skeletons + jace

Oh, we're only skin and bone
We don't have to be alone
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Elle ouvrit difficilement les yeux, décollant son visage de la télécommande qui avait laissé une marque sur sa joue. Elle avait enchaîné deux services au diner, ce soir-là, et n'avait même pas eu le courage de se traîner jusqu'à son lit. Elle cligna des paupières. Peut-être qu'elle avait rêvé. Ou peut-être que les coups sur la porte provenaient seulement d'une scène de FRIENDS dont les épisodes avaient défilé alors qu'elle bavait sur l'accoudoir. Elle resta un instant, oreille tendue, avant de finalement se lever et traîner le pied jusqu'à la porte d'entrée. Elle n'avait pas besoin de s'inquiéter. Elle savait qu'il était derrière la porte. Jace. Le seul qui venait frapper chez elle à deux heures du matin, sourire aux lèvres. Elle ouvrit la porte, les lèvres entre-ouvertes sur un t'as vu l'heure qui resta muet lorsqu'elle découvrit son visage. Elle ne l'avait jamais vu aussi mal en point. - Oh merde, lâcha-t-elle dans un souffle alors que son regard parcourait les traits abîmés de Jace. T'es pas beau à voir, Jace. Elle ouvrit la porte plus grand et se décala pour le laisser entrer. - Fais comme chez toi. Elle désigna le petit salon d'un geste vague de la main, il savait de toute façon où s'asseoir. Il avait l'habitude. Elle s'éclipsa sans un mot dans la salle de bain, et fouilla dans le placard pour y dénicher ce dont elle avait besoin. Elle grommelait à chaque flacon qui tombait, rattrapant de justesse la paire de ciseaux qui entailla légèrement son doigt. Elle le porta immédiatement à ses lèvres, par réflexe plus que par nécessité. Si sa maladresse était déjà légendaire, elle s'intensifiait avec la fatigue, et il lui était arrivé un nombre incalculable de fois de tomber au saut du lit, de se brûler avec son café ou d'échapper ses boucles d'oreilles dans le lavabo. Elle réapparut dans le salon avec le nécessaire et se laissa tomber sur le canapé, à côté de Jace. Elle le fixa un instant, silencieuse. Elle n'avait jamais posé de questions, quant à la raison de ses blessures. Elles étaient régulières, pas toujours aussi marquées, et les hypothèses avaient fusé dans son esprit dès le premier soir où elle avait ouvert la porte sur son visage tuméfié. Elle ne savait rien de lui, et son imagination débordante lui avait prêté toutes sortes d'identités, parmi lesquelles elle avait finalement fait son choix. Elle l'imaginait victime d'un bourreau, devoir du fric à un mec pas très net – après tout ils vivaient à Little Italy – et se faire rappeler à l'ordre de temps à autre. Mais elle n'avait jamais posé la question. Peut-être qu'elle redoutait de découvrir la vérité. Peut-être aussi, qu'elle avait un peu la trouille de s'embarquer dans des histoires compliquées. Alors elle se contentait de lui prêter du sucre et désinfecter ses plaies. Mais ce soir, c'était plus qu'une simple coupure à la lèvre et un bleu sur la pommette. Il avait l'arcade ouverte, le sang avait coulé sur sa tempe, des ecchymoses un peu partout et des entailles plus ou moins profondes entrecoupaient sa barbe de trois jours – ou plus. Elle leva les bras pour attraper son visage entre ses mains, examinant chacune des plaies avec une attention infinie. - C'est profond, à certains endroits, annonça-t-elle d'une voix certaine. Elle n'avait pas perdu la main, Maisy, de ses années d'études d'infirmière. Elle n'avait pas obtenu son diplôme, et n'avait jamais réellement pratiqué, mais ses réflexes n'avaient jamais disparus. Elle posa son pouce près de son arcade, arrachant à Jace un léger sursaut. - Désolée. Elle recula un instant, avant d'entreprendre quoi que ce soit d'autre, et plissa les paupières. - C'est arrivé quand ?

