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 (ariane) never let me go

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(ariane) never let me go Empty
MessageSujet: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:24


“sometimes i feel like throwing my hands up in the air 'cause i know i can count on you”
©️hollandhunts, florence + the machine / featuring mary-elizabeth winstead

Ariane Rowe

30 ans|$$$|institutrice|outsiders

origines et nationalité: est née à Saint-Irénée, dans le comté de Charleroix au Québec, d'un père canadien et d'une mère française. Rien de bien extraordinaire. Elle a obtenu la double nationalité canado-américaine il y a deux ans
à new york depuis: trois ans et demi, et elle ne s'y fait toujours pas. Cependant, elle tient à élever son neveu dans la ville favorite de sa défunte grande soeur.
orientation sexuelle: elle a toujours été attirée par les hommes, mais elle est du genre ouverte et refuse d'entrer dans une catégorie bien précise. L'amour, un coup de foudre, ça ne se contrôle pas. Homme ou femme. Alors si une femme venait à lui taper dans l’œil, elle ne serait pas plus perturbée que ça. YOLO.
situation amoureuse: en couple, avec Edwin. Il est entré dans sa vie quand elle s'y attendait le moins, dans une période de deuil affreusement douloureuse. Elle emmenait son neveu chez le pédiatre, un certain docteur Oskar. Vous connaissez la suite... Ariane lui est extrêmement reconnaissante de prendre soin de Keith comme s'il était son fils..
quartier de résidence: greenwich village, le quartier qui lui offre le petit côté nature et tranquille dans cette ville immense
type d'habitation: une maisonnette de charme de style anglais qu'elle adore, dénichée par Edwin.
caractère: Souriante - même quand elle n'a pas le moral. C'est le genre de personne qui vous offrira toujours un sourire même si vous êtes un parfait inconnu. Taquine - difficile pour Ariane de ne pas taquiner ceux qu'elle aime, de faire un trait d'humour. Elle aime la vie, elle aime rire et tout est bon pour plaisanter. Simple - elle déteste la démesure et évite le superflu. Elle préfère un repas carbonisé par le talentueux cuistot qu'est Edwin avec un verre de vin pour sauver le coup, plutôt qu'un dîner hors de prix dans un restaurant bourré de gens prétentieux. Chaleureuse- celle qui vous traite comme un ami de longue date, qui n'a pas honte de serrer quelqu'un dans ses bras. Un rayon de soleil. Ouverte d'esprit et curieuse - Toujours en quête de savoir, elle adore découvrir de nouvelles choses, de nouvelles cultures, le mode de vie des gens, leurs opinions et vous écoutera toujours avec cet air béat d'admiration lorsque vous partagerez vos connaissances. Elle n'est pas du genre à juger les différences de certains, bien au contraire. Dévouée et généreuse - elle fait toujours passer les besoins de ses proches avant les siens. Elle fait tout son possible et donnerait tout pour rendre les gens heureux, c'est tout ce qui compte pour elle. Pacifiste - la violence, la cruauté, la haine, elle déteste. Elle ne veut pas de négativité autour d'elle, de gens mal intentionnés et pardonne rarement ces comportements. Sensible - parce que malgré les apparences, Ariane souffre de la disparition de sa grande sœur même si elle tente de le cacher pour ne pas se lamenter et agacer. Peureuse - Ariane, même si elle est très cool la plupart du temps, vit avec cette crainte permanente de perdre ceux qu'elle aime. Elle ne parvient pas à s'en défaire. Manque de confiance en elle - Ariane veut toujours bien faire et a très souvent peur de décevoir. Réservée - Si elle n'est pas du genre à cacher ses émotions positives et n'hésite jamais à dire ce qu'elle pense, Ari a malgré tout tendance à trop intérioriser. Elle parle difficilement de ses états d'âmes, de ce qui l'affecte ou la blesse trop profondément. Depuis la mort de sa soeur, elle tente de dédramatiser et a tendance à estimer que ses problèmes n'en sont pas vraiment. Elle se dit qu'elle est en bonne santé et heureuse, qu'elle n'a donc pas à se plaindre. Rêveuse - Si parfois rêver un peu fait du bien, Ariane reconnait qu'elle se perd un peu trop dans ses rêveries parfois. Son envie de voir le monde changer, d'imaginer mille scénarios pour y parvenir a tendance à la rendre quelque peu naïve. Rêver, se projeter est quelque chose de bien selon elle, mais elle sait que son côté bisounours peut lui nuire.

