On traite nos corps comme des déchèteries : on consomme la mort en se disant que l’on ne va pas s’empêcher de vivre !

Freddie ramène toi, punaise nous allons être en retard". Tu attrapes en courant ton sac de cours, embrassant au passage ta mère. Tu lui fais un grand sourire. Même si en ce moment, c'est dur avec ta mère, tu l'adores, ta mère c'est la femme de ta vie. Ton manteau sous le bras tu sors souriante comme toujours "C'est bon jazz! Avec toi, nous sommes toujours 30 minutes en avance".Tu éclates de rire en voyant sa tête. Tu passes doucement ton bras libre sous le siens et avance à son rythme "Comment ca va chez toi ?".Un soupir traverse tes lèvres rosées, tu ne sais même pas quoi lui, tu ne sais même pas toi comment cela se passe.Tu vois juste tes parents se déchirer devant toi,tu es entre eux. Tu es l'arbitre, tu es celle qui console ta mère, qui insulte ton père. Tu regardes droit devant toi "Je sais juste que je veux pas grandir et ne jamais me marier, les hommes sont tous des connards de toute façon. Sauf peux être fitz ". Fitz c'était ton meilleur ami, l'homme qui connaissait tout de toi, qui t'avais déjà vu nue et avec qui tu prenais des bains de minuit. Tu arrivais enfin en compagnie de Jazz, tu te mis à courir vers Fitz qui ouvrit grand les bras pour t’accueillir. De loin, vous pourriez être un couple, mais rien de tout cela était vrai. Tu avais déjà éprouvé des sentiments pour lui, mais tu t'étais vite calmé quand tu avais compris qu'il aimait une autre fille. La cloche sonna emportant avec elle vos rires et vos câlins

"Je ne peux pas rester ce soir, ma mère se doute de quelque chose et demain j'ai un long contrôle, que je ne dois surtout pas rater". Dis tu doucement en embrassant son torse. Que tu l'aimais son torse, que t'aimais son sourire, ses soupirs et ses grognements quand tu lui disais que tu devais partir "Reste cette nuit, je promets de ne pas t'empêcher de dormir ni de travailler". Il t'attrapa par la taille pour vous renverser, il était au-dessus de toi. Tu regardais ses magnifiques yeux, cet homme était parfait et tu te demandais encore pourquoi il avait craqué sur toi. Petite gamine qui ne connaissait encore rien de la vie "Ma mère ne me croit plus vraiment, Jazz à fait une connerie la dernière fois. Et vraiment, tu ne connais pas ma mère, elle peut faire très peur quand elle s'y met". Il rigola remettant une de tes mèches à sa place, capturant tes lèvres dans un doux baiser "D'accord, mais ce samedi soir, tu es à moi !". Tu capturas à son tour ses lèvres, disant oui de la tête. Tu te redressas le poussant et mis ta petite robe. "Tu vas terriblement me manquer Bella ". Un sourire se dessina sur ton visage, il allait aussi te manquer, plus que personne ce soir.

Ton père est devant toi avec sans doute encore une de ses nombreuses maîtresses. Tu attrapes ton verre d'eau quand celle-ci ose te parler, comme si c'était ta grande copine "Déjà, tu ne m'adresses pas la parole, de deux, tu vas t'habiller et de trois, tu te casses". La haine est dans tes yeux, si tu pouvais la tuer sans risquer, tu le ferais. Ton père arriva sans doute alerter par tes crix "Tu oses te taper une pute alors que tu avais la meilleure femme du monde. Je me casse de cette maison et non, je ne mange pas avec toi ce midi. Je n'ai surtout pas envie de briser ta nouvelle idylle qui va durer...". Tu regardas ta montre sourire plaqué sur le visage "encore 10 minutes ". Tu passas devant ton père, en le regardant dans les yeux. Tu lui en voulais et en même temps tu l'aimais tellement fort que tu en avais marre de tout cela. Tu attrapas ton sac à main et claquas la porte dans un bruit immense pour bien montrer ta colère et lui faire comprendre que tu allais lui en vouloir encore longtemps