you're ripped at every edge
but you're a masterpiece
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Une droite dans les côtes, une gauche en plein visage, les coups semblaient venir de toute part sans que Jace ne puisse les bloquer. Quoi que, ce n’était pas vraiment son intention en engageant le combat, d’en sortir indemne. Plus il avait mal, mieux c’était. Comportement dangereux et nocif, mais il se disait que c’était le prix à payer. Il savait, il ne faisait pas le poids contre son adversaire, mais au cours des dernières semaines, ceux contre qui il se battait ne lui rendaient que deux ou trois coups tout au plus, rien qui n’était suffisant pour étancher son besoin de souffrir. Ce n’est que lorsque Jace tomba au sol que l’autre cessa ses attaques. Il ne saurait dire combien de temps il fallu avant qu’on l’aide à se relever, sa notion du temps étant quelque peu perturbée, mais il resta allongé sur le sol un moment. C’était sans doute mieux ainsi parce que son corps n’était pas trop douloureux dans cette position, recroquevillé sur le bitume. Par contre, lorsqu’il se redressa, il senti chaque muscle, chaque nerfs s’éveiller et lui fit souffrir le martyr. Pourtant, il resta stoïque. Ça va. Qu’il répéta à quiconque voulait l’entendre. Sur le chemin du retour, un bon samaritain qui avait bien vu que Jace n’était pas au sommet de sa forme voulu le reconduire à l’hôpital, geste qu’il apprécia, mais déclina. Il avait sa propre infirmière à littéralement deux pas de chez lui. Enfin, il avait fait d’elle sa propre infirmière, qu’elle l’ait voulu ou non. C’était toujours chez elle qu’il terminait, peu importe l’heure, lorsqu’il était blessé, c’était toujours à sa porte qu’il venait frapper. Alors, Jace traina sa carcasse jusqu’à son appartement, gémissant lorsqu’il bougeait trop rapidement ou trop brusquement, ses côtes le faisant affreusement souffrir. Arrivé devant le building, il s’adossa au mur pour inspecter l’ampleur des dégâts. Il n’avait pas pris la peine de s’arrêter quelque part, trouver un miroir et s’y regarder. Pas le temps. Soulevant son t-shirt, il remarqua quelques ecchymoses sur ses côtes et une petite entaille tout juste en haut de son bassin. Poussant un soupire, il remit son t-shirt en place, couvrant toute trace de ses blessures et monta finalement les escaliers qui le menèrent à l’appartement de Maisy. Et à chaque marche, il se maudissait de vivre au second étage. Lorsqu’il arriva finalement devant sa porte, il se stoppa, s’autorisant à reprendre son souffle parce que la douleur lui avait coupé pendant quelques secondes, avant de finalement frapper à sa porte. Il s’attendait à ce qu’elle lui lance une réplique parce qu’il l’avait sans doute réveiller vu l’heure, mais sa réaction fut tout autre et aida Jace à réaliser dans quel était il était. T'es pas beau à voir, Jace. Ses intentions et désirs s’étaient réalisés alors. Il y avait au moins un peu de positif pour lui dans tout ça. Alors, un mince sourire discret se dessina sur son visage tandis qu’il entra dans l’appartement. Il attendit qu’elle lui dise de s’installer plus par politesse qu’autre chose parce que c’était la même routine à chaque fois. Alors il prit sa place, comme toujours, sur le canapé et l’attendit bien sagement pendant qu’elle allait chercher le nécessaire pour le soigner. C’est profond à certains endroits. Il ne dit rien, ne bouga pas pendant qu’elle l’auscultait. De toute façon, il le ressentait. Il tenta de rester de marbre, mais grimaça, laissant échapper un petit gémissement lorsqu’elle posa son pouce près de l’entaille sur son arcade. Il n’était pas du genre à ce plaindre à la moindre petite douleur, mais cette fois, il avait l’impression que son corps entier le faisait souffrir, que chacun de ses nerfs était à vif. Il faut dire, il l’avait bien cherché et, aussi malsain cela puisse être, c’était son but au fond. Masochiste, voilà ce qu’il était devenu. C'est arrivé quand ? Il avait eu peur, une fraction de seconde, qu’elle lui demande comment. Ça, il n’aurait pas pu lui dire. Quoi qu’il n’était pas très doué avec les estimations de temps ce soir non plus. Il y a deux heures, je pense. Je ne suis pas très doué avec les estimations de temps. Qu’il lance un peu à la rigolade, même si au fond, c’est la vérité. Une veine tentative d’alléger un peu l’atmosphère qu’il sent déjà un peu lourd.

