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 nightmare dressed like a daydream – aaron

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Angie Oswald
Angie Oswald

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MessageSujet: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyDim 14 Mai - 18:15



Claquements de talons sur le bitume, jurons au bord des lèvres. Un pourboire, quand même – c'est la moindre des choses. La porte du taxi se referme, Angie s'élance sur la cinquième avenue, dossiers sous le bras. Quelques mètres parcourus et voilà qu'elle manque de se cogner contre l'épaule d'un touriste, pour mieux perdre l'équilibre. Bordel. Il n'était même pas midi que déjà, la journée virait à la catastrophe. D'abord, il y avait eu le réveil en fanfare, avec baby Oswald et son quarante de fièvre. Puis Freddie, l'aînée, restant injoignable. Dès lors, panique à bord, rendez-vous hebdomadaire avec le patron manqué – le temps que Jackie, à peine rentrée de soirée, ne vienne voler à son secours. Libérée, délivrée, quand vinrent onze heures et la dite meilleure amie, nommée babysitter pour la journée. C'est à peine coiffée et maquillée qu'Angie sauta dans le premier taxi, direction le bureau. Et là, mauvaises surprises, chapitre deux. L'assistante est annoncée absente pour le reste de la semaine, elle aussi victime de la grippe. Angie avait donc du prendre les choses en main et inclure dans sa liste de choses à faire, les tâches ennuyantes qu'elle refilait généralement sans aucune honte à son bras droit. Pour des raisons évidentes, c'était aujourd'hui raté; elle allait devoir s'y coller, d'où son actuelle présence dans les locaux de la station de radio la plus cotée de la ville, si ce n'est du pays. Déposer le dernier single, planifier les prochaines interviews, le tout au nom du nouvel album, à peine terminé. Trois fois rien, en soit. Pas de quoi en faire un drame, du moins. Sauf lorsque l'on s'appelait Angie Oswald et que boycotter son propre planning relevait du sacrilège.
Arpentant le hall d'un pas rapide, elle attrape in extremis l'ascenseur. Si bien que lorsque la silhouette d'Aaron Collins se dessine sous ses yeux, elle ne peut plus fuir. Angie déglutit, peste intérieurement. C'est vrai qu'il ne manquait plus que lui, après tout, pour faire de cette journée, un régal. « Collins. » Elle ose un regard, bref, vers ce dernier, avant de reporter son attention sur l'écran de son téléphone. Aucune envie de faire la conversation. Surtout avec lui. Pourtant, au vu des événements récents, ils en avaient, des choses à se dire. Angie, principalement. L'envie de cracher toute sa colère contre le perfide lanceur de rumeurs était grande mais la brune réussit à ne pas céder. Elle restait un être civilisé et ce n'était absolument pas son genre de faire des scènes en public. Voyons. Soudain, arrêt. Quelques secousses, mais Angie parvient à rester droite sur ses talons. Un bruit étrange émane de l'habitacle et puis, plus rien. Oh non. Angie voit déjà le pire venir. « Put– Il manquait plus que ça. » Abandonnant son sac et ses dossiers sur le sol, Angie s'approche des commandes et tente d'y trouver une quelconque solution pour la faire sortir de ce qu'elle considérait, sans une once d'exagération, comme étant une version 2.0 et bien trop réelle de l'enfer.
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Aaron Collins
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyDim 28 Mai - 19:13

