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 JEDEDIAH - You shouldn't be here alone

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MessageSujet: JEDEDIAH - You shouldn't be here alone   JEDEDIAH - You shouldn't be here alone EmptyDim 27 Nov - 11:06


You shouldn't be here alone.
Un groupe de loups, c'est une horde.
Un groupe de vaches, c'est un troupeau.
Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons.

New-York. La fameuse ville qui ne dort jamais. Si vous saviez comme c'est vrai, finalement. Toujours quelqu'un qui traîne, ces transports qui ne s'arrêtent jamais et circulent vingt-quatre heures sur vingt-quatre... Toujours du mouvement, sans cesse. Des lumières, des ivrognes, des groupes de jeunes, des solitaires, des bandes de voyous, des jeunes filles apeurées qui serrent leur sac à main sous leur bras frêle.. Des junkies, des insomniaques, des travailleurs de nuit, des travailleurs de jour.. Si vous vous promenez à New-York, il est pratiquement impossible de ne croiser personne, même au petit matin...

Asher avait eu des rendez-vous toute la nuit sur Manhattan. Il était rare qu'il s'y rende, bien que ce soit finalement le quartier d'à côté, parce qu'il avait toujours cette impression de ne pas être à sa place, d'être regardé de haut, d'être jugé. Mais la plupart de ses acheteurs venaient des beaux quartiers, le fameux « Upper East side », et s'il préférait que les gens se déplacent à Brooklyn, il ne pouvait pas se permettre non plus de refuser un client... Surtout pour ce genre de commerce.

Ce soir-là, il avait pris le métro pour rentrer, espérant arriver rapidement chez lui. Ses insomnies habituelles semblaient l'avoir abandonné, ce soir-là, et il ressentait une grande lassitude. Lorsqu'il sortit de la bouche de métro, il s'alluma une cigarette et observa les gens autour de lui. Il était 4h00 du matin et cette partie de Brooklyn était généralement peu fréquentée à cette heure. La place était éclairée et quelques jeunes étaient regroupés autour d'une chaîne Hi-Fi. Expirant la fumée bleutée, Ash' se dirigea vers une des petites ruelles qui raccourcissait son chemin de quelques minutes.

Lorsqu'il approcha, il entendit la voix, grave et violente, d'un nouveau petit caïd du quartier qu'on surnommait « The new king ». Cela faisait des mois que ce petit con tentait de traumatiser les gens pour « régner » sur Brooklyn. Non seulement, il s'était trouvé un surnom culotté et ridicule, mais en plus, il s'y prenait si mal que les gens vivaient dans la peur et même les gens de sa bande le redoutaient et attendaient une occasion pour le trahir et partir bien loin de lui. Asher voulait le remettre à sa place depuis qu'il avait entendu les différentes agressions et les différents délits qu'il avait commis. En somme, il voulait lui montrer qu'il n'était le chef de rien du tout... Et ça tombait bien, qu'il le débusque dans cette petite ruelle ! Surtout qu'apparemment, il s'en prenait, encore à un pauvre innocent qui n'avait rien demandé. De loin, Ash observa la scène pendant quelques instants. Le jeune homme qui avait été pris comme cible était bien habillé. Un joli costard, apparemment... Autour de lui, le fameux « New King » et trois de ses petits copains, aussi courageux qu'intelligent... C'est vous dire ! Ils poussaient le jeune homme à tour de rôle en ricanant, alors que le soit disant chef proférait des menaces de mort et des injures à tout va, sans pour autant en venir aux mains. La victime ne semblait pas vouloir se défendre, ce qui surprit Ash.