gimme more: Adore le vintage, tout ce qui est ancien. Fascinée par les vieux ouvrages, les brocantes et antiquités. + Elle adore bouquiner et lit tout ce qui lui tombe sous la main. + Achète beaucoup trop de disques et de livres. Elle doit avoir une vingtaine de livres non lus, à force d'en acheter dès qu'elle sort. + A du mal avec la technologie. Elle n'allume la télé que pour regarder des films. Elle trouve toute cette technologie superflue et déteste voir les gens greffés à leurs téléphones. Ariane n'est pas technophobe -puisqu'il faut bien vivre avec son temps, mais presque. + Elle est végétarienne. + Adore les animaux et a déjà été bénévole dans des refuges. Elle est très investie dans la protection animale. + A trouvé un perroquet dans une poubelle à son arrivée à NY, elle l'a emmené chez un vétérinaire et a trouvé le moyen de l'adopter. Il se promène dans la maison ou passe le plus clair de son temps sur la tête ou l'épaule d'Ari. + Très branchée nature, elle ne se fait toujours pas à la vie en ville. Sa petite ville natale québécoise lui manque. + Sait jouer du piano et écrivait beaucoup de poèmes durant son adolescence.


welcome to new york

Tes parents ont divorcé très tôt et on ne peut pas dire que cette séparation t'ait affectée plus que ça. Tu devais avoir quoi, cinq ans quand ils ont décidé de mettre fin à leurs dix-huit années de mariage. Ta grande sœur avait été plus touchée que toi, parce qu'elle entendait et comprenait les disputes. L'adultère, mot qu'elle avait consulté dans le dictionnaire. La rancune d'une femme bafouée, les remords d'un père de famille qui avait été séduit par une femme plus jeune… Tout volait en éclat. Cet équilibre, cette bonne humeur, cette harmonie au sein de la famille Rowe. Famille aimée de tous, enviée parfois. Tout était parti en fumée. Alors, Diane, de sept ans son ainée avait du mal à encaisser. Toi, tu as été épargnée du côté dramatique de la chose. Tout ce que tu savais, c'était que « ce sont des choses qui arrivent. Parfois, on s'aime, mais il faut se séparer. Les choses changent, mais pas notre amour pour toi et ta sœur. Rien ne changera, tu vas avoir la même vie chez papa que chez maman, d'accord ? ». Et ce petit speech accompagné d'un sourire et d'une bise avait été suffisant. Papa et maman se séparaient parce que c'était inévitable, mais ce n'était pas la fin du monde. Comme tu entendais dire si souvent : c'est la vie. C'est ta mère qui eut la garde de ta sœur et toi, ton père ne pouvant vous voir d'une semaine sur deux et pendant les vacances. C'était un peu confus dans ta tête à vrai dire, tu ne comprenais pas pourquoi ton père se retrouvait seul une semaine sur deux, parce qu'il avait toujours été formidable avec toi. La vie sans lui était sacrément bizarre, mais tu l'avais tous les jours au téléphone, tu lui faisais tellement de dessins que tu avais sans doute décimé à toi toute seule une forêt Amazonienne et il vous emmenait faire plein d'activités dont vous raffoliez ta sœur et toi. C'était un peu les vacances toutes les deux semaines en réalité.

Après dix années passées à la campagne et en vous voyant grandir, ta mère eut la merveilleuse idée de prendre un appartement en ville, s’éloignant par la même occasion de son ex-mari qu’elle croisait trop souvent à son goût. Qu’est-ce que c’était excitant pour Diane et toi de vous retrouver en ville, avec du monde, des immeubles, un tas d’activités et de nouveaux lieux à explorer… A l’époque, vous deviez faire une bonne vingtaine de kilomètres pour aller dans une ville très peuplée et active, et désormais, vous étiez à proximité de tout. Cette transition n’avait pas été évidente pour toi, et l’intégration difficile. Tu avais un style assez… vintage (pour ne pas dire que tu étais ringarde), typé fille branchée nature et campagnarde de base. Tu n’avais rien à voir avec les petites filles branchées du quartier, les fifilles enfermées dans leur chambre pour jouer avec un tas de morceaux de plastiques supposés représenter la femme idéale. Toi, tu avais une poupée baigneur, un tas de jouets en bois et tu préférais jouer dehors plutôt qu’à l’intérieur. A la campagne, Diane et toi restiez très tard dans le pré en face de chez vous, ou encore sur la plage, et vous ne risquiez rien. Vos parents étaient sereins, les voisins veillaient sur vous également. Alors une fois dans une grande ville, votre mère avait redoublé de prudence et tu devais rentrer avant la tombée de la nuit car « on ne sait jamais », disait ta mère alors que vous rentriez en trainant des pieds ta sœur et toi. Tu savais que la ville avait ses codes, tout comme la campagne où tu allais te ressourcer avec grand plaisir lorsque tu allais chez ton père. Diane, elle, se plaisait plus en ville et allait chez votre paternel en râlant. Ta sœur s’était habituée au rythme fou de la ville, à son bruit, à ses gens pressés, aux lumières et au bitume. Pas toi, et tu savais que tu ne t’y ferais jamais. Toi, tu préférais te poser dans l’herbe, le calme, la nature, l’odeur des fleurs, le bruit des animaux, de leurs cloches lorsqu’ils passaient non loin de chez vous, et cette proximité avec les voisins qui faisaient comme partie de la famille. Pas de méfiance, pas de craintes… Rien que du bonheur. Puis avec le temps, tu t’y étais habituée. Tu savais que tu n’avais pas d’autre choix que de t’y faire, de voir le côté positif des choses et surtout, qu’une fois diplômée et adulte, tu prévoyais de retourner au calme. Une fois diplômée de l’université de Montréal, tout a été très vite. Tu as trouvé un poste dans une petite école dans ta ville natale et tu t’y plaisais. Puis quelques années plus tard, les choses se sont compliquées et tu as été rejoindre ta sœur à New York sans te douter que tu y resterais.