Le café termine de couler dans le gobelet lorsque son poulain, tremblant, s’approche de lui. Aaron esquisse une grimace. Le petit n’a pas besoin de parler que le plus vieux sait ce qu’il va lui demander – oh, s’il-te-plaît Aaron, laisse Nat’ entrer, je lui ai promis qu’elle pourrait être avec moi pour ma première interview radiophonique. Or, il est encore trop tôt pour ce dernier. Picoler jusqu’à tard dans la nuit, devenue matinée si les souvenirs de sa fin de soirée sont exacts, lui rajoute une migraine carabinée dont il se passerait volontiers. D’où le café. Note à lui-même ; ne plus prendre de rendez-vous avant quatorze heures. Au moins. Le petit poulain ouvre la bouche mais Aaron balaie la question de la main. Bien sûr qu’il va aller la récupérer, la blondinette qui sert de petite amie à son petit protégé. Bien sûr qu’il va lui donner un pass. Mais il est hors de question que le jeune louveteau en chaleur mette le pied hors de l’étage. Après s’être assuré que le jeune talent est bien assis, mal en patience, Aaron consent à attraper son café d’une main et à descendre au rez-de-chaussée. Là, il y retrouve la petite Natasha, son joli sourire et ses bonnes manières. D’un geste, il autorise les agents de sécurité à la laisser passer et lui donne le numéro de l’étage. Maintenant qu’il est en bas, et parce qu’il a encore dix minutes avant que ce ne soit au tour de son poulain, autant en profiter. Pourquoi ? Il ne le sait pas vraiment. Mais, lunette de soleil sur le nez, il sirote son café tranquillement sous le soleil. Il lui faut moins de cinq minutes pour le terminer et il retourne à l’intérieur. Attend l’ascenseur. Y pénètre. Se calle au fond de la cabine et étend les bras sur la barre. C’est alors qu’une silhouette se découpe vers l’entrée, le rejoint. Pas mal, s’il en juge par ce qu’il arrive à discerner sous les vêtements un peu trop autoritaires. Mais il relève les yeux et un sourire s’esquisse. Il aurait dû s’en douter. « Oswald. » Il n’y a qu’elle pour porter talons hauts et jupe serrée. Cette maniaque de l’ordre. Cette donneuse d’ordres. Rapidement, elle se détourne et il ne cherche pas davantage à faire la conversation. Lui, il préfère mater, observer. Parler quand c’est nécessaire – et pour avoir le dernier mot, surtout. Il la voit être tendue alors il ne cache pas un sourire narquois. Et l’ascenseur s’arrête avec une légère secousse. Si Oswald s’active, Aaron reste immobile. Elle appuie un peu de partout et il préfère la laisser faire – comme ça, elle ne pourra l’accuser de rien quand elle aura totalement déréglé la machine et que le réparateur viendra gueuler. « Quoi ? Me dis pas que t’as pas pensé à faire vérifier l’ascenseur quatre fois avant de venir ici ? » Il ne perd rien de son sourire et ignore toujours les tentatives d’Oswald pour les sortir de là. Il reste en retrait. Pointe juste l’appel d’urgence du doigt. « Tu sais qu’il y a un bouton spécifique pour ce genre de situation ? » Sarcasme. Ça vaut mieux qu’autre chose. Et puis, il ne va certainement pas rater la moindre occasion pour se moquer de cette control freak.
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Angie Oswald
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyMer 7 Juin - 8:14

C'était donc Noël en plein mois de juin, avec pour cadeaux empoisonnés, un ascenseur défectueux et la seule présence d'Aaron Collins dans cet espace de taille ridicule. Quand celui-ci se bloque, Angie n'a qu'une envie, hurler et lâcher tous les jurons qu'elle connait. Pourtant, elle se retient. La tête haute, l'air complètement détaché. Pas vraiment le moment, ni le bon endroit, surtout avec cet imbécile à deux pas d'elle. Bon. Évidemment que tapoter sur tous les boutons ne servaient à rien mais c'était un réflexe, un geste irréfléchi qui lui permettait de se défouler quelques secondes durant. « Pas besoin, je viens ici assez souvent. Contrairement à d'autres. » N'est-ce pas Collins ? Voilà presque dix ans que KREA-TION connait le succès, dix ans qu'elle gère leur carrière, des plus brillantes désormais. Pas comme toi et tes amateurs sortis de nulle part, qu'elle aimerait rajouter. Haussement de sourcils, regard à la limite du méprisant, lorsque vient la seconde remarque de Collins. Non pas qu'elle avait, prise dans sa colère, totalement oublié l'existence de ce bouton. Mais un peu quand même. Se préparant à réclamer l'aide immédiate d'un technicien, Angie se prend plutôt ce qui se rapproche le plus d'un vent. Aucune réponse, malgré son doigt parfaitement manucuré martelant la dite interface. « Je te dérange, peut-être ? Surtout, n'essaie pas de voir s'il y a du réseau ou d'aider, hein. » qu'elle lance à l'attention du brun, toujours aussi immobile. Et inutile, pour changer. Angie lâche un soupir excédé, retourne à ses affaires, abandonnées au fond de l'ascenseur. Elle se baisse alors pour fouiller dans son sac, au contenu pour le moins étrange. Il y avait de tout, là-dedans, donc difficile de mettre la main sur son cellulaire. Lorsque celui-ci est extirpé du dit sac, l'écran est noir. Et le reste. Plus de batterie, donc. Les doigts d'Angie se crispent autour du portable. Il n'avait pas chargé durant la nuit. Décidément. Quelqu'un, quelque chose, lui en voulait vraiment aujourd'hui. L'agent repose l'objet, ôte ensuite son manteau et lutte contre la crise de nerfs se faisant de plus en plus menaçante. Ils allaient sûrement devoir attendre un moment, alors autant prendre son aise. Et se calmer, un peu. Mains sur les hanches, Angie continue à chercher une solution. Elle inspecte l'intérieur, repense à tous ces films vus et revus, où les héros réussissent toujours à s'extirper d'un ascenseur en arrêt. Le truc, c'est que ces protagonistes pouvaient souvent compter l'un sur l'autre. Ou alors étaient dotés de capacités supérieures à la moyenne. Et ça, ce n'était clairement pas le cas pour Angie ni Aaron. À moins que celui-ci ait quelques secrets inavoués, ce qui étonnerait franchement la jeune femme.
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Aaron Collins
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyDim 11 Juin - 9:03