Comment pouvait-on espérer rester passif dans ce genre d'altercation et s'en sortir indemne ? Il attendit encore un moment, dans l'ombre... Non pas qu'il voulait laisser cette bande de petit con blesser trop gravement le bouc émissaire qu'ils avaient choisi mais parce que, au fil des années, il avait fini par comprendre que le meilleur moment pour intervenir et le moment où les agresseurs ne s'y attendent pas du tout. Lorsqu'ils sont trop concentrés par leurs gestes pour se concentrer sur l'extérieur de la scène.


black pumpkin
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Jedediah Gaffney
ask no questions, you'll hear no lies
Jedediah Gaffney

messages : 1073
pseudo : vespertine (nawal)
face, © : Aidan Turner, ©BLINDNESS (av) perséphone (sign), Hathaways (gifs)
double compte : lew, neelam, dallon, remi.
âge : thirty three.
statut : head over heels for april.
métiers/études : conductor for the new york philharmonic orchestra. cello player.
logement : a loft in brooklyn with his sister.
guilty pleasures : dancing on his own, rapping, reading french books, watching thrillers with a bag of popcorn.
bucket list : take a look at the next score.

- me and the city
carnet d'adresses:
disponibilité rp: open bar (april, maebh, salim)

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MessageSujet: Re: JEDEDIAH - You shouldn't be here alone   JEDEDIAH - You shouldn't be here alone EmptyLun 28 Nov - 1:23



I’m just a problem that
doesn’t want to be solved

A la sortie du concert, tu n'aurais pas dû rester. Tu ne le fais jamais. Généralement, tu attends d'avoir salué à plusieurs reprises, remballes tes affaires dans les vestiaires et sors avant même que le public n'ait entièrement vidé les lieux. Cette fois, ils t'ont eu. A vrai dire, c'est parce qu'April était là que tu as cédé lorsque l'on t'a demandé de rester pour un verre. Pour une fois. C'était votre dernière représentation de ta sélection de morceaux de Saint-Saëns, sans doute se sont-ils dits que tu pouvais faire une exception sachant que tu n'avais plus à travailler ce soir. Sur un sourire presque encourageant de la belle violoniste, tu as accepté tout en te demandant dans quoi tu t'embarquais. Evidemment, après quelques tournées auxquelles tu n'as même pas touché, les langues se délient et les questions, principalement à ton sujet, fusent. Bien sûr, tu as tendance à intriguer les membres de l'orchestre. Tu ne parles jamais de toi, ce soir ne fait pas exception. Tu parviens systématiquement à détourner le sujet, et ce même lorsqu'April vous quitte et que les questions se portent donc sur elle. Sur vous, sujet dont tu n'as de toutes manières pas grand chose à dire. « Je dois vraiment y aller », finis-tu par parvenir à caser, et tu te lèves avant qu'on ne trouve encore le moyen de te retenir. « Bonne fin soirée. » Ou matinée, vu l'heure. Tu retrouves le chemin du métro, et te glisses paresseusement dans la rame allant jusqu'à Brooklyn.

Lorsque tu parviens dans les ruelles dites raccourcis de ton quartier, tu t'attends à croiser les habituels camés, voire une ou deux petites brutes auxquelles tu ne prêteras pas attention. Tu as entendu parler du new king, mais autant dire qu'il t'effraie autant qu'il t'intéresse. S'il a eu l'idée de se donner ce genre de surnom, il ne tiendra pas longtemps en ville, personne n'aime les petits prétentieux. On en a beaucoup parlé ces derniers mois, et tu ne l'avais toujours pas croisé. Sans doute car tu n'es jamais de sortie à quatre heures du matin. Tu n'aspires d'ailleurs qu'à retrouver ton lit, qui se trouve à trois rues d'ici, lorsque le fameux gosse apparaît. Tu as présentement dans les vingt dollars sur toi, presque rien, et tu as beau ne pas y tenir tu ne comptes pas les lâcher aux mains d'un con du genre. Si, il y a quelques jours seulement de cela, tu offrais sans problème ton argent à une voleuse, les situations sont bien différentes. Bon, d'accord, pas extrêmement différentes, mais Sierra ne s'est montrée ni violente ni menaçante -vu sa taille, on dira que cela lui était tout simplement impossible. Aujourd'hui aussi, tu domines légèrement les quatre petites racailles qui se pressent autour de toi, mais sans doute ton costume te fait-il passer pour un homme d'affaires tout ce qu'il y a de plus facile à impressionner.