Près d'eux les images silencieuses de la télévision projetaient des ombres sur le mur. Situation habituelle. Il frappait en plein milieu de la nuit, elle ouvrait la porte, sans surprise, puis le rejoignais dans le salon pour examiner ses blessures. C'était presque un réflexe, désormais, et il lui arrivait parfois de se réveiller à deux heures du matin, tendant l'oreille au cas où il frapperait. Elle secoua doucement la tête. Elle voulait lui faire la morale. C'était son côté trop protecteur, qui laissaient glisser les remontrances jusqu'à ses lèvres. Mais elle ne disait rien. Ça n'était pas son rôle. - Et t'as rampé pendant deux heures jusqu'ici ou t'es allé prendre un verre avec le gars qui t'as tapé dessus ? Elle sourit, un demi-sourire en coin. Presque ironique. Elle détestait la violence, Maisy. Mais à ses yeux, Jace était une victime. Pas un attaquant. Elle le devinait au peu de blessures de défenses qu'elle voyait. Elle aurait préféré qu'il lève les poings, protège au moins son visage. Parce que plus le temps passait, plus les blessures devenaient graves. Elle désigna son torse du doigt. - Enlève ton t-shirt. Et parce qu'elle savait qu'il ne manquerait pas de placer une remarque douteuse, une punchline de dragueur de bar entre deux grimaces de douleur, elle ajouta : - Je dois examiner tes côtes. S'il en avait de cassées, elle ne pourrait pas faire grand-chose, et son désinfectant sera inutile. Elle le traînerait à l'hôpital de force s'il le fallait. Elle attendit patiemment qu'il retire son t-shirt, et plaça ses deux mains sur ses côtes, sans même s'assurer qu'elles soient chaudes – et elles étaient toujours froides. Il s'agitait, alors qu'elle laissait ses doigts glisser le long de ses os et de l’ecchymose terriblement laide qui lui vrillait le côté droit. - Arrête de bouger. Elle appuyait doucement sur ses côtes, le front plissé par la concentration. Peut-être qu'elle prenait tout ça au sérieux, finalement. Peut-être qu'au lieu de le renvoyer balader, elle le laissait entrer parce que soigner les autres avait toujours été une seconde nature. Elle releva le nez pour regarder son visage. - Tu veux de la glace, pour ta mâchoire ? Elle n'attendit pas qu'il réponde et contourna le canapé jusqu'au frigo, et ouvrit le freezer. - J'ai seulement des petits pois, désolée. Elle vint s'asseoir de nouveau près de lui et tendit le sachet de légumes surgelés. - Tiens, mets ça dessus. Et arrête de gigoter s'il te plaît, j'ai pas terminé avec tes côtes. Elle replaça ses mains à l'endroit du bleu, doucement car craignant de lui faire mal, et appuya légèrement sur une côte. - Elle est fêlée. Je crois. Tu devrais aller voir un médecin, pour ça au moins. Elle se redressa, arrêtant son regard sur son visage un instant. Le sang séché qu'elle n'avait pas encore nettoyé, le bleu sous son œil, le sac de petits pois sur sa mâchoire. Elle échappa un léger rire, presque nerveux, et secouant doucement la tête. - Comment tu peux être aussi détendu, en étant dans cet état-là ?