Il lève les yeux vers le plafond de l’ascenseur. L’attaque à mots voilés l’épuise, elle aurait pu faire l’économie de l’oxygène. Et puis, un sourire narquois étire les lèvres d’Aaron. Il s’en moque bien, de ce qu’elle peut penser de lui, se fiche complètement qu’elle ait raison – il n’a jamais mené l’un de ses protégés aussi loin, jusqu’à présent – parce que la faille chez Oswald, est là. « Pas assez souvent, il faut croire. Le hall n’est même pas rempli par tes post-it. » Cette salle manie de control freak, cette habitude d’abandonner ces morceaux de papier jaune, bleu, vert, rose de partout irrite le natif du Bronx. Il n’a rien contre un peu d’organisation même s’il est clairement pas doué pour remettre un peu d’ordre dans sa vie ou dans son planning, mais il y a des limites à l’absurdité que ça peut prendre. Alors il reste dans son coin, les lèvres légèrement tirées en une moue moqueuse, sans rien faire. Encore une faille de la grande Oswald qui s’agace de le savoir inactif. Il prend son temps pour baisser le regard et poser ses yeux sur le visage de celle qu’il méprise depuis tant d’années – vingt ans, bordel, qu’elle ponctue sa vie de passages trop ordonnés. Il inspire, hésite à balancer quelques phrases cinglantes à son attention pour finalement se raviser. « J’ai laissé le téléphone à l’étage. » Moitié vrai, seulement. Le téléphone est, effectivement, pas dans ses poches, mais au lieu de se trouver quelques étages plus haut, il est quelque part chez lui. Sans doute à mi-chemin entre le lit défait et la cuisine. Ou abandonné à côté des chiottes, c’est aussi une possibilité. Comme elle enlève la première couche, Aaron arque un sourcil. Serait-ce Angela Oswald en train de se détendre ? L’idée est absurde mais n’enlève en rien l’image d’une Angie un peu détendue – et un peu plus nue, aussi – dans l’esprit de Collins. Le bout de ses doigts cognent contre la paroi de l’ascenseur, battant l’air d’une chanson de Nina Simone avant qu’il ne se décolle enfin de son coin. « Y a une ouverture sur le toit. Mais le toit est haut et je ne sais pas comment, ni même si c’est possible, on pourrait faire pour sortir une fois qu’on ne sera plus dedans. » Mais ça reste une idée et il trouve que c’est déjà pas mal. Il a levé le doigt pour désigner l’ouverture de secours, celle si fréquemment utilisées dans les films et plus encore dans Speed – jamais il ne remercierait assez Maisy d’avoir insisté pour remater ce film trois soirs plus tôt si ça fonctionne. Sans prononcer un mot de plus – économie d’oxygène oblige – il fait signe à Oswald qu’il est prêt à l’aider à grimper, à faire la courte échelle.
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Angie Oswald
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyMar 20 Juin - 19:54

