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 Nobody said it was easy. (jedediah)

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April Hale
April Hale

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âge : vingt sept ans
statut : elle préfère éviter que son coeur fragile ne soit brisé mais ressent des sentiments pour son chef d'orchestre ténébreux
métiers/études : professeur de violon pour les enfants, elle joue également dans un orchestre.
logement : April réside dans un petit appartement à la décoration vintage, dans Broadway
guilty pleasures : le violon ◊ le piano ◊ le chocolat ◊ les moments passés avec Jed ◊ le jus d'orange ◊ la vie

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MessageSujet: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyVen 30 Déc - 11:59



Come up to meet you, tell you I'm sorry
You don't know how lovely you are
I had to find you, tell you I need you
Tell you I set you apart

@coldplay


Je n’ai pas passé une telle soirée depuis des années. En réalité, je crois que je n’ai jamais autant lâché prise et je me fais la promesse de remercier Arya quand je la retrouverais. La jolie blonde m’a abandonné il y’a quelques minutes, pour rentrer et faire face à ses histoires de cœur. L’alcool coule à flot dans mes veines et je ne réponds plus de rien. Je ne contrôle plus mes émotions, mes paroles mais surtout mes actes. Je ne peux m’empêcher de contacter Jedediah, que je n’ai pas revu depuis notre entrevue chez moi. Je m’en veux encore terriblement de l’avoir embrassé, d’autant plus que le voir partir ensuite m’a brisé le cœur. Je crois d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle j’ai accepté de sortir ce soir et de boire autant. Je n’aime pourtant pas l’alcool mais la vodka semble être devenue une fidèle confidente ce soir. Il ne m’en fallait pas moins pour oublier mon coup de cœur pour le chef d’orchestre, qui ne semble pourtant pas réciproque. Je sais combien il est torturé, distant mais je pensais que tout était différent entre nous. A croire que je m’étais trompée. Malgré cela, je ne peux lui en vouloir car j’éprouve beaucoup de tendresse à son égard. Et maintenant que je me retrouve seule, j’ai besoin de le voir. C’est bien plus qu’une envie passagère, cela m’obsède. Les hommes me tournent autour, me regardent comme un vulgaire morceau de viande mais je m’en moque. Je veux juste que Jedediah vienne me chercher. Il est tard, beaucoup trop tard mais je ne parviens pas à résister à l’envie d’échanger quelques sms avec lui. Est-il inquiet pour moi ? Je l’aimerais. J’aimerais savoir ce qu’il ressent exactement. Les minutes passent et je ne sens plus mes jambes, ma tête tourne comme jamais. Je suis dans la rue, le froid commence à me geler les mains et le bout de mon nez. Jedediah ne devrait plus tarder mais je ne suis pas certaine de tenir jusque là. J’ai la nausée, si bien que je décide de m’asseoir sur le sol froid. Je fais probablement peine à voir, mais je n’ai même plus la force de me relever. Tout devient soudain flou autour de moi, jusqu’à ce que j’aperçoive son visage. Je dois probablement être déjà en train de rêver… « C’est bien toi ? » Je demande alors. « J’ai perdu Arya. Elle est partie avec mon sac à main. » Je crois lui avoir déjà dit, mais qu’importe. Je ne contrôle plus vraiment mes paroles à l’heure qu’il est.
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Jedediah Gaffney
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Jedediah Gaffney

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âge : thirty three.
statut : head over heels for april.
métiers/études : conductor for the new york philharmonic orchestra. cello player.
logement : a loft in brooklyn with his sister.
guilty pleasures : dancing on his own, rapping, reading french books, watching thrillers with a bag of popcorn.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyVen 30 Déc - 12:48



and I've been thinking lots about your mouth,
a conversation superseded by the way he talks.
I'd be an anchor but I'm scared you'd drown.


Tu avais finalement trouvé le sommeil lorsque ton téléphone émet un son. Ta main tâtonne sur la table de chevet, l'autre passant sur ton visage dans un soupir fatigué. La luminosité de l'écran t'aveugle d'abord, tu clignes furieusement des paupières dans une tentative de t'y habituer. April s'affiche sur l'écran, tu te redresses sur un coude et le déverrouilles. Dernièrement, tu l'as évitée, bien content que les fêtes de fin d'année auxquelles tu ne prends pas part donnent lieu à un congé à l'orchestre. Tu ne l'as plus vue depuis qu'elle t'a embrassé. Tu ne t'aventures plus à Broadway, comme si tu craignais de ne pas savoir réagir face à elle. Tu ne saurais quoi lui dire, un énième "pardon" serait inutile. Tes pensées dérivent un instant, et tu reçois sa réponse. Elle est clairement loin, et tu t'inquiètes pour elle. Tu sais déjà pertinemment qu'elle n'est pas n'importe qui pour toi, et le sentiment qui grandit présentement en toi ne fait que le confirmer. Tu t'inquiètes pour elle, et tu détestes l'idée qu'elle soit seule quelque part dans New York à une telle heure. Cela n'a rien d'excessif, cette ville n'est même pas sûre en journée alors en pleine nuit. Tu es habillé avant même qu'elle ne t'ai dit où elle se trouve, et es hors de ton loft dès que tu sais où la trouver. Une fois sur Times Square, les phares de la Jeep éclairent des silhouettes parmi lesquelles tu finis par reconnaître celle que tu cherches. Tu te gares un peu plus loin, la rejoignant à grandes enjambées pour t'accroupir à sa hauteur. Elle semble complètement perdue. Tu ôtes ta veste et la déposes sur ses épaules. « C'est moi, je suis là. » Tu tentes un léger sourire avant de te redresser pour lui tendre la main. « Je sais. Ne t'en fais pas, je suis là maintenant, je vais te raccompagner et tu le récupéreras demain. » La situation a quelque chose de familier, te voilà encore à proposer de la ramener chez elle. C'est de nouveau une mauvaise idée, tu le sais, mais as-tu vraiment le choix ? C'est là que tu t'interroges: a-t-elle les clés de son appartement ? Tu te contentes cependant de l'aider à se lever.
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April Hale
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyVen 30 Déc - 16:13