Tu n'es pas au mauvais endroit au mauvais moment, tu te trouves dans ton quartier, celui que tu as choisi il y a déjà quatorze ans de cela, et surtout tu as connu ce genre de situation plus d'une fois dans ta vie. Avant même d'atterrir sur le sol américain. Et tu as appris à te défendre, seul, lorsque tu échappais à la surveillance de ta mère et te retrouvais dans les quartiers moins fréquentables de Dublin. C'est là que tu as passé le plus de temps durant ton adolescence, avec ceux à qui ton père n'envisageais même pas de serrer la main. Disons que les injures et les menaces, tu en as eu ton lot, et que ton apparence de ce soir est en totale contradiction avec tes capacités. Si tu te laisses d'abord faire, puisque tu es trop intelligent que pour frapper le premier, tu ripostes immédiatement lorsqu'un coup de poing se perd et atterri sur ta mâchoire. Les choses s'enchaînent rapidement, c'est l'escalade. Tu rends le coup, plus violemment, moins hésitant. Ton coude rencontre ensuite le menton du chef auto-proclamé de la bande, tandis que tu prends un coup de genou bien placé mais peu douloureux. Cependant, tu grognes, te pliant en deux, et c'est le moment que choisi celui qui semble être un parfait inconnu pour te prêter main forte. Tu te redresses, cognes deux ou trois fois de plus sur tu ne sais trop qui, ramasses un nouveau coup de poing puis vois disparaître les quatre types. Tu regardes à peine ton associé: les mains sur les rotules, tu reprends lentement ton souffle, avant de cracher du sang.
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MessageSujet: Re: JEDEDIAH - You shouldn't be here alone   JEDEDIAH - You shouldn't be here alone EmptyLun 28 Nov - 18:35


You shouldn't be here alone.
Un groupe de loups, c'est une horde.
Un groupe de vaches, c'est un troupeau.
Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons.

Lorsque l'altercation devint plus violente et que le jeune homme reçut une droite bien placée au visage, Ash décida que le moment était venu de sortir de l'ombre. Il s'approcha à grand pas, sans rien dire et frappa le premier qui était à sa portée. « C'est quoi ce bordel ? T'es qui toi ? » Ah voilà... Ce petit nouveau, ça devait être le seul à pas être au courant de l'existence d'Asher. Ce dernier ricana en toisant le caïd, alors qu'un de ses hommes de main était à terre, se tenant le visage entre les mains. Un des autres avaient déjà pris la fuite en jurant. Quant au troisième, il essayait tant bien que mal de se protégrer des coups du petit jeune qu'ils avaient agressés. Asher fut surpris de constater d'ailleurs les différentes techniques que le type en costard utilisait. Il était, comment dire... Impressionné. Peut-être parce qu'il ne s'attendait pas du tout à ça..

Asher se rapprocha du chef de bande en le toisant d'un regard mauvais. Il fit craquer ses phalanges dans la paume de sa main en répliquant, d'un air amusé : « T'es sérieux, petit ? Tu ne sais pas qui je suis ? » Le teint blafard, l'agresseur tenta de faire face, mais sa voix trahissait désormais son mal aise. « M'en fiche, connard... Barre-toi, t'es pas concerné. » Asher ricana de plus belle, d'un rire froid, cruel presque. « Me barrer ? Tu n'as donc vraiment aucune idée, petit... » Le coup de couteau partit sans même qu'Asher puisse s'y attendre. Le con avait sortit sa lame et, bien que tremblant comme une feuille, avait réussi à entailler le buste de son adversaire. Ce qui mit notre Mister Barton dans une rage peu contrôlable. D'un geste vif et inattendu, il attrapa le poignet de son agresseur et lui retourna le bras, avant de le plaquer violemment contre le mur qui se trouvait à proximité. Un bruit sec de nez cassé résonna contre les parois humides de la ruelle. « Tu t'es attaqué à la mauvaise personne. »

Lorsqu'il avait relâché son emprise, les agresseurs avaient pris la fuite vite fait bien fait, en jurant. Asher se courba légèrement, ne se souciant plus du tout du jeune homme haletant derrière lui. Il porta sa main à sa plaie en jurant puis soupira. La respiration de l'inconnu se calmait petit à petit, à mesure que les palpitations de leur cœurs ralentissaient. Asher ne put s'empêcher de lâcher un rictus un peu nerveux en se retournant vers lui et, étonnamment amical, il s'adressa à son "compagnon de misère". « ça va, mec ? Plus de peur que de mal ?»