Aaron avait cet aura, ce talent pour la mettre hors-d'elle. Par sa simple présence, le fait qu'il soit là, à cligner des yeux, respirer – tout, en cet homme, l'insupportait. Difficile de croire que durant les premières semaines sur les bancs de l'université, Angie eut un semblant de béguin pour lui. Si elle pouvait remonter le temps, elle irait se gifler. Réveille-toi ma fille, qu'elle se dirait. Pas de temps à perdre pour cet imbécile fini. Elle ne rétorque rien, à la pique qui blâme son sens aigu de l'organisation. Aaron ose s'en prendre à ses post-its, grand bien lui fasse. Toujours le même refrain, de toute façon. Pour autant, Angie n'hésite pas une seconde à lui rendre la pareille, lorsque l'occasion se présente. « Très professionnel, ça, dis moi. » Surtout, inutile, comme explication. Cela ne les aidait en rien. Ils restaient coincés, là. Voilà qu'il soumet une première suggestion. Grimper, pour atteindre l'ouverture du toit ? Pardon ? Angie reste quelques secondes perplexe. Elle n'était clairement pas en tenue pour un tel exercice et regrettait instantanément d'avoir jeter son dévolu sur une jupe crayon et une paire de talons aiguille. « On a pas vraiment le choix. » Note à elle-même, prononcée à haute voix. Elle lève les yeux au ciel, soupire. C'était ça ou rien. La liberté ou la promesse de longues heures auprès de Collins. Autant tenter le coup. Ses escarpins virevoltent dans les airs et elle observe un temps le haut de l'habitacle. « Si tu me lâches, Collins... je te tue. » Elle avait déjà promis de le faire à moult reprises, une fois de plus ne changerait rien. Angie fixe un temps son supposé adversaire. Il avait la carrure pour supporter son poids, de toute façon plume. Mais il s'agissait d'Aaron. Et elle n'avait pas franchement confiance en sa bonne volonté. « Bon... » Aaron en place, l'agent n'a pas vraiment d'autre choix que de tenter sa chance. Elle prend appui sur une jambe, l'autre reste en l'air. Angie se retrouve élevée, d'un coup, manque de se cogner. « Putain, fais gaffe ! T'as failli m'assommer ! » Toujours aussi charmante, Oswald. Ses yeux parcourent rapidement la structure, elle tente de trouver ce qui ressemble à une ouverture, ou du moins, quelque chose pouvant permettre d'ouvrir le haut de l'ascenseur. Une main posée sur l'épaule d'Aaron, pour garder l'équilibre, l'autre, occupée à chercher n'importe quoi pouvant céder sous sa force. Angie a beau faire, la chance n'était définitivement pas de son côté aujourd'hui. « Il n'y a rien du tout... » Les secondes passent. Elle n'était certes pas vraiment lourde mais sentait bien qu'Aaron ne tiendrait pas longtemps. Angie n'avait pourtant pas franchement pitié pour ses jambes. C'était son idée, après tout. « Arrête de bouger, je crois que je tiens un truc... » Sourcils froncés, la brune s'efforce de repousser ce qui lui semble être un battant, tandis qu'Aaron est sûrement en train de compter les secondes qui le séparent d'un possible écroulement.
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Aaron Collins
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyMer 19 Juil - 20:53

Il hausse les épaules, Aaron, avec sa nonchalance habituelle. Parce qu’il s’en fiche bien que Miss Oswald ne le trouve pas assez professionnel. Lui au moins n’est pas un techno-addict, ou peu importe comment on les désigne, ces accros à leurs téléphones et aux réseaux sociaux, et il sait même allumer en frottant deux pierres l’une contre l’autre. Et avec l’aide d’une flasque de whisky, aussi. Et puis, hein, elle peut parler la madame perfection, avec son téléphone qui n’a plus de batterie. A quoi il lui sert son foutu téléphone, maintenant ? A rien. Il ferme les yeux. Ne les rouvre en entendant les talons aiguilles tomber sur le sol. Il arque un sourcil. Wow, c’est une première. La grande Angela Oswald qui écoute quelqu’un d’autre qu’elle-même. Jour à noter sur le calendrier et à marquer d’une croix rouge. Aaron se promet de soumettre l’idée que ce jour devienne un jour férié – car c’est un événement important que celui-ci. « Tu vas vite en besogne, Oswald. D’ordinaire, j’invite la dame au restaurant avant qu’elle ne se déshabille. » Le sourire ne s’affiche qu’une fraction de seconde avant qu’il ne se mette en place. La faire tomber, en voilà une bonne idée. En espérant qu’elle retombe mal et se brise la nuque au passage. Voilà qu’elle le rend presque meurtrier en pensée – cette femme a un pouvoir réellement malsain sur lui. Le pied au creux de ses mains, il attend. Est-ce qu’il va tenir longtemps ? Il n’en sait rien. Il n’est pas vraiment un sportif, Aaron. Quand il la sent prête, il se relève, l’élève. Et la voilà qui râle. Il lève les yeux au ciel – mais ne fait que poser le regard sur le bas de la poitrine d’Angie. « Si seulement, » qu’il murmure entre ses dents. Il baisse la tête avant qu’elle ne lui assène un coup. Avant qu’il ne se fasse insulter, encore. Il sent le poids d’Oswald sur ses mains, ses muscles tendus. Elle prend son temps – c’est sa certitude et la phrase qui se répète dans son esprit. Et elle le fait exprès. Le temps passe au ralenti et il a les muscles du bras qui fatiguent. Ses jambes aussi. Malgré ses tentatives, il ne peut empêcher les premiers tremblements de venir rendre la position instable. Si elle se grouille pas, il va lâcher. Et elle pourra pas se plaindre. Il serre les dents. « C’est facile à dire pour toi, putain. J’sais pas si t’es au courant mais même si t’es bien roulée, t’as pas exactement le poids d’une gosse de dix ans, Oswald. » Il siffle. Persiffle. Il tente de lever la tête mais comprend que c’est une mauvaise idée. C’est le geste de trop. Il a pourtant l’occasion de voir un battant se soulever, une zone d’ombre avant qu’il ne lâche prise totalement. « Et merde. » Ses mains lâchent et, par un réflexe inattendu, il s’efforce d’attraper Oswald par la taille avant qu’ils ne s’effondrent tous les deux. Sa tête rencontre brutalement le sol de l’ascenseur, rebondit peut-être contre celle d’Oswald et laisse un gémissement de douleur s’échapper. Il reste sur le sol, face contre le toit presqu’ouvert. Leur sortie, proche et inaccessible. Il a une main toujours autour de la taille d’Oswald et, après s’être pincé le nez, il la relâche vivement. Récupère sa main abandonnée qui aurait envie de devenir baladeuse. « Tu pouvais pas être plus rapide ? » Putain de femme, qu’il se dit.
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Angie Oswald
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyMar 8 Aoû - 10:42