you're ripped at every edge
but you're a masterpiece
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La question que lui posa Maisy arracha un sourire à Jace, non sans le faire un peu plus souffrir. Deux heures, c’était sans doute exagéré, mais à voir l’état dans lequel il était, c’était sans doute compréhensible que les minutes qui aient suivi ce combat lui aient semblées plus longues qu’elle ne le furent en réalité.  Je suis resté au sol un moment. Déclara-t-il, perdant alors toute envie de rire. Et puis, me relever s’est avéré être une tâche plus fastidieuse que je ne l’aurais cru. C’était sans compter qu’il avait du trainer sa carcasse jusqu’ici, ce qui n’avait pas été une mince affaire non plus. Le souffle court, le corps endolori, désorienté, ç’a s’était avéré être plus qu’une simple marche, plus que le trajet habituel qu’il pouvait faire les yeux fermés. Enlève ton t-shirt. Chassez le naturel et il revient au galop. Il la regarda, un sourire en coin et, avant même qu’il n’ait plus dire quoi que ce soit, elle enchaina, lui disant qu’elle devait examiner ses côtes. À croire qu’elle commençait à bien le connaitre malgré que leurs conversations n’aient jamais été des plus personnelles. Non sans difficulté, Jace se plia à la demande de Maisy et retira son t-shirt qu’il laissa tomber au sol. Malgré la douleur provoquée par l’examen de la brunette, ses mains froides sur sa peau qui lui semblait brulante lui conférèrent un certain réconfort, bien que de courte durée puisqu’à la moindre pression sur ses côtes, son corps se contractait, réagissant à la douleur. Les yeux rivés sur ces mains expertes, il posa son regard sur Maisy lorsqu’elle lui offrit de soulager la douleur de sa mâchoire. Il voulu refuser, mais elle ne lui en laissa pas le temps, elle qui se leva à l’instant même où elle termina sa phrase. Pilant sur son orgueil, lui qui disait pouvoir endurer la douleur, il prit le sac qu’elle lui tendit et le posa sur sa mâchoire. Malgré ses remarques quant à ses mouvements trop fréquents, il ne dit mot et se contenta de la laisser faire. Lorsqu’elle lui suggéra d’aller voir un médecin pour sa côte fêlée, il secoua la tête. Il détestait les hôpitaux et puis, si cette côte fêlée lui provoquait une douleur qui durerait pendant quelques jours, c’était une bonne chose. Parce qu’elle avait souffert si longtemps en silence, quelques jours, quelques semaines pour lui, c’était une mince affaire, un prix encore trop bas à payer. Il fronça les sourcils lorsqu’elle laissa échapper un léger rire, un peu vexé qu’elle rit de lui. La question qui suivit le pris par surprise, mais la réponse quitta ses lèvres en une fraction de seconde. Peut-être le prenait-elle pour une victime, mais il n’en était pas une. Parce que je l’ai mérité, peut-être. Qu’il répond simplement à demi voix, sans s’étendre, sans s’expliquer. Il ne voulait pas. Ce n’était pas important non plus. Il jugeait la raison de ses blessures comme un détail minime, futile qui ne valait même pas la peine d’être mentionné. Et puis, de toute façon, que penserait-elle de lui si elle venait à savoir, s’il lui avouait qu’il recherchait la douleur? Sans doute le prendrait-elle pour un fou. Peut-être qu’il l’était, au fond.