✽✽✽✽✽✽✽

« Je veux que ce soit toi qui veille sur Keith. »

« Quoi ? »

« Je veux que ce soit qui élève mon fils. Toi, et personne d’autre. Tu as rendez-vous demain pour signer les papiers au cabinet de mon avocat, tout est réglé. Et toutes mes affaires te reviennent. »

Tu avais été bluffée par le calme de ta sœur. Elle était très malade, risquait de mourir d’un jour à l’autre et pourtant, elle gardait la tête sur les épaules. Toi, tu avais voulu arracher ton cœur de ta poitrine tellement tu avais souffert en apprenant la nouvelle. C’est elle qui te l’avait annoncé, assise bien droite sur son lit d’hôpital après un tas d’examens dont elle connaissait déjà les résultats depuis trois mois. L’air navré, elle t’avait dit de ne pas pleurer et de venir t’asseoir. Elle avait demandé au médecin de sortir et tu avais immédiatement compris. Tu ne l’avais jamais vue aussi mal en point et aussi sérieuse. Tu savais que quelque chose de très grave l’attendait… On t’a raconté que tu t’étais évanouie en apprenant la nouvelle. Diane s’était plus inquiétée pour toi que pour sa propre santé à ce moment-là, en y repensant, ça te faisait toujours sourire. Plus sourire que pleurer. Parce que ta sœur avait été un véritable modèle pour toi. Dévouée à sa famille, une grande sœur exemplaire, un soutien sans failles, une confidente qui n’a jamais trahit le moindre de tes secrets. Elle était parfaite. Bien qu’un peu trop indifférente quant à son sort. Diane s’était souvent négligée, préférant prendre soin des autres, et ce, jusqu’à son dernier souffle. « T’as mauvaise mine, Ari », avait-elle murmuré, amusée, alors que tu lui faisais sa toilette, le teint pâle, les cernes noires et creusée, et les yeux rougis par les heures passées à pleurer. Voir ta sœur dans cet état avait été une véritable torture, mais tu refusais que quelqu’un d’autre ne s’occupe d’elle. Même ta mère n’avait pas le droit. C’était à toi de le faire, tu lui devais bien ça, parce que quand tu étais malade et que tes parents travaillaient, c’était elle qui s’occupait de toi. Même lorsque tu étais dans ton état normal, Diane avait toujours été partante pour prendre soin de toi. Sa réflexion sur ta tête de zombie t’avait fais verser une larme, tandis qu’elle esquissait un sourire. Abandonner son fils et sa petite sœur faisait mal à Diane, mais à part ça, elle n’avait pas l’air plus anxieuse que ça à l’idée de mourir. Alors tu avais respecté le fait qu’elle avait accepté son sort, le fait qu’elle voulait rester elle-même, la Di’ souriante et taquine, parce qu’en un sens, tu préférais la voir comme ça. Tu savais qu’elle partirait en paix, qu’elle était prête mais qu’elle chérissait chaque instant passé parmi vous. Diane s’est éteinte six mois après l’annonce de sa maladie, un matin d’Octobre.