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MessageSujet: Re: JEDEDIAH - You shouldn't be here alone   JEDEDIAH - You shouldn't be here alone EmptyDim 18 Déc - 0:03




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T'énerver, sortir de tes gonds, te battre, on le voit rarement. Il te semble qu'à New York, personne ne te connait sous ce jour. On peut le deviner, en faisant bien attention. Il arrive que tu te trahisses, mais c'est infime, presque indécelable. Les gens ont tendance à se dire que tu es un gentil petit gars aisé et se voulant discret, un peu farouche et qui pourrait tout aussi bien être muet tant on l'entend peu, mais certainement pas violent. Certainement pas bagarreur. Ce doit être ce que se sont dits tes assaillants, que tu n'avais rien de quelqu'un de dangereux. Il est vrai que tu n'es pas hostile, que tu ne fais pas vraiment peur. Tu caches bien ton jeu, sans doute est-ce là ce qu'il y a d'effrayant. Avec un homme en apparence dangereux, on sait à quoi s'en tenir. Avec un homme comme toi, tout peut arriver et personne n'aura rien vu venir. Tu ne fais rien pour, ni contre, c'est dans ta nature. Les Irlandais le savent, eux. L'Irlande te connait, la presse y a veillé, de quoi ternir l'image du sénateur Gaffney. Ton pauvre père, il aura eu sa vengeance.

Lorsqu'une droite s'est écrasée sur ta mâchoire, tu n'as pu t'en empêcher, tu as riposté. En quatorze ans, rares furent ce genre de dérapage. Tu sors peu du personnage, ne t'écartes pas de l'image que l'on se fait de toi. Mais, tout comme tu es incapable de te taire lorsque tu entends des conneries, tu ne parviens pas à te contenir lorsque tu es témoin d'une agression de n'importe quelle sorte. Alors en tant que victime, tu ne peux que t'en donner à cœur joie -si l'on peut dire. Un parfait inconnu décide de se joindre à toi, sans doute poussé par le même instinct débile de justicier. Evidemment, son intervention trouble le chef de bande. Chez toi, la surprise dure un quart de seconde, le temps de voir de quoi il retourne, mais tu n'as pas l'occasion de te pencher sur la question du qui sachant que tu es au milieu d'une bagarre. Tu entends vaguement la discussion des deux caïds, mais autant dire que tu trouves peu d'intérêt à cet échange d'intimidation. Ils règlent de toute évidence un différent qui n'a plus rien avoir avec toi.  Tout prend rapidement fin, comme quoi à deux contre quatre c'est tout à fait jouable.

Vous reprenez votre souffle, chacun de votre côté, réalisant peut-être seulement de quoi vous vous êtes tirés. Ou plutôt, à quel point la menace était dérisoire puisqu'elle s'est évanouie aussi rapidement qu'elle était apparue. Tu aimes à imaginer qu'ils y réfléchiront désormais à deux fois avant de s'en prendre à quelqu'un. Aussi, tu retires une certaine fierté, un peu honteuse, à n'avoir presque rien perdu de ta forme d'antan. Tu ne te bats plus tous les jours, loin de là, mais tu en es encore capable. Une vois se fait bientôt entendre, et tu te redresses pour pivoter vers l'homme. « Ça va. Merci pour l'intervention, j'avoue que vous m'avez bien aidé. » A tel point que ton ego ne t'empêche pas de le dire. Sans doute t'en serais-tu tiré seul, mais pas à aussi bon compte. Ton regard tombe sur la main de l'inconnu, appuyé contre son torse. « Merde, vous êtes blessé ? »
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