Elle pouvait entendre d'ici les craintes de sa mère. Maisy, le cœur sur la main, tendue à ceux qui en avaient besoin, sans questions, sans conditions. On lui avait toujours dis de faire attention, de ne pas faire confiance à n'importe qui. De se renseigner, avant d'agir. Mais elle était comme ça, depuis toujours, spontanée et généreuse, incapable de se méfier de qui que ce soit. Jace n'était pas n'importe qui, au final. Il était le voisin. Mystérieux, presque inconnu, certes. Mais ils partageaient un palier, ça instaurait une confiance immédiate. Elle aperçut son sourire en coin lorsqu'elle lui ordonna de retirer son t-shirt, mais aucune remarque ne franchit ses lèvres. Il était dans un sale état, sacrément amoché, et elle se sentait ridicule, avec ses compresse et son spray désinfectant. Mais elle n'était pas médecin. Pas infirmière. Elle aurait pu l'être, mais la vie en avait voulu autrement. Ses gestes étaient des restes de son apprentissage, des réflexes qu'elle avait acquis et pensait avoir oublié avec le temps. Elle pinça les lèvres, silencieuse. Elle mourrait d'envie de poser des questions, ne le ferait pas, parce que sa politesse empiétait sur sa curiosité. Elle serra les mâchoires en l'imaginant au sol, tabassé sans relâche par une bande de voyous qu'il aurait croisé dans une rue. Elle releva finalement les yeux sur son visage, à moitié planqué son le sac de petits pois. Il avait le regard vague, sans doute encore sous le choc de la bagarre, mais cette expression toujours taquine, un demi-sourire en coin qui paraissait presque un masque, aujourd'hui. Il le méritait. Elle échappa un léger rire. - Personne ne mérite ça, affirma-t-elle en tendant le bras pour attraper sa trousse de secours. - Tu devrais apprendre à te défendre. Ou au moins à lever le bras. Histoire de pas finir en bouillie. Elle versa un peu de désinfectant sur une compresse pliée et leva le bras pour l'appliquer sur son front, et nettoyer délicatement la première coupure. - Je comprends pas pourquoi les gens veulent tout résoudre avec les poings. Elle parlait pour parler, pour elle-même plus que pour faire la discussion. Elle détestait l'injustice. Elle détestait la violence encore plus. - C'est tellement… Lâche ? Idiot ? Elle nettoyait sa tempe, le front plissé par une petite ride entre les sourcils, parce qu'elle était toujours d'une concentration extrême lorsqu'elle soignait les gens – lorsqu'elle le soignait. Elle haussa les épaules, changeant de compresse. - Tu me dis, si j’appuie trop fort. Ses gestes étaient précis, presque professionnels, rapides mais délicats. Elle aurait fait une excellente infirmière sans doute. Mais elle prenait les patients trop à cœur, sans doute. Ça lui aurait porté préjudice, à la longue, de s'attacher à chaque personne dont elle pansait les blessures. Les compresses sales s'accumulaient sur la table basse. Il avait saigné plus qu'elle ne l'aurait pensé. La terre de la rue s'était incrustée dans certaines des plaies, et elle devait presque s'y acharner pour être certaine que rien ne s'infecte. - Tu devrais vraiment aller voir un médecin. Pour ta côte. C'est vraiment moche, et je peux pas faire grand-chose, malheureusement. Elle se sentait presque coupable, Maisy, elle aurait voulu pouvoir le soigner, réellement, mais elle n'était qu'une serveuse, à moitié réceptionniste dans un hôtel dans lequel elle n'aurait jamais les moyens ne serait-ce que de s'offrir la brosse des toilettes. Elle posa sa main libre sur sa joue, pour tourner son visage doucement, et s'attaquer à une autre plaie. - Tu devrais aussi penser à appeler le travail. Et prendre un ou deux jours de repos forcé. Elle s'arrêta un instant, réalisant soudainement qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'il faisait dans la vie. Elle sourit à cette pensée, et secoua doucement la tête. - Tu travailles dans quoi, déjà ? Il avait dû le lui dire, un jour. Mais elle avait l'esprit volatile, et l'attention légère. Elle oubliait les détails, souvent. Mais pas les visages.