✽✽✽✽✽✽✽

Tu savais à quel point s’occuper d’un enfant était loin d'être évident, d’autant plus que ce n’était pas le tien. Tu ne l’avais pas mit au monde ce petit Keith, cette crevette trop enthousiaste, qui vivait sa petite vie sans se demander pourquoi il voyait toujours la tête de sa tante plutôt que celle de sa mère. Peut-être que comme Diane lui avait donné la vie, il sentait que la sienne lui avait été prise. Après tout, il parait qu’un lien inexplicable et intense liait la mère et son enfant. Peut-être était-ce pour cela qu’il était si gentil, si patient et si calme ? Parce qu’il savait désormais que quelqu’un d’autre allait devoir veiller sur lui, que c’était la vie, comme on dit… Tu te perdais dans ce genre de pensées, comme pour ne pas sombrer. Tu aimais croire que l’âme humaine ne disparaissait pas complètement, qu’il restait un petit quelque chose après. Un tout petit quelque chose qui enveloppait chaudement Keith, ne le faisant jamais se sentir seul ou vulnérable. Un peu d’espoir, de magie, de mystère dans ce monde si dur. Malgré tout, tu étais confiante. Tu savais que tu ferais tout pour offrir la meilleure vie possible à ton neveu, comme s’il était ton propre fils. Si ta grande sœur t’avait confié la vie de son fils, c’était parce qu’elle savait que tu en étais capable, que tu étais la meilleure personne pour cela. Connaissant les défauts de sa petite sœur, ses tics et manies, ses peurs, Diane aurait très bien pu ne pas avoir confiance ou préférer la confier à leur mère, ayant déjà élevée deux gamines devenues des femmes… Mais non, elle avait exigé que ce soit toi et personne d’autre. Alors oui, tu te devais d’être à la hauteur. Elle donnerait tout à son neveu, elle le rendrait heureux, le réconforterait, le ferait rire, le bercerait comme sa mère l’aurait fait.

S’occuper de Keith était difficile au début, surtout quand on ne cesse de penser qu’il aurait du être avec sa mère. Mais le regard des autres était la chose la plus délicate pour toi au début. Les inconnus dans la rue, ceux qui aimaient s’extasier devant les bébés si adorables, ils ignoraient que le petit dans la poussette n’était pas le tien. Ils ignoraient la mort de Diane tout comme ils avaient ignorés son existence. A chaque fois qu’on t’arrêtait ou qu’on complimentait le petit bout, lui disant à quel point ton fils était beau, tu avais envie de pleurer. Cela voulait dire qu’il te ressemblait un peu, parce que tu ressemblais énormément à ta grande sœur. Tu avais envie de leur dire que ce n’était pas ton fils mais celui de ta sœur, qu’elle aurait apprécié de savoir que son petit était si adorable. Qu’elle n’aurait cependant pas cru que sa beauté venait d’elle, parce qu’elle n’avait pas une grande confiance en elle, s’étant toujours demandé ce que son petit copain lui trouvait. Tu aurais voulu leur dire qu’elle n’avait pas porté ce petit être, qu’elle n’avait pas souffert en le mettant au monde, que sans ta magnifique sœur, il n’y aurait pas de petit ange sur qui se pencher avec un sourire tendre. Mais tu te contentais de répondre un simple « merci », avant de jeter un œil au ciel comme pour dire à ta sœur « t’as vu, il est beau ton fils Di’. ». Tu avais peur de trahir ta sœur en ne disant pas que ce petit ange n’était pas ton fils… Peur de trahir, ou quelque chose comme ça. Tu ne savais même pas quel était ce sentiment qui t’envahissait dès qu’on te parlait de Keith. Oui, c’était ça le plus dur. Puis un jour, tu dus forcément te rendre chez le pédiatre, le rendez-vous ayant été repoussé suite à l’état de Diane. Venir chez le pédiatre alors qu’il s’attendait à voir ta sœur te dérangeait, craignant qu’on ne te demande pourquoi la mère n’était pas là ou qu’on ose juger son absence au rendez-vous sans en connaitre les raisons. C’était une période délicate, et tu étais anxieuse et une vraie bombe à retardements. Tu te compliquais la vie plus que nécessaire, te retrouvant avec de grosses responsabilités en plein deuil. Tout t’était tombé dessus comme ça, sans que tu n’y sois plus préparée que ça.

