Hello from the other side.I must have called a thousand times. To tell you I'm sorry for everything that I've done. But when I call you never seem to be home. Hello from the outside. At least I can say that I've tried. To tell you I'm sorry for breaking your heart. But it don't matter. It clearly doesn't tear you apart anymore
L'appel était tombé. Mon père était mort d'une crise cardiaque. Je ne sais pas c'était le fait que je ne pourrais pas jouer du violon pendant un moment ou si c'était le fait que mon frère était toujours enfermé dans cet institut qui l'avait tué. Quoiqu'il en soit, alors que j'allais me jeter dans le vide, mon père est mort. Coincidence, je ne crois pas. Me voilà devant ma valise Louis Vuitton à tirer sur ma cigarette de manière frénétique tandis que mon visage demeure sec. Je ne dois pas pleurer, je ne dois pas pleurer. Ma veste en peau de... fausse fourrure car je déteste la vraie ne me sied guère. Je suis trop guindée. Alors je troque ma tenue édulcorée contre une robe noire assez sobre, chapeau immense par contre et lunettes de soleil qui ainsi pourra cacher ma peine. Prévenir Max ? Par sa faute, je ne parlais plus à mes parents, ni à mon frère. Lui qui considérait ma famille comme une tare. Alors, je pris une feuille de papier qui devait coûter effroyablement cher pour laisser une note. Un petit mot doux. « Je te quitte. XOXO. Lou. » Puis, je repose le stylo doré avant d'écraser mon mégot sur la table. Max déteste quand je fume. Max me déteste. Sans doute car je n'ai pas de pénis. Je soupire donc tandis que mon bras platré me fait mal. Kiki, mon petit chien, chihuahua qui avait causé bien des disputes vient me voir. Je le glisse dans mon sac toujours de marques pour quitter cet appartement dans lequel je ne reviendrai jamais. Je te quitte. Trois mots. Trois mots si simples qui auraient du sortir après que Max se soit battu avec ce pauvre garçon. J'arrive sur le tarmak et je revois alors la scène. Max qui me frappe, ce garçon qui s'insurge et moi qui le jette comme une vieille chaussette alors qu'il tentait de m'aider. Alors mon sac tombe lourdement sur le sac avec le petit chien dedans tandis que je fais de même. Comme si mes lunettes m'empêchaient de voir je les retire. Etat catatonique. Choc traumatique. Je me mets à pleurer à chaudes larmes. Mariage brisé comme mon bras, une farce, un leurre. Père disparu. Père que je n'avais pas revu depuis cinq ans. « C'est de ma faute, murmurai-je. » J'avais tué mon père à la place de mon époux. Et pour cela j'allais en payer le prix.
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Lou's lament (Keisa)
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L'appel était tombé. Mon père était mort d'une crise cardiaque. Je ne sais pas c'était le fait que je ne pourrais pas jouer du violon pendant un moment ou si c'était le fait que mon frère était toujours enfermé dans cet institut qui l'avait tué. Quoiqu'il en soit, alors que j'allais me jeter dans le vide, mon père est mort. Coincidence, je ne crois pas. Me voilà devant ma valise Louis Vuitton à tirer sur ma cigarette de manière frénétique tandis que mon visage demeure sec. Je ne dois pas pleurer, je ne dois pas pleurer. Ma veste en peau de... fausse fourrure car je déteste la vraie ne me sied guère. Je suis trop guindée. Alors je troque ma tenue édulcorée contre une robe noire assez sobre, chapeau immense par contre et lunettes de soleil qui ainsi pourra cacher ma peine. Prévenir Max ? Par sa faute, je ne parlais plus à mes parents, ni à mon frère. Lui qui considérait ma famille comme une tare. Alors, je pris une feuille de papier qui devait coûter effroyablement cher pour laisser une note. Un petit mot doux. « Je te quitte. XOXO. Lou. » Puis, je repose le stylo doré avant d'écraser mon mégot sur la table. Max déteste quand je fume. Max me déteste. Sans doute car je n'ai pas de pénis. Je soupire donc tandis que mon bras platré me fait mal. Kiki, mon petit chien, chihuahua qui avait causé bien des disputes vient me voir. Je le glisse dans mon sac toujours de marques pour quitter cet appartement dans lequel je ne reviendrai jamais. Je te quitte. Trois mots. Trois mots si simples qui auraient du sortir après que Max se soit battu avec ce pauvre garçon. J'arrive sur le tarmak et je revois alors la scène. Max qui me frappe, ce garçon qui s'insurge et moi qui le jette comme une vieille chaussette alors qu'il tentait de m'aider. Alors mon sac tombe lourdement sur le sac avec le petit chien dedans tandis que je fais de même. Comme si mes lunettes m'empêchaient de voir je les retire. Etat catatonique. Choc traumatique. Je me mets à pleurer à chaudes larmes. Mariage brisé comme mon bras, une farce, un leurre. Père disparu. Père que je n'avais pas revu depuis cinq ans. « C'est de ma faute, murmurai-je. » J'avais tué mon père à la place de mon époux. Et pour cela j'allais en payer le prix.