Aaron lui fait face, tout sourire, après cette remarque qui évidemment ne laisse pas Angie de marbre. Rester calme. Ne pas céder à la tentation, à l'envie de le frapper – pire encore, de le tuer. Ce ne serait pas digne d'une dame, que dirait sa mère. Et puis, pas vraiment discret. Mais surtout, cela tâcherait ces vêtements qu'elle affectionne tant. Et Angie n'avait pas le temps de passer au pressing, surtout pas en ce moment. Elle ne réagit pas, au final, aux quelques mots lâchés par son meilleur ennemi, préférant se concentrer sur sa tâche ô combien importante, à savoir réussir à ouvrir cette foutue porte de secours pour quitter cet ascenseur et les alentours de Collins le plus vite possible. « Faut se mettre au sport, Collins. Tu verras, ça fait du bien. » Elle a parfaitement conscience qu'il ne tiendra pas longtemps, que la chute est imminente mais, paradoxalement, elle n'en a que faire. Ce n'est pas de sa faute à elle, si le clapet n'est pas coopératif. Et si les jambes d'Aaron ne sont pas assez solides, au passage. Soudain, victoire. Le toit est ouvert et Angie lâche un cri de joie, qui se mue une fraction de secondes plus tard en un hoquet de surprise. Aaron perd équilibre, Angie prise et les deux se retrouvent dans une position pour le moins cocasse. Leurs deux fronts se cognent au passage, comme le choc du sol rencontrant leurs deux corps entiers n'avait pas été suffisant. Angie peste, lâche mille et un jurons comme elle sait si bien faire. Il lui faut quelques secondes pour remarquer la main d'Aaron logée près de ses hanches et ce bref effet que ce contact a sur sa personne. Les reproches ne se font pas attendre. « Tu pouvais pas tenir plus longtemps ? Deux secondes de plus et j'étais dehors. » Imbécile. L'anglaise se relève, frotte d'un geste sec les pans de sa jupe salis par la poussière. Remarque alors l'état de ses collants, déchirés. Et celui de son genou droit, légèrement amoché par la suite. « Fait chier. » Il ne manquait plus que cela. Certes, la plaie n'était pas béante mais simplement présente. Mais tant pis, là n'était pas le moment de s'attarder sur un quelconque bobo de dernière minute. Angie pouvait encore être à l'heure pour son rendez-vous, ou du moins, avait encore la possibilité d'y croire, maintenant que le toit était presque entièrement ouvert. Le regard rivé au-dessus d'elle, Angie tente d'apercevoir une forme humaine, ne serait-ce qu'une ombre, dont elle pourrait attirer l'attention en hurlant de toutes ses forces. Mais rien, ni personne n'apparaît. Elle observe alors les contours de cette nouvelle sortie. « Il y a rien, par-là. Je veux dire, si on sort, on se retrouve sur l'ascenseur – et après ?  » Ils étaient coincés entre deux étages, bien trop loin du premier comme du deuxième. À part grimper tels des espions et autres James Bond (ou Totally Spies, héroïnes de sa plus jeune fille), ils ne pouvaient pas faire grand chose. « Et évidemment, toujours pas de réseau. » L'écran de son cellulaire est sans appel. Elle perd patience, Angie, comme elle perd espoir. Il faut se rendre à l'évidence. Elle est bien partie pour passer encore quelques heures auprès d'Aaron Collins. Le pied.
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Aaron Collins
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  EmptyDim 27 Aoû - 17:41

Gnagna, se mettre au sport, qu’elle ose lui balancer, cette foutue bonne femme. C’est sûr qu’elle doit aimer se lever avant le soleil pour aller courir dans les rues de Manhattan, la bourge de la grosse pomme. Montrer qu’elle prend soin d’elle, qu’elle contrôle son corps et ses protéines comme elle contrôle la vie des autres. Et puis, c’est pas parce qu’il fait pas de sport lui, qu’il n’arrive pas à la porter elle. C’est son poids à elle qui pèse lourd. Qu’il sent dans les muscles de ses bras. Putain. Et quand, enfin, le nirvana semble s’ouvrir à eux, c’est la catastrophe. La scène, Aaron la voit au ralenti. Les jambes lâchent d’abord, puis le corps s’abandonne. Il entraîne Oswald avec lui, la gardant contre lui-même quand elle est empêtrée sur son corps devenu endolori par la chute. Manquait plus que ça. Il reprend la parole le premier, lève les yeux et soupire quand elle lui répond que c’est de sa faute – bien sûr que ça l’est. « Bah vas-y, la prochaine fois, essaie de porter ton poids à bout de bras et on en parlera. Comme si t’aurais pu réussir à escalader jusqu’au toit avec ta jupe serrée. » Pas que ça l’aurait dérangé, lui, de la voir écarter les jambes, en réalité. Mais il ne préfère pas y penser trop longtemps, Aaron. Il détourne le regard de la brunette, c’est plus sage pour lui. Il a mal au dos, mais il s’y fera. C’est ce dont il essaie de se convaincre. Ça passera. Après un bon verre de cognac. Il reste allongé, passe les mains sur sa nuque pour se faire un semblant d’oreiller. A ses côtés, il senti Oswald s’agiter. Vraiment pas foutue de rester à rien foutre, celle-là. « Après je te fais tomber et j’aurai la paix. » Il marmonne entre ses dents et ignore si c’est vraiment audible. Mais il s’en fout. « J’en sais rien Oswald, peut-être qu’il y a des issus de secours entre deux étages ou j’en sais rien. Dans Speed, c’est ce qu’ils font au tout début. » Non pas qu’il oserait se comparer à Keanu Reeves et encore moins à Jeff Daniels – quant à Oswald, à part faire une bonne Sandra Bullock incapable de tenir un volant droit, il l’imagine encore moins dans le rôle d’un super agent. Il ferme les yeux, se laisse bercer par sa propre respiration pendant un temps. Il apprécie le calme, le silence. Il voudrait que ça dure pour l’éternité – quoiqu’il ne cracherait pas sur un véritable oreiller plutôt que ses propres mains et un vrai matelas pendant qu’on y est. Il pourrait s’endormir. « Et si t’essayais de te détendre ? Quelqu’un va forcément finir par s’apercevoir que l’ascenseur est bloqué et ils appelleront quelqu’un. On est dans ascenseur, y a pire comme situation. » Enfin lui, il a vu pire, mais il doute que ce soit aussi le cas d’Angie. C’est que la miss-contrôle-tout a toujours vécu dans un luxe aberrant. S’apercevoir que tout le monde ne se plie pas en vingt-cinq pour son désir doit lui faire bizarre. « Sinon t’as qu’à en profiter pour jouer à Angry Birds, du moment que tu la fermes un peu. » Ne plus l’entendre. Il laisse un rictus lui échapper alors qu’il imagine Oswald s’agacer sur un jeu stupide, refusant de perdre comme elle refuse l’échec dans la vraie vie.
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MessageSujet: Re: nightmare dressed like a daydream – aaron    nightmare dressed like a daydream – aaron  Empty

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