On dit souvent que l’alcool fait tomber toutes nos barrières. Ce soir, je crois réellement que mes barrières se sont envolées mais que j’ai tout de même un peu abusé. Je ne contrôle plus rien, je crois même que l’alcool me monte un peu trop à la tête. Je n’aurai pas dû contacter Jedediah, il n’a probablement plus envie de me voir. J’ignore pourquoi je l’ai fait et je vais sans doutes le regretter demain. Mais désormais, l’envie de le revoir grandi en moi. Il me manque et ces quelques jours loin de lui, passés à ma torturer l’esprit ont été horribles. Je n’ai cessé de me demander ce qui m’avait pris à l’embrasser, alors qu’il venait tout juste de mon confier sa situation amoureuse compliquée. A quoi m’attendais-je ? Probablement à rien, j’ai été idiote de croire que quelque chose pouvait se passer. Le jeune homme a perdu toute confiance en l’amour et moi, je suis bien trop novice en la matière. Je n’ai ni l’âme d’une séductrice, ni même la prétention de pouvoir lui offre un amour meilleur. Je ne sais pas ce que c’est, je connais juste ce sentiment mélancolique lorsque notre cœur souffre. Car le mien n’est peut-être pas brisé, mais légèrement amoché par son départ de l’autre jour. Assise sur le sol froid, je sens mon corps tremblé. Je suis incapable de bouger, ni même de savoir ce que la nuit me réserve. Et s’il ne venait pas ? La question est rapidement balayée de mon esprit quand je l’aperçois, posté devant moi. Je crois d’abord à un rêve, mais il me confirme être bel et bien présent, tandis que sa veste se pose sur mes épaules. Malgré la nausée et la terre qui semble tournée bien trop rapidement, je me sens déjà mieux. J’attrape la main qu’il me tend, titubant légèrement au point de me retrouver contre lui. Il propose alors de me raccompagner. Je grimace. « Non, je ne peux pas. Je n'ai pas de clefs. » Je dis alors, comme une enfant venant de faire une bêtise. « Je crois que tu vas devoir m’emmener chez toi. » J’annonce alors en riant. Une partie de moi est terriblement heureuse mais ma raison me hurle de m’arrêter, de lui demander de me déposer dans un motel. Le problème quand on a bu, c’est que la raison n’est jamais la plus forte face au désir. « Je… Ça tourne vraiment. » J’annonce alors, prenant appui sur le mur le plus proche tout en fermant les yeux un court instant.
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Jedediah Gaffney
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyVen 30 Déc - 23:34

Evidemment, ces derniers jours ne furent que questionnements. Peux-tu te permettre de tenter quelque chose avec April ? Et si elle ne t'avait embrassé que parce que tu souffrais, un peu comme Katniss avec Gale... Tu n'as plus l'habitude de te poser mille questions tel un adolescent, il s'agit désormais de peser le pour et le contre dans une optique toujours si sérieuse. Autant dire que les contre mènent, et que les pour peinent à rattraper leur retard. Ça n'a rien avoir avec la jeune femme en elle-même, elle semble au contraire parfaite pour toi, mais bien avec toi et toi seul. Toi et l'impact que tu aurais sur elle. Toi et tes insécurités, ton manque de fiabilité. Elle ferait mieux de ne plus creuser, de ne pas chercher à se faire une plus grande place dans ta vie qu'elle n'en a déjà. Pour son propre bien. Cependant, tu réponds présent lorsqu'elle a besoin de toi. Tu ne perds pas une seconde. C'est vrai, tu l'aurais fait pour n'importe qui, mais pour elle cela te paraît plus important. Tu es donc rapidement sur Times Square, et ne tardes pas à repérer la violoniste. Lorsque tu la rejoins, tu la couvres de ta veste dans un geste protecteur tout en lui assurant que tu es bel et bien là. Dans son état, il est clair qu'elle n'a plus beaucoup de discernement. Elle est loin, ta dernière cuite, et tu ne t'en souviens absolument pas. Seulement du réveil douloureux, et tu souhaites bien du courage à April demain matin. Une fois sur tes pieds, tu lui tends la main pour l'aider à se lever. Elle confirme tes suppositions: elle n'a pas ses clefs. Tu fais abstraction de son rire et hoches la tête. « Très bien, on va chez moi. » Tu ne peux décemment pas l'abandonner dans n'importe quel hôtel dans cet état, et puis elle ne te dérange pas. « Ça va aller, la voiture n'est pas loin. Viens là », fais-tu en approchant, et tu la soulèves du sol. Autant ne pas s'embêter à la faire marcher, tu la portes jusqu'à la Jeep et la déposes sur le siège passager avant d'attacher sa ceinture. « Je te prierais de ne pas vomir dans mon bolide », ajoutes-tu avec un sourire fatigué avant de fermer la portière pour contourner le véhicule et te mettre au volant. Tu démarres après avoir vérifié qu'elle va plus ou moins bien -c'est relatif, dans cette situation.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMar 3 Jan - 11:15

J’ai un trou noir, je ne parviens pas à me souvenir d’une partie de cette soirée. J’étais assise avec Arya, elle me racontait ses histoires de cœur et moi les miennes. Puis ensuite, elle a quitté la table et je me suis retrouvée sur la piste de danse. C’est tout ce dont je me souviens, bien que des visages d’hommes m’apparaissent comme des flashs. Je suis bien contente que Jedediah soit là, car même s’il a décidé de m’éviter ces derniers temps, je me sens en sécurité avec lui. Je peine à me relever pour marcher jusqu’à sa voiture. J’en suis même incapable, je titube et manque de tomber à plusieurs reprises. Le jeune homme décide alors de me porter, ce qui ne manque pas de me faire sourire. Je perds peut-être le contrôle de mon corps et de mes émotions, mais j’espère me souvenir de cet instant demain matin. Je m’accroche à son cou, blottissant ainsi ma tête à l’intérieur. Son parfum me fait un bien fou, j’ai de nouveau envie de l’embrasser mais je ne bouge pas. Je me sens terriblement bien mais nous sommes déjà à sa voiture. « Dommage que l’on soit déjà arrivés. » Je dis alors, comme une enfant déçue tandis qu’il m’attache. Il me demande de ne pas vomir, ce qui me fait rire. Je ne peux malheureusement pas le lui promettre, la nausée étant bien présente mais je vais faire en sorte de me retenir. « Je vais essayer. » Je réponds alors, inquiète. Je me focalise sur la route, concentrée, pendant tout le trajet. Je sens son regard inquiet posé sur moi mais je préfère ne pas bouger, pour éviter que l’envie de vomir me gagne davantage. Heureusement, le trajet se passe bien et nous ne tardons pas à arriver dans Brooklin. Je me détache avec le peu de forces qu’il me reste, puis descend de la voiture. Là, la terre tourne réellement autour de moi et la chaleur me gagne. « Mon dieu ce que j’ai chaud. » Je lance alors, la main posée sur ma tête douloureuse. Je crois qu’une bonne douche me ferait le plus grand bien, mais je suis incapable de bouger à nouveau. « Oh je ne me sens vraiment pas bien du tout, je… » Les mots se stoppent et je me mets à vomir, dans le caniveau. C’est douloureux, terriblement douloureux mais ce n’est probablement rien comparé à la gêne que je vais ressentir demain, en me souvenant de cela. Les larmes coulent le long de mes joues, je dois avoir une mine affreuse et je n’ai qu’une envie : mourir pour que la douleur et les effets de l’alcool se stoppent. « Je… Je suis désolée. » Je glisse à nouveau.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyJeu 5 Jan - 20:07

