtes pour le croire et coucher avec lui. Comme toujours afin de l’agacer il lui raconta qu’elle ne devait pas essayer si dure, qu’elle aurait pu facilement coucher avec lui sans avoir à le harceler. Il l’a traitait comme si elle était une stalkeuse et qu’il était une victime. Elle avait envie de lui mettre sa main dans la figure. Elle se contenta de lui dire : « Excusez-moi j’ai failli en avoir la nausée. » Tout en mimant le fait d’être malade. Elle tenait à ce qu’il sache qu’elle préférerait encore devenir nonne plutôt que de coucher avec lui.