Tu ignorais qu’en entrant dans le cabinet du docteur Oskar, ta vie allait changer. Tu avais eu l’irrépressible envie de rougir en voyant le fameux pédiatre. Tu te souvenais de la description flatteuse du pédiatre, que ta grande sœur trouvait parfait pour toi. Cette description qui s’était terminée par un « c’est totalement ton genre, accompagne moi la prochaine fois. ». Tu t’étais mise à rire, trouvant son plan absurde. Comme si une consultation chez un pédiatre était le meilleur moment pour brancher quelqu’un. Diane ne s’était pas trompée ; le jeune pédiatre était son genre d’homme. Tu ne t’attendais cependant pas à ce qu’il soit aussi charismatique. Alors tu t’étais retrouvée à sourire bêtement malgré ta peine et ton angoisse, parce que c’était la seule chose dont tu étais capable avec ce pédiatre dans les parages. La situation avait été nettement moins agréable lorsqu’il avait demandé durant la consultation comment se portait la maman de Keith, si elle allait mieux, ayant été au courant d’un virus l’ayant clouée au lit et poussée à reporter le rendez-vous. Quand tu lui avais annoncé la nouvelle, son regard avait quitté le petit bonhomme qu’il examinait, pour se poser en un éclair sur toi. Un immense malaise avait plombé l’atmosphère joviale afin de rassurer Keith. Edwin Oskar s’était excusé à chaque fois qu’il en avait l’occasion, et tu avais tenté de le rassurer en lui disant que ce n’était de toute manière pas un sujet tabou et qu’il n’était pas devin. Le pauvre… Tu avais trouvé ce jeune pédiatre adorable, à tel point que si tu n’avais pas trouvé cela incongru, tu te serais lancée pour lui proposer d’aller boire un verre. Aucune femme dans la famille n’avait été très chanceuse en amour en fin de compte. Ni la grand-mère abusée par son mari, la mère divorcée après l’adultère de son mari, Diane qui avait été abandonnée alors qu’elle était enceinte… Peut-être aurais-tu plus de chance.

✽✽✽✽✽✽✽

Août 2016. Tu raccompagnes ton élève à la porte. Deux heures pile. Keith ne va pas tarder à se réveiller de sa sieste. Depuis que tu étais devenue la tutrice de ton neveu, tu n’avais pas recommencé à exercer dans un établissement scolaire. Tu préférais rester à la maison avec Keith, pour lui accorder toute l’attention dont il avait besoin. Hors de question de le laisser seul, même si ta mère se faisait toujours une joie de passer du temps avec son petit-fils. Alors tu avais proposé tes services à un site de soutien scolaire en ligne, pouvant enseigner à distance et venir en aide à des gamins en les faisant venir chez toi pour étudier. Keith et toi attendiez impatiemment vingt heures. Vingt heures et quelques. La porte d’entrée s’ouvre et Keith est surexcité à la vue du grand brun qui vient d’arriver. Edwin attrape le petit garçon pour le serrer dans ses bras, scène qui te fait toujours fondre et que tu observes depuis le salon. Les rires de Keith et de ton cher et tendre te font sourire et tu viens à ton tour accueillir Edwin. Le fameux pédiatre, le docteur Oskar qui avait chamboulé la jeune femme que tu étais, était bel et bien devenu ton petit ami. Tu vivais désormais avec depuis quelques mois, dans cette magnifique maison située dans ton quartier favori. Si tu avais su que tu allais connaitre une tristesse immense en perdant ta grande sœur, et que quelques semaines plus tard tu allais trouver l’amour et surmonter grâce à Edwin ses débuts difficiles en temps que maman de substitution, tu aurais ricané en te disant que tu délirais. Mais tout ceci est bien réel. Minuit passé. Tu t’endors dans les bras d’Edwin, apaisée, heureuse.


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Dernière édition par Ariane Rowe le Sam 26 Nov - 16:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:26

babyyyyyyyyyyyyyyyyyy (ariane) never let me go 718056343 (ariane) never let me go 718056343 (ariane) never let me go 718056343 (j'ai envie d'ajouter: I like your style Arrow )
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:32

Hiiiiii loooooooove (ariane) never let me go 148143302 (ariane) never let me go 3009607356 (ariane) never let me go 755006495 (ariane) never let me go 2143528529 (un vrai jukebox ambulant (ariane) never let me go 2575680371)
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:33

j'ai trop hâte qu'on s'y mette, Arwin quoi (ariane) never let me go 2143528529 (toujours moi (ariane) never let me go 2575680371)
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:43

Moi aussi ! Arwin c'est la vie (ariane) never let me go 2582779563 (ariane) never let me go 871311786
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go EmptySam 26 Nov - 16:52

Bienvenue parmi nous et tu es validée, bon jeu ! I love you
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MessageSujet: Re: (ariane) never let me go   (ariane) never let me go Empty

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