Rentrer avec April, c'est tout un programme, toi qui n'apprécie pas forcément les changements d'organisation. En même temps, tu es supposé dormir et te trouves sur Times Square en pleine nuit, on va dire que tu es déjà pas mal dans le spontané ce soir. Ou ce matin. D'ailleurs, tu ne dormiras plus, impossible que tu retrouves le sommeil. Ce n'est pas bien grave, la jeune femme te semble présentement bien plus importante, et ce n'est pas comme si tu avais l'habitude ou même besoin de dormir beaucoup. Tu la portes finalement jusqu'à la voiture histoire que vous ne geliez pas sur place en attendant qu'elle se remette. Tu ne manques pas de remarquer le sourire qui s'affiche sur son visage, mais tu mets tout ce qu'elle pourra faire ou dire sur le compte de l'alcool -c'est sans doute plus simple ainsi. Quant à ce que tu ressens toi lorsqu'elle se blottit dans tes bras et niche son visage au creux de ton cou, tu préfères ne pas en parler. Tu en, d'une certaine manière, soulagé de la déposer sur le siège passager. Sa remarque t'arrache malgré toi un sourire, mais tu demeures muet, te contentant d'attacher sa ceinture. Tu ne tardes pas à te positionner derrière le volant, vérifiant de temps à autre qu'elle n'est pas sur le point de vomir ou de comater tout en conduisant calmement, limitant au possible les chocs susceptibles de bousculer son estomac déjà mis à rude épreuve. De toutes manières, à cette heure, il n'y plus beaucoup de trafic une fois en dehors de Times Square. Tu gares la voiture devant ton immeuble, contournes la Jeep afin de rejoindre April déjà chancelante sur le trottoir, et la trouves sur le point de vomir. Evidemment, un trajet en voiture n'aide pas beaucoup, et ce malgré toutes tes précautions. Elle ne finit d'ailleurs pas sa phrase et se met à vomir dans le caniveau. Une chance que tu aies le ventre vide, autrement tu t'y mettrais sans doute aussi, par mimétisme. Au lieu de cela, tu la rejoins et, sans trop savoir pourquoi, lui caresses doucement le dos comme on réconforterait un enfant. Jusqu'à ce qu'elle cesse de vomir. « Chut, ce n'est rien. Ne t'excuses pas. » Tu attends un peu, pour être sûr qu'elle a finit, puis la soutiens jusqu'à l’ascenseur. Tu ne l'empruntes jamais, à vrai dire tu ne dois plus être monté dans la cage depuis ton déménagement. Tu demeures muet durant la montée, quelques secondes seulement, et passes le premier pour ouvrir la porte de ton loft et allumer le hall d'entrée avant de la faire entrer. « Je vais... Tu vas t'asseoir, mmh ? On va commencer par ça. » Tu esquisses un sourire et l'emmènes lentement jusqu'au salon, appuyant sur l'interrupteur au passage, pour la faire asseoir sur le canapé où reposent tes deux chats. Ils bougent à peine, peu intéressés par la visite. « Un verre d'eau ? »
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMer 11 Jan - 21:12

Plus j’y pense, plus je me dis que je dois littéralement faire peine à voir. Pourquoi l’ai-je appelé à mon secours alors que demain, j’aurai vraisemblablement tout oublié ? Je l’ignore, mais mon corps ressent un terrible manque. Un manque qui s’est fait sentir quand j’ai parlé de lui à mon amie, qui pourtant ne s’était pas manifesté jusqu’ici. Cela m’apprendra à m’attacher trop rapidement aux gens, je le sais. Jedediah est arrivé sans tarder, tel un preux chevalier et je sais que je lui en suis redevable désormais. Je me fais la promesse de le remercier comme il se doit, dès lors que j’aurai retrouvé la raison. Une chose qui me paraît bien difficile pour le moment, puisque je suis incapable de tenir debout. Le trajet se passe dans le calme, je me sens m’endormir sans grande difficulté, tout en me concentrant sur la maitrise de ma nausée grandissante. D’ailleurs lors la voiture s’arrête et que je descends, je ne peux plus me retenir. La terre tourne bien trop vite, mon corps ne répond plus et je me sens vomir, dans le caniveau. J’ai terriblement honte, mais Jedediah se montre très brave à nouveau et me réconforte. Je sens ses bras m’aider à tenir debout et nous montons tranquillement jusqu’à son appartement, par l’ascenseur. Heureusement qu’il en dispose d’ailleurs, autrement je ne me serai pas sentie capable de monter les étages à pieds. Pas dans mon état second, en tout cas. Le silence s’installe et je ferme les yeux, pour tenter de me calmer. J’ai les émotions qui se bousculent dans tous les sens : excitée à l’idée de découvrir son univers, j’ai également terriblement honte et envie de pleurer face aux derniers évènements. Cela ne fait aucun doute : il refusera de me revoir après cette folle nuit, j’en suis persuadée. Et cela me brise le cœur, littéralement. Jedediah me conduit dans le salon, décoré avec goût, où il me propose de m’asseoir. « Oh, qu’ils sont mignons ! » Je commente, à vois basse pour ne pas les réveiller. De mémoire – bien qu’elle soit pas mal défaillante ce soir – il ne m’a jamais parlé d’eux. « Je veux bien, oui. Tant que ce n’est plus quelque chose d’alcoolisé, je suis preneuse. » J’annonce, en souriant légèrement. Je me sens sale, je meurs désormais de chaud et je rêve d’une seule chose : prendre une douche. Je me lève, titubant légèrement et le retrouve dans la cuisine. A croire que les rôles sont désormais inversés, ce qui me fait doucement sourire. « Je… Tu veux bien que j’utilise ta douche ? Promis, je vais essayer de ne pas m’y noyer. » Je demande alors, comme une enfant.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyDim 22 Jan - 18:39

Ce n'est pas exactement comme cela que tu imaginais votre prochaine rencontre. Probablement qu'elle non plus, d'ailleurs. Tu l'appréhendais, mais disons que dans son état actuel April ne t'intimide plus beaucoup. Tu as seulement envie de l'aider, et alors que tu la regardes vomir en tentant toi-même de réprimer une nausée mimétique, tu as l'idée prétentieuse que son état a un rapport avec toi. Tu la chasses, non seulement car tu n'as pas la prétention de croire que tu as à ce point de l'importance et de l'influence, mais aussi car tu n'as pas envie de te lancer dans ce genre de spéculation -trop compliqué. Lorsqu'elle t'a embrassé, c'était uniquement car tu étais dans un moment de faiblesse particulier. Tu t'es confié à elle, c'était nouveau pour vous deux, l'atmosphère était étrange, presque lourde de ce secret dévoilé après tant d'années. C'est la conclusion à laquelle tu es parvenu, tu t'es fixée sur cette possibilité, sans doute car c'est à la fois la plus rationnelle et la moins dangereuse. Rationnelle à tes yeux, même si elle sonne légèrement tirée par les cheveux. Le plus évident, ce serait que vous ayez des sentiments l'un pour l'autre, cela n'aurait rien de surprenant ni même d'étrange, mais ce serait dangereux. Presque inacceptable, tu ne peux l'envisager, c'est à proscrire. Ce serait trop compliqué, tu es trop compliqué. Ou peut-être rends-tu seulement les choses compliquées là où elles pourraient être tout à fait simples, voire positives. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le moment d'y songer: vous pénétrez dans l’ascenseur en silence et tu lui jettes quelques coups d'oeil inquiets en attendant la tonalité indiquant l'arrivée à ton étage. Tu tentes de ne pas songer au lendemain, te doutant qu'après cela elle sera sans doute morte de honte au point de refuser de recroiser ton regard. Déjà qu'elle t'a embrassé, maintenant ça. Vos relations vont devenir compliquées, cela ne fait aucun doute. Tu l'aides à s'asseoir sur le canapé avant de proposer à boire. « Je vais te chercher ça, ne bouge pas. » Tu lui souris vaguement et tournes les talons en direction de la cuisine, disparaissant quelques minutes. Suffisamment pour qu'elle trouve elle aussi le chemin de cette pièce et y pénètre. Tu tournes la tête dans sa direction, presque prêt à la rattraper si elle venait à chanceler à nouveau, et hoches la tête à sa question. « Bien sûr. Tiens », fais-tu en lui mettant un verre d'eau entre les mains avant de passer un bras autour d'elle pour la mener sans risque jusqu'à la salle de bains. « Appelle-moi si tu as besoin de quelque chose, et fais attention à ne pas tomber. » Tu déposes une serviette sur le rebord du lavabo et t’éclipses en refermant la porte derrière toi, allant préparer le canapé à ta propre intention.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyLun 23 Jan - 19:48

