Zack, un petit ange borné

Il fut un temps où je ne me serais pas poser de questions, et où je n'aurais pas chercher à comprendre. Mais ce temps est révolue. J'ai passer trois ans à le chercher,
trois longues années à espérer et parfois même à me noyer dans l'alcool afin d'oublier. Mais au bout de ses trois années j'ai finalement retrouver espoir. Ce fut ce coup de téléphone à 3h du matin qui me remit sur pied.
J'avais eut beau vider deux bouteilles d'alcool, j'avais rapidement désouler.
Je peux vous jurer que de toute ma vie je n'avais pas désouler aussi vite !
Ce fut ce matin là qu'on me l'apporta. J'étais mort de trouille, une boule s'était former dans mon estomac. Je n'avais rien put manger...Il était sur qu'il ne me reconnaitrait pas, qu'il ne m'accepterait pas. Et pourtant, j'avais envie que tout se passe bien. Devant les portes de l'aéroport, on me l'emmena. Il était là...devant moi...enfin ! Zack. Mon petit fils. Brun comme l'ébène, des yeux noirs ténébreux, les même que ceux de sa mère,
le corps fragile et frèle, de long cheveux retombant sur ses épaules,
une peau au teint caramel. Ce enfant était le portrait cracher de sa mère.
De ma fille. De ma défunte fille. Je n'avais pas son corps, mais il était certains qu'elle n'était plus de notre monde. Sinon, il était certains qu'elle n'aurait pas laisser son fils aux mains de ses mexicains. Au fond je m'en voulais, si je n'avais pas laisser ma fille partir au Mexique avec un bébé d'un an, je n'aurais perdue ni l'un, ni l'autre...Est-ce que le ciel me donnait une autre chance ? Il était sur que je ne laisserais rien lui arriver. Je prit l'enfant de trois ans dans les bras, et le gémissement qu'il fit me surprit.
Il semblait si fragile que si je le prenais dans les bras je risquais de le casser. Je le prit donc par la main. Cela lui arracha une grimace. Etrange.
Les papiers remplit, je pus donc ramener mon petit fils...

Je lui avait préparer une chambre durant les trois heures d'attente avant de le voir. J'y avais passer la fin de la nuit. Elle était bleu avec des étoiles,
une vraie chambre de petit garçon. Mais cela lui semblait étranger. Je l'observa. J'avais passer deux jours entier à le regarder, sans lui parler,
sans le toucher. Je voulais savoir, comprendre, apprendre qui il était.
Et c'est là que je compris. Il n'était pas comme nous. Je ne savais pas ce qu'il avait, ce n'était pas encore décelable. Ce fut qu'à l'aube de ses six ans que je put enfin mettre un nom sur ses attitudes. Zack était autiste. Oh je vous vois venir...il le vit bien. Du moins je crois. Il ne se plaint pas. Juste pour l'école, il vit mal le fait que les autres se moquent de lui, ou qu'ils disent qu'il est lent, qu'il est colérique, et ça parfois ça peut lui déclencher de l'énervement. Il est vrai qu'énerver Zack peut faire peur, mais de là à le mettre de côté pour ça. Je ne comprend pas. A l'école, la maitresse de Zack ne le comprend pas. Je me suis disputer tellement de fois avec elle.
Elle m'a carrément demander de garder mon petit "sauvage" chez moi,
le temps que l'enfant apprenne la civilisation. Vous me direz cela n'est pas étrange dans le quartier où je vis. C'est un quartier pauvre et parfois les gens ont plus tendance à faire comme si on existaient pas. Parfois cela m'arrange. Zack ? Ha oui, Zack. Je sais qu'il ne va pas souvent à l'école,
mais je préfère le savoir heureux que malheureux. C'est surement incorrecte de ma part, mais que ferriez vous ? ZAck est un enfant différent, attachant mais différent. Il sait des choses que je ne sais pas,
mais à l'inverse, il a besoin d'aide pour des choses simples, comme se repérer dans le temps ou savoir quel jour on est. Son autisme est léger d'après les médecins, mais cela peut être fréquent pour lui de faire des crises de frustrations. Il ne sait pas gérer ses émotions. Alors j'ai fait un tableau des émotions, j'ai dut réaménager pas mal de chose chez nous afin de lui permettre une meilleure vie. Je travaille très tard et parfois je rentre Zack dors déjà. Je commence à douter...ai-je bien fait d'accepter de prendre cet enfant avec moi ? Ne serait-il pas mieux dans un centre ?
Ou avec quelqu'un capable de bien s'en occuper ? Oh...il bouge. "Zack,
shutt, rendors toi, il est encore trop tôt pour se lever." Un petit sourire...son sourire vaut tout les câlins du monde. Il se rendort, ouff.
Je devrais m'allonger aussi. Demain est un nouveau jour et quand votre colocataire est un enfant comme Zack, croyez moi, vous ne vivez jamais la même aventure !