- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: ask - maebh, jed, krea-tion ; tc fête de la musique
Sujet: way down we go (KREA-TION) Sam 21 Oct - 21:53
way down we go
Ses doigts tapotent sur son genou. Il vérifie son téléphone. Rien. Pas de rappel. Rien. Bonne nouvelle, qu’il se répète. Il se penche par la fenêtre pour la sixième fois déjà, peut-être même davantage. Il essaie de reconnaître les bâtiments qui entourent l’hôpital. Il a le ventre noué, la gorge serrée, un mauvais pressentiment au fond des entrailles. Putain, putain, putain. Son téléphone, dans sa main, sonne. Il se jette dessus, tape le code trop vite, bloque l’écran de verrouillage pour six minutes. Putain. Il attend, essaie d’avancer le processus, mais rien n’y fait. Enfin, cet objet de malheur lui propose de taper de nouveau son code. Il le fait. Et s’aperçoit que la réponse lui vient de Lew. Il se doute qu’Angie doit déjà être sur place. Elle doit avoir un hélicoptère privé pour se rendre à l’hôpital plus rapidement. Cette pensée le rassure. Au moins, elle sera là, si les médecins ont besoin de les prévenir de… Non. Ne pas penser à ça. Il tapote nerveusement sur son genou, se penche vers le chauffeur, avant de se laisser tomber contre le dossier de la banquette arrière. Il renvoie un message aux autres – leur dit de venir, rapidement, maintenant. Il répond ensuite au pianiste. Sur le chemin, le taxi met trente plombes. Il n’est pas vraiment de bonne humeur, Salim. Il est même terrifié. Parce que l’un des leurs est… Il ne sait même pas dans quel état il est, à vrai dire. Il sait juste qu’il est là-bas, qu’il lui est arrivé quelque chose et que c’est suffisamment urgent pour que l’hôpital les ait prévenus. C’qui ne peut pas être une bonne nouvelle. A ses tapotements frénétiques du bout des doigts s’ajoute des secousses de sa jambe. Il se laisse envahir par une vague de stress. Noyé sous un flot de ces émotions négatives. Son téléphone, il l’ouvre. Mais c’est juste une nouvelle notification provenant de son compte twitter – putain mais qu’est-ce qu’il s’en fout de savoir que Miley Cyrus est impatiente de voir le groupe jouer prochainement. Facilement, y a plus de groupe, à ce moment-là. Facilement, y aura plus rien. Parce que le groupe sera amputé d’un membre. Salim ferme les yeux, il ne veut pas y penser. Le taxi s’arrête et le chauffeur tourne la tête dans sa direction. Le musicien, il a une poignée de billets dans la main et les lui fourre dans le poing de l’homme. « Gardez la monnaie. » Il est déjà dehors, portière refermée, à courir vers l’accueil de l’hôpital. Il n’a pas pris le temps de se changer, pas pris le temps de prendre un sweet à capuche pour éviter qu’on le reconnaisse. Il s’en fout. Il se précipite vers l’accueil. « Je viens pour, euh, un patient qui a été amené il y a quoi ? Euh. Je sais plus. Moins d’une heure, je pense. Jax ? » Il n’arrive pas à savoir si Jax a été admis sous son vrai nom, ou sous son nom de scène. Il se retourne à moitié, cherche les visages d’Angie, de Lew. Peut-être aussi des autres. Il n’écoute déjà plus ce que lui dit l’hôtesse. Salim, il voudrait juste s’effondrer par terre, aller dans la chambre de son pote, lui en coller deux. Il voudrait qu’Angie soit déjà là pour prendre les choses en main parce que lui, il ne peut pas. Il ne sait pas.
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: open ♡ (alicja, krea-tion)
Sujet: Re: way down we go (KREA-TION) Dim 29 Oct - 11:02
T'as le cœur sur le point d'exploser tant il bat fort face à la nouvelle. T'arrives pas à y croire, et tu as peur, et puis t'es énervé, aussi. Qu'est-ce qu'il a foutu, Jax ? Dans quoi s'est-il encore embarqué ? Il a pas intérêt à disparaître, à vous laisser. Il a intérêt à se remettre, cet imbécile. Les émotions se mélangent, alors que tu relis le message du guitariste. Les questions se multiplient, les doutes aussi. Tu n'as aucune idée de ce que faisait Jax ce soir, mais tu te dis que t'aurais dû être avec lui, que ça aurait empêché un accident. Vous passez tellement de temps ensemble, vous tous, et il a fallu que, justement ce soir, il soit seul. Tu sors de chez toi au pas de course, dévalant les marches d'escaliers pour ne pas avoir à attendre l’ascenseur. Tu glisses, dérapes dans le hall de l'immeuble, te rattrapes comme tu le peux et ne ralentis pas, franchissant les portes en courant comme un dératé. Tu te glisses sur le siège conducteur de ta voiture et dois t'y reprendre à trois fois pour mettre le contact, les mains tremblantes, les jambes tressautant d'anxiété. Tu ne devrais pas faire ça, mais tu démarres quand même. Tu conduis comme un fou. Dans ton état actuel, tu ne devrais sans doute pas être au volant de quoi que ce soit, mais tu t'en moques. Tu sais que tu dois faire gaffe, qu'il ne manquerait plus que, toi aussi, tu finisses sur un lit d’hôpital, mais là tout de suite tu n'as que Jax en tête, l'envie de les rejoindre tous à l’hôpital. Salim, Angie, surement Jaz et Atlas, toute la famille réunie pour l'un des leurs. Jax est un grand frère, un meilleur ami, pas forcément un modèle pour autant mais vous l'aimez comme personne. Jax est toujours là, pour chacun d'entre vous, c'est maintenant à votre tour. Parvenant miraculeusement jusqu'à l’hôpital sans faire d'accident, avec cependant au compteur pas mal de coups de klaxons et d'insultes jetées par la fenêtre à ton intention, tu te gares dans le parking, très mal, et sautes hors de l'habitacle. Tu prends à peine le temps de la verrouiller avant de t'éloigner de la voiture, déboulant dans le hall de l’hôpital avec la peur au ventre, et marquée sur tes traits. Tu mets un peu de temps à reconnaître Salim près de l'accueil, trop secoué et inquiet que pour réfléchir correctement. C'est sur lui que tu te rues maintenant, vos regards paniqués ayant finis par se croiser, et tu saisis son bras, t'y accrochant comme à une bouée de sauvetage. « Où est-ce qu'il est ? Tu sais quelque chose ? » Ce qu'il s'est passé, par exemple. Ou n'importe quoi, littéralement n'importe quoi qui puisse un minimum te rassurer. Ton regard balaie l'entrée pour la énième fois. « T'as vu Angie ? » Vous avez besoin d'elle, désespérément, plus que jamais. C'est elle qui gère les crises, toutes les crises, même les plus graves.