Des questions se bousculent dans mon esprit. Je me dis que s’il n’y avait pas eu l’alcool et ma timidité complètement oubliée, peut-être que notre « relation » se serait terminée. Peut être que je serai redevenue un membre de l’orchestre à part entière, sans rien autour. Je me le demande et j’espère me tromper. Je sens que notre relation n’a rien de commune, que je partage des choses qu’il ne partage avec aucune autre. Je me monte probablement la tête, mon cœur d’artichaut n’aidant pas, mais j’ai envie d’y croire. Même si je ne me souviendrai probablement pas de tout cela demain, j’ai envie de me dire que s’il est venu à ma rescousse, c’est parce qu’il tient à moi. Après avoir difficile atteint son grand appartement, je m’installe sagement sur le canapé. Je me sens légèrement mieux maintenant que la nausée s’est envolée, mais ma tête continue tout de même de tourner. Et je ne serai pas contre un verre d’eau, si gentiment proposé par le chef d’orchestre. Après qu’il ait tourné les talons, je me dis qu’il avait peut-être besoin de s’éloigner de moi. Fais-je autant peine à voir ? Je n’en doute pas, et je sens que je m’en voudrais terriblement demain quand j’aurai regagné mes esprits. Pour l’instant, je suis toujours aussi perturbée par sa présence et ne tarde pas à le rejoindre dans la cuisine, bien que la distance me paraisse interminable. J’ai désormais une seule idée en tête : prendre une douche pour paraître moins sale et immonde à ses yeux. Et puis, je pense que cela améliorera probablement mon état second. Je n’y connais pas grand chose en gueule de bois et soirée de débauche, mais j’ai vu plusieurs fois dans les films qu’une douche froide aide pas mal à s’en sortir. Je bois mon verre d’eau rapidement avant de me laisser faire, appréciant de nouveau cette attention dont il fait preuve à mon égard. Jedediah quitte la salle de bain et je décide de faire couler l’eau, sans la régler réellement. En fait, je suis perdue dans mes pensées et concentrée pour ne pas que la Terre tourne bien trop vite. Je me déshabille sans aucune gêne et laisse l’eau froide couler sur ma peau. Bien assez longuement pour que je frissonne et que je me décide enfin à sortir. Mes lèvres ont perdu de leur couleur si rose habituellement et je me rends compte que je n’ai aucun vêtement de rechange. Logique, me direz-vous, puisque tout ceci n’était pas prévu. Je farfouille autour de moi jusqu’à tomber sur un Tshirt appartenant au jeune homme, bien trop grand pour moi mais qui fera parfaitement l’affaire. Je retourne dans le salon, où je le trouve installé sur le canapé. « Tu ne vas tout de même pas dormir sur le canapé ! » Je dis alors, avant de rire. C’est très généreux de vouloir me laisser sa chambre mais moi, je n’ai pas envie de dormir seule en le sachant tourner en rond sur un canapé. « Je ne sais même pas où se trouve ta chambre. Et en plus, je suis sûre que ton lit est assez grand pour nous deux. Et puis, tes chats n'ont pas l'air d'apprécier que tu prennes leur place. » J’ajoute alors, avec mon air si innocent.
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Jedediah Gaffney
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMar 24 Jan - 22:09

Disparaissant dans la cuisine, tu lui sers un verre d'eau et profite de cet instant pour souffler un peu. Tu as quitté l'appartement épuisé, il y a moins d'une heure de cela, après seulement un demi-sommeil de maximum dix minutes, mais plus aucun signe de fatigue. Tu es réveillé et alerte, suffisamment pour vous deux. Il est évident que tu n'as pas l'habitude de recevoir, mais tu as grandi dans une sorte de manoir de sénateur et vécu au rythme des dîners et autres soirées jusqu'à ta majorité -ou plutôt, tu as subi tout cela- tu as donc conscience que laisser ton invitée seule trop longtemps est inconvenant, aussi imprévue cette visite soit-elle. Te retournant pour y remédier, tu l'aperçois qui te rejoint. Tu lui adresses un mince sourire avant de la guider jusqu'à la salle de bains après lui avoir mis son verre entre les mains. Bien que boire de l'eau avant de se doucher n'ait plus beaucoup de sens, tu dois l'avouer. Tu récupères le verre une fois qu'elle a terminé et la laisses à sa douche, t'occupant bêtement à ranger les lieux puis à faire ton lit sur le canapé, comme mal à l'aise dans ton propre loft. Tu termines et t'installes entre Yakko et Wakko, qui tournent en rond comme pour signifier leur mécontentement face à ton empiétement sur leur territoire auto-proclamé. Tu ne leur prêtes que peu d'attention, les caressant distraitement afin de les calmer. La jeune femme réapparaît au bout d'un petit moment, tu ne t'en rends compte que lorsque sa voix résonne dans la pièce, silencieuse comme l'est toujours ton chez toi, et lèves les yeux. Tu t'aperçois rapidement qu'elle a enfilé l'un de tes t-shirts, ce que tu ne relèves absolument pas. Tu te lèves en la voyant, énième leçon de savoir vivre assez inutile la plupart du temps, et hausses les épaules en jetant un œil au canapé, avant de revenir sur elle. A vrai dire, tu envisages complètement de dormir là, ou du moins d'essayer même si c'est perdu d'avance. Non pas car ce n'est pas ton lit, mais bien parce qu'elle est là, et que de toutes manières tu dors peu et mal en temps normal. Comme quoi, il n'y a pas grand chose qui ne cloche pas chez toi. « Je resterais avec toi jusqu'à ce que tu t'endormes, mais je ne dors pas vraiment alors... » Tu hausses une épaule et lui fais signe de te suivre après avoir jugé qu'elle est capable de se déplacer jusque là sans tomber. Vous pénétrez dans la pièce, tu appuies sur l'interrupteur et l'ampoule éclaire ton lit défait, des murs bleu pâle, un large tableau anonyme, et à ton chevet une seule photo: ta soeur et toi il y a au moins vingt ans. Comme tout ici, c'est sobre, épuré, presque impersonnel. Un catalogue de décoration, tu n'as pas touché à grand chose en une dizaine d'année d'habitation, tu as laissé le côté artistique de ta prédécesseur non pas car il te plaisait particulièrement mais parce que c'était plus pratique. « N'hésite pas si tu as faim, ou encore soif. » Tu réalises qu'avec tout cela, tu n'as toujours pas ôté ta veste. Tu la déposes au pied du lit, dévoilant un t-shirt noir des plus sobres, comme on ne te voit jamais en porter aux répétitions et encore moins aux concerts. Non, la légende veut que tu ne portes que des chemises ou des costumes et pas un jean délavé surmonté du plus simple haut possible. En réalité, tu t'en moques complètement. « Fais comme chez toi. » Tu lui souris, reportant finalement ton attention sur elle et t'asseyant au bord du lit dans un soupir étouffé.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyDim 5 Fév - 16:35

Malgré l’alcool abondant qui semble couler dans mes veines, je sens que je retrouve peu à peu mes esprits. Je parviens du moins à mettre un pas devant l’autre sans tituber, et c’est plutôt pas mal dans mon état. Convaincue qu’une douche me ferait le plus grand bien, je demande gentiment le chemin à mon hôte. Une fois à l’intérieur de la salle de bain, je chasse rapidement les pensées torrides qui s’invitent dans mon esprit. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive mais j’ai des envies auxquelles je n’aurai pu songer en étant sobre. Heureusement, Jedediah quitte la pièce avant que je ne puisse dire une énième bêtise. L’eau coule sur ma peau, me procurant un bien fou. Je ne reprends pas la totalité de mes esprits pour autant, mais je me sens déjà mieux. Ma gêne semble s’être envolée, je ne songe même pas à la possibilité qu’il puisse me voir dans le plus simple appareil. D’ailleurs lorsque je m’habille, en empruntant l’un de ses Tshirts, je ne fais même pas attention à mon manque de sous-vêtements. Pourtant, en temps normal, je ne sors jamais sans soutien-gorge, rouge de honte à l’idée que quelqu’un puisse entrevoir ma poitrine. A croire que ce soir, ce détail est de loin le dernier de mes soucis. Je retrouve Jedediah dans le salon, occupé à préparer son lit. Je l’observe, un instant, avant de rire en l’imaginant dormir dans ce canapé bien trop étroit pour lui. Je n’ai pas envie qu’il se prive d’un sommeil réparateur par ma faute, j’ai déjà bien trop abusé ce soir. Je suis persuadée que son lit doit être assez grand pour nous deux, d’ailleurs je ne tarde pas à le lui dire. Jedediah me propose de le suivre après m’avoir convaincue qu’il resterait près de moi le temps que je m’endorme. Un geste adorable, qui réveille de nouveaux sentiments en moi et surtout qui me touche profondément. Je reste silencieuse jusqu’à la chambre, que je découvre avec un regard émerveillé comme une enfant. La pièce est spacieuse, tout autant que son lit dans lequel nous logerons facilement à deux sans se serrer. Je m’approche du chevet où je découvre une photo de lui avec une jeune femme. J’aurai pu l’interroger sur son identité mais je remarque rapidement leur ressemblance. « Elle est magnifique. » Je parle bien entendu de la photo mais également de sa sœur, qui est superbe. Jedediah se montre à nouveau serviable mais cette fois, je n’ai besoin de rien. Je hoche la tête de façon négative et m’installe dans le lit tandis qu’il s’installe au bord. Je le regarde attentivement durant de longue minute, de nouveau subjuguée par lui. « Ai-je le droit à un baiser de bonne nuit ? » Je glisse, en souriant légèrement. Je ne contrôle pas mes paroles, bien entendu. La fatigue me gagne rapidement. « Merci d'avoir été là. » J'ajoute, en douceur, avant de fermer les yeux d'épuisement. Le sommeil ne se fait pas prier puisqu’il me gagne rapidement. Lorsque j’ouvre les yeux, le jour est de nouveau présent. Ma tête me fait horriblement mal et je ne me souviens même pas de ma soirée. D’ailleurs, je n’ai que de vague souvenirs de l’endroit où je me trouve, mais la photo présente près de moi me revèle l’identité de mon hôte. Oh mon dieu… Je suis morte de honte. Je me redresse, le lit est vide et je porte un Tshirt qui n’est pas le mien. Je me glisse hors des draps, marchant en douceur vers la pièce principale. Jedediah est assoupi sur le canapé et je ne peux m’empêcher de le regarder durant quelques minutes. Jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux et que cela me surprenne. « Je… Je me sens si honteuse… » Je confie alors, avant de poser ma main sur mon visage pour le cacher.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyLun 6 Fév - 0:11

C'est troublant, tu aurais du mal à décrire la présence d'April chez toi autrement. Troublant. Tu l'aimes beaucoup, ça a déjà été démontré, mais tu es parfaitement incapable de l'exprimer avec des mots. Tu le montres, malgré toi d'ailleurs, il y a ta façon de veiller sur elle, de t'en faire, et de voler à son secours en pleine nuit malgré le certain malaise présent entre vous. Il y a le fait que tu t'es confié à elle uniquement car elle te le demandait, ainsi que celui que depuis votre rencontre elle a une inexplicable place spécifique. Et puis tu as peur, ce qui est une preuve irréfutable de ce que tu ne veux toujours pas admettre. Tu as le sentiment de ne pas pouvoir te le permettre, toujours aussi enfermé dans le passé, emprisonné par les souvenirs brûlants d'une douleur s'étant pourtant bel et bien atténuée au fil des années. Le temps guérit les blessures, quoi qu'on en dise, il les atténue et tu en as bien conscience. Tu en es d'ailleurs à un point où tu envisages de pardonner ton père pour son ignorance et sa folie des grandeurs, peut-être plus parce que ta soeur t'a bourré le crâne avec cette idée que parce que tu as fini par avoir moins mal et par moins le détester, mais quelle qu'en soit la véritable raison ta rancœur s'est envolée. C'est mieux pour tout le monde, à commencer par toi, mais tu as toujours peur. Comme tu le lui as dit, ce n'est pas d'April, mais de toi-même. Tu n'es pas assez bien, et tu n'as pas le droit de laisser penser le contraire. Tu n'es qu'une mauvaise pioche, le valet noir. Le retour de ton invitée dans le salon coupe court à tes réflexions, elle est vêtue uniquement de l'un de tes t-shirts trouvé dans la salle de bains et tu t'efforces de ne pas t'attarder là-dessus, ton regard rivé au sien comme pour éviter de le river ailleurs. Tu acceptes de rester avec elle jusqu'à ce qu'elle trouve le sommeil, mais en bon gentleman tu ne t'attarderas pas à moins de t'endormir le premier -ce qui serait fort étonnant. Tu la guides jusqu'à ta chambre, tout ce qu'il y a de plus simple, à ton image. Elle ne dévoile rien de toi, de ton passé, de ta personne. Elle est sobre, épurée, presque trop vide. Même en se trouvant chez toi, te cerner n'est pas chose aisée. La jeune femme s'attarde sur la photographie vous représentant ta petite soeur et toi, et tu souris en y jetant un coup d'oeil. « C'est vrai. Elle tient de notre mère. » Mais tais-toi, Jedediah. Tu te détournes du cadre pour te débarrasser de ta veste et prendre place sur le lit après avoir eu la confirmation qu'elle n'a plus besoin de rien, si ce n'est d'une bonne nuit de sommeil. Tu esquisses un sourire à sa question en t'allongeant de côté, secouant doucement la tête. « Mauvaise idée. Je suis sûr que tu trouveras le sommeil sans cela. » Tu réponds à ses remerciements par un sourire, et la laisses s'endormir sans tarder. Tu patientes, peut-être encore deux heures, la regardant s'enfoncer paisiblement dans tu ne sais quels songes. Ce n'est que lorsque tu te sens partir à ton tour que tu te lèves, remettant correctement les draps sur elle avant de quitter la pièce en laissant la porte entrouverte comme pour entendre si elle se réveille. Tu prends place dans ton lit de fortune, accueilli par un grognement mécontent de Yakko que tu as manqué d'écraser au passage. Tu t'éveilles quelques heures plus tard, sans même t'être rendu compte que tu t'étais assoupi. Devant toi se tient April, et tu ne tardes pas à remettre les pièces du puzzle en place. Tu doutes que ce soit son cas. « Chut, ne t'en fais pas, ça arrive. » Tu te redresses lentement, avant de te mettre debout et de la rejoindre pour ôter sa main de son visage. Tu la gardes dans la tienne. « Comment tu te sens ? » Tu te fiches de l'état dans lequel elle était hier, ne t'intéressant qu'à son bien-être présent. Conscient que vous êtes un peu trop proches, tu relâches sa main et t'écartes pour te diriger vers la cuisine. « Qu'est-ce que tu veux manger ? » Toi qui serais plutôt grognon dès le matin, sa présence te force à faire un effort sur ton humeur matinale habituelle, particulièrement histoire qu'elle ne s'imagine pas que tu lui en veux.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyLun 6 Fév - 19:05

Mon esprit est bien trop en vrac pour comprendre ce qu’il se passe réellement entre nous. Je sais combien il peut être froid, distant et je doute qu’il m’aurait invité à passer la nuit chez lui si j’avais été sobre. Si j’avais été dans une autre situation. Cela fait-il de moi quelqu’un d’important à ses yeux ? J’aimerais y croire. Car malgré l’alcool qui coule dans mes veines et mes vertiges, mes sentiments sont toujours présents. Plus forts que tout, intensifiés par mes inhibitions qui tombent peu à peu. Je me sens en confiance auprès de lui mais surtout, je me sens protégée. C’est idiot, il ne fait que m’offrir son hospitalité mais cela signifie beaucoup pour quelqu’un comme moi. Pour mon petit cœur d’artichaut, incapable de se contrôler en présence du jeune homme. Je m’installe dans sa chambre, ce lieu si important aux yeux d’un homme. Jedediah le ténébreux semble faire fondre sa carapace au fil du temps, je ne peux que le remarquer mais je vois parfaitement qu’il tente de ne pas perdre le contrôle. Je ne peux m’empêcher de poser mes yeux sur la photo près de son lit, complimentant la jeune femme présente à ses côtés. Il y’a clairement un air de famille entre les deux, c’est indéniable. Je ne relève pas ses mots, bien que l’envie soit présente. Je ne veux pas m’introduire ainsi dans sa vie, dans ses secrets. Même si ma raison est moins forte que ma curiosité, je m’efforce de l’écouter. Je ne peux pas m’empêcher de réclamer un baiser, l’envie étant bien trop forte. Une invitation qu’il décline sur le ton de l’humour et je me surprends à rire également. Je ne suis pas dans mon état normal, demain tout sera différent. J’aurai probablement oublié tout ça et je me dis qu’il refuse de m’embrasser dans un tel contexte, pour ne pas avoir l’air de profiter de moi. J’ai envie de supposer cela plutôt que de me dire qu’il n’en a pas envie. Je ne peux retenir un bâillement, signe de fatigue et je ne tarde pas à me laisser bercée par le bruit de sa respiration, m’abandonnant sans grande difficulté dans les bras de Morphée. Le réveil est bien plus difficile. Ma tête me fait horriblement mal, les battements de mon cœur y raisonnent de façon incontrôlable. J’ignore ce que je fais dans ce lit que je ne connais pas, mais je remets rapidement les idées en place quand je tombe sur Jedediah dans le salon. Son odeur est présente sur le Tshirt que je porte, tout comme dans chacune des pièces de l’appartement. Et aussi étrange que cela puisse paraître, malgré la douleur et la gêne que je ressens, je suis contente d’être ici. Une infime partie de moi, celle qui n’est pas rongée par les regrets, est heureuse. Ma main est désormais posée sur mon visage mais je sens la sienne me l’attraper, pour la retirer délicatement. Un frisson me parcourt alors, frisson que j’espère discret pour ne pas qu’il le remarque sur ma peau nue. « Bof, ce n’est pas la grande forme. Si j’oublie la honte, ma tête va exploser. Oh et, je vois que je me suis montrée particulièrement envahissante. » Je dis alors, en montrant ce Tshirt bien trop grand pour moi. Jedediah se recule rapidement et tourne les talons, en direction de la cuisine. « C’est gentil mais je ne suis pas certaine de pouvoir avaler autre chose qu’un verre d’eau. » J’ai peur que mon corps ne le supporte pas. « Je ne sais même pas ce qui m’a pris de t’appeler. Tu devais avoir mieux à faire. »
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Jedediah Gaffney
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyJeu 9 Fév - 19:35

Tu n'en veux pas à April de t'avoir appelé à la rescousse en pleine nuit. Tu ne sais pas trop ce que tu en penses, à vrai dire tu n'y as pas songé, tu n'en as pas eu le temps. Sa présence n'est pas pour te déplaire, tu es seulement un peu contrarié que les circonstances soient à ce point spéciales. Ce n'est pas très clair, pas même pour toi, tu ne sais où vous allez, et encore moins ce que tu veux. Tu aimerais ne pas te prendre la tête avec tout ça, seulement tu as bien conscience que tu apprécies sa compagnie, même lorsqu'elle est ivre. Tu apprécies de l'avoir ici, de la voir au réveil. Ce qui te passe par la tête, c'est que tu pourrais sans peine t'y faire, mais tu chasses l'idée en te levant du canapé, toujours complètement habillé, pour t'enquérir de l'état de la jeune femme. Dure soirée, c'est le moins qu'on puisse dire, tu as du mal à imaginer ce qui se passe dans sa tête. Tu doutes même qu'elle se souvienne véritablement de comment elle est parvenue jusqu'ici. Quoi qu'il en soit, elle est morte de honte, elle ne doit donc pas avoir tout oublié. Tu approches en souriant et ôte sa main de son visage. « Ne sois pas trop dure avec toi, ta présence ne me dérange pas du tout, et tu n'as même pas vomi dans ma voiture », fais-tu, tâchant de la faire sourire. Tu t'éclipses ensuite en direction de la cuisine, l'interrogeant sur ce qu'elle souhaite pour le petit-déjeuner. Evidemment, son estomac n'est pas encore remis et elle décline l'invitation. Tu lui fais tout de même signe de te rejoindre, et attrapes un paquet de céréales dans une armoire, un bol, et du lait dans le réfrigérateur avant de lui servir un verre d'eau que tu déposes sur le comptoir de ta cuisine, face auquel tu prends place. « Je suis content que tu l'aies fait », répliques-tu, concentré sur la préparation de ton repas enfantin. « Je préfère que tu l'aies fait, plutôt que de rester dehors toute seule. Tu ne m'as pas dérangé, et tu peux rester autant que tu veux. On ira chercher ton sac et ta voiture, si tu veux. » Tu déposes la bouteille de lait et relèves les yeux sur elle, lui adressant un léger sourire, puis passes une main dans tes cheveux -encore plus- en bataille pour te concentrer à nouveau sur le remplissage de ton estomac vide.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMer 15 Fév - 11:40

Je m’en veux terriblement d’avoir empiété sur sa vie privée. J’ai probablement franchi une de ses limites, une barrière qu’il s’était fixé pour se protéger. Je connais un peu le jeune homme, je sais à quel point la solitude l’habite. Accepter de m’offrir son lit pour une nuit n’est pas quelque chose d’habituel pour lui, je suppose. Tout comme boire de l’alcool, pour moi. Qu’est-ce qui m’a pris d’ailleurs ? Je n’en ai aucune idée. J’étais triste de ne plus avoir de ses nouvelles, de ne pas pouvoir le serrer dans mes bras, c’est la seule chose dont je me souviens. Bien sûr, je ne compte pas le lui dire car je sais qu’il prendrait la fuite. Je tiens à lui, c’est indéniable mais je me doute bien que ces sentiments que je ressens sont à sens unique, non réciproque. Jedediah a probablement un type de femme, bien éloigné de ce que je représente. Pour autant, je me sens flattée qu’il prenne autant soin de moi et qu’il partage un brin de son intimité et de sa vie personnelle avec moi. Un sourire s’invite sur son visage quand il me parle de sa voiture, et du fait que j’ai réussi à la garder propre. Je ne peux m’empêcher de rire, avant que les souvenirs ne me reviennent. « Oh non, j’ai vomi dans la rue. Je m’en souviens… » De nouveau, la honte m’habite et je sens mes joues rougirent. Jedediah a vu tout cela, jamais il ne me verra comme avant désormais. Je le rejoins ensuite dans la cuisine, où il prépare le petit déjeuner. Je prends le verre d’eau qu’il me serre, que je bois d’une traite. Je meurs de soif et j’ai l’impression d’être complètement déshydratée. Probablement un signe de la gueule de bois, je suppose. Je m’excuse à nouveau de l’avoir appelé mais Jedediah me rassure, en me disant qu’il préfère de loin que je l’aie fait plutôt que je sois restée seule dans la rue. « Ah oui, ma voiture et mon sac… J’avais oublié. » Je ne peux m’empêcher de sourire. « Je… » Je me tais, plutôt que de sortir une bêtise. J’avais envie de le taquiner sur le fait qu’il s’inquiète pour moi, mais je préfère ne pas le faire pour ne pas le perturbé et gâcher ce si beau moment. « Je ne savais pas que tu prenais un petit-déjeuner d’enfant. » Je dis alors, pour me rattraper et le taquiner tout de même légèrement. Je l’observe, les yeux remplis de malices. Je me sens déjà beaucoup mieux, malgré le manque d’appétit et le mal de crâne. Je remarque alors qu’une mèche de ses cheveux semble vouloir jouer les rebelles, ne suivant pas le mouvement des autres. Je m’approche alors, en douceur, avant de me relever sur la pointe des pieds pour l’atteindre. Je passe alors ma main dans sa chevelure, en souriant. « Mèche rebelle. » Je m’explique alors, pour justifier mon geste tendre.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyDim 19 Fév - 23:27

Au fil du temps, tu la laisses découvrir qui tu es. Tu ne sais pourquoi c'est tombé sur elle, ou comment c'est exactement arrivé, mais il fallait bien qu'un jour ou l'autre, tu flanches. Tu as plié, pour ne pas rompre. April est apparue à une période de ta vie durant laquelle, peut-être, tu étais plus seul encore que d'ordinaire. Elle s'est posée dans ta vie, lentement insinuée jusqu'ici. Cela fait bien des années que tu es seul et solitaire, mais il est probable que l'annonce du cancer de ta génitrice t'ait fait prendre conscience de certaines choses. Par exemple, tu ne veux pas mourir seul. C'est difficile à avouer, tu pensais t'être fait à l'idée depuis le temps que tu répètes qu'il t'est impossible de te poser à nouveau véritablement. Tu es incapable de faire confiance aux autres, et pire encore tu ne sais pas si tu peux compter sur toi-même. Ce genre d'engagement, c'est encore trop tôt pour toi, trop te demander d'un coup. Tu ne peux rien promettre, car tu n'as pas la moindre certitude de t'y tenir. Avec la jeune violoniste, tu te trouves face à un dilemme. Tu aimerais pouvoir la laisser entrer dans ta vie, tu sais qu'elle te serait tout à fait bénéfique, que son calme et sa douceur représenteraient pour toi une sorte de soulagement. Ce serait reposant. Tu as conscience de pouvoir lui faire confiance, et tu ne t'en caches pas. C'est de toi-même que tu doutes, tu ne veux pas lui faire de mal, tu ne peux te le permettre. Tu n'oses tout simplement pas prendre ce risque. Mais, que tu le veuilles ou non, elle a cette place spécifique que votre conversation matinale d'apparence anodine confirme. Le sujet n'est autre que la soirée de la veille qui, à mesure que les souvenirs lui reviennent, met April très mal à l'aise. Si tu ne bois plus ou du moins très peu depuis déjà pas mal de temps, tu as été à l'université, ici-même, et ce n'est clairement pas la scène la plus humiliante à laquelle tu aies assisté dans ta vie. « Ne te culpabilises pas, tu crois sincèrement que c'est la première fois que ça arrive à quelqu'un dans cette ville ? » Tu lui souris, et abandonnes le sujet pour te diriger vers la cuisine où tu prépares ton petit-déjeuner, ainsi que de quoi étancher sa soif pour April. « Quelque chose me dit que ce ne sont pas les seules choses que tu as oubliées », te moques-tu gentiment. Elle ne tarde pas à te rendre la pareille, au sujet de ton petit déjeuner enfantin. Tu souris, hochant doucement la tête. « Je pourrais me nourrir uniquement de céréales, matin, midi et soir. Je varie un peu, mais le matin c'est ce qu'il y a de plus simple et puis c'est bon. » Tu hausses les épaules, terminant ton bol et cherchant dans les placards. « Tu veux une tasse de thé ? » Il faut savoir que tu ne bois pas de café. Tu es finalement tombé sur le Earl Grey que tu cherchais, et tu pivotes pour réaliser qu'April est auprès de toi. Sa main approche de tes cheveux et semble vouloir te recoiffer -effort probablement inutile vu l'état de ta coupe le matin. « Oh. Oui, je... C'est comme ça tous les matins, indomptable. » Tu tentes un sourire, mais te voilà perturbé. Tu déglutis difficilement, retournant à ton thé avant de pivoter à nouveau dans sa direction, seulement un quart de seconde plus tard. « Je crois qu'il faut qu'on parle. De la dernière fois. » Tu serais bien incapable de dire comment tu es parvenu à aligner cette phrase alors que, sous ton crâne, cela sonnait horriblement mal.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyDim 26 Fév - 12:16

J’ai beau me sentir mal à cause de la soirée d’hier soir, Jedediah fait en sorte de relativiser. De me rassurer pour que je me sente mieux, ce qui me touche énormément. Je découvre cette facette de lui dont j’ignorais l’existence. Je le savais doux, attentionné mais je ne pensais pas qu’il aurait cette facilité à me rassurer, à me faire sentir mieux. Je culpabilise de l’avoir dérangé, de mettre imposée dans sa vie paisible et solitaire et pourtant, je ne ressens pas le moindre regret lorsque je l’entends me dire que ce n’est rien. Ma présence ne semble pas le déranger, ce qui me chamboule totalement. Je n’ai que très peu de souvenirs de la soirée d’hier mais je suppose que les échanges de textos que nous avons pu avoir en disent long sur mon état. J’ai bu pour l’oublier, c’est idiot car je me suis peut-être imaginé des choses complètement fausses. La seule chose dont je me souviens pour l’instant est le rejet que j’ai eu en pleine rue, évitant ainsi de salir sa voiture. Jedediah semble amusé par cela et me rassure à nouveau quand je lui confie que je me sens honteuse par rapport à cela. Il n’a pas tord, ce ne doit pas être la première fois que quelqu’un régurgite dans un caniveau de New-York. « Non. Mais habituellement, je ne bois jamais. » Je m’explique, pour ne pas qu’il pense que cela m’arrive souvent. Je ne suis pas une grande fan de l’alcool, justement à cause de cette perte de contrôle qu’il peut provoquer. Ma tête me fait un mal de chien, j’ai encore la bouche sèche et j’aimerais tellement revenir en arrière pour éviter tous ces verres de téquila. Jedediah continue de me taquiner, ce qui me détend légèrement. Je crois que je pourrais prendre goût à ce genre de matin, en sa compagnie. Mais je sais parfaitement qu’il n’en a aucune envie, qu’il préfère de loin sa solitude. Je me permets tout de même de le taquiner à mon tour, sur son petit-déjeuner très enfantin. Il m’explique alors qu’il s’agit là de l’un de ses péchés mignons, qui pourrait combler le moindre de ses repas. Je ne peux m’empêcher de sourire. « C’est adorable. » Je commente alors. « Je ressens la même chose pour le bacon. » J’ajoute, en riant. Je pourrais en dévorer à chaque repas, mais je me raisonne souvent pour ne pas ressembler à une baleine sur pieds. Je m’approche alors et m’autorise un geste tendre, offrant ainsi à ma peau un contact – aussi léger soit-il – avec la sienne. Je replace une mèche de ses cheveux, ce qui n’a rien de très anodin quand on y pense. Je remarque aussitôt que cela le perturbe, si bien que je me recule pour ne pas encombrer son espace. « Je suis désolée. » Je bafouille, avant qu’il ne reprenne la parole pour amorcer une discussion. Mon cœur manque alors un battement, je crois que je ne suis pas prête à avoir cette discussion. « Je… Ce n’est pas nécessaire. Je… Je n’aurai jamais dû t’embrasser, je ne sais pas ce qui m’a pris. » Je bafouille de nouveau, perturbée à mon tour. Je baisse alors les yeux, incapable de le regarder. « Et même si je n’aurai pas dû, j’avoue que je ne cesse d’y penser. » J’avoue, à voix basse.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMer 29 Mar - 20:57

La situation t'amuse, même si dans d'autres circonstances tu réprouverais le comportement d'April la veille. Tu n'es pas bien placé pour cela, après tout tu n'as rien à lui dire, mais tu aurais pu le faire. Seulement, sa vulnérabilité d'hier soir et sa gêne de ce matin t'en empêche. De toutes manières, ce sur quoi tu pourrais lui faire des reproches concerne uniquement sa sécurité, et tu refuses de te montrer encore plus protecteur envers lui (n'est-ce pas suffisamment étrange comme ça ?) Tu te contentes donc de la rassurer sur le fait qu'elle ne te dérange pas du tout. « Alors pourquoi hier ? Quelque chose à fêter ? », interroges-tu le plus innocemment du monde. S'il t'a évidemment traversé l'esprit qu'elle pourrait s'être mise dans cet état à cause de toi, tu n'as pas retenu l'hypothèse, à la fois car tu t'en sentirais coupable, et parce que tu ne te crois pas capable d'avoir ce genre d'influence sur April. Au fond de toi, tu sais que tu apprécierais cela, ce ne serait que justice puisque tu es fou d'elle, mais impossible d'y croire, tu n'es que toi. Vous vous dirigez vers la cuisine, non seulement parce que ton estomac crie famine mais aussi, et peut-être surtout, pour éviter son regard un instant. Ton bol de céréales l'intrigue, toi qui as passé la trentaine, mais tu l'assumes sans problème, souriant à sa réponse. « Je ne mange pas de viande, mais le bacon semble être le péché mignon de beaucoup de gens, je suppose donc que ça vaut le détour. J'ai oublié quel goût ça a. » Tu restes muet un instant, comme essayant de te souvenir, mais le goût a totalement disparu de tes papilles et tu ne tardes pas à abandonner. Alors que tu termines ton petit-déjeuner et t’attelles à la préparation d'une théière de Earl Grey, ton invitée de rapproche à ton insu et vient te recoiffer tendrement. Tu ne peux que balbutier en réponse, pris au dépourvu et incapable de faire preuve de ton habituel contrôle. « Non, ce n'est rien. Tu m'as... surpris, c'est tout. » Tu souris, te voulant rassurant. Puis, tu ne sais trop comment tu en trouves le courage, mais tu tentes d'ouvrir la discussion sur votre baiser. Elle bafouille à son tour, te faisant tout de suite regretter tes paroles. « April je... Moi aussi, j'y pense beaucoup. Trop, je suppose. » Tu te grattes l'arrière de la tête, hésitant. « Je ne peux pas, tu sais. Je... pas maintenant. Pas encore. J'aimerais, mais c'est... C'est compliqué. » Tu te sens profondément ridicule, et ces simples mots te font mal. Tu ne veux rien promettre, et tu ne veux pas qu'elle t'attende. Tu serais, à vrai dire, bien incapable de définir ce que tu souhaites vraiment.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyLun 3 Avr - 15:23

Je ne pensais pas me réveiller dans ses draps, ni même dans son appartement. A croire qu’au fond, l’alcool n’a pas été si mauvais pour moi puisqu’il m’a permis de me rapprocher de Jedediah. Je me sens tout de même gênée qu’il m’ait vu dans un tel état mais la douce matinée qui s’annonce me rassure sur sa façon de me voir. Jedediah ne semble pas en colère, mais plutôt amusé par la situation et par ma gueule de bois. Une sensation horrible, que je ne suis pas prête de vivre à nouveau. Je n’aurai peut-être pas dû enchainer les verres, d’ailleurs il faudrait que je prenne des nouvelles d’Arya, qui est peut-être inquiète de ne pas avoir de mes nouvelles. Je confie mon mal être au chef d’orchestre, qui s’interroge sur ma soirée de la veille. Etrange, en effet, de retrouver quelqu’un dans cet état alors que l’alcool ne fait pas partie de ses habitudes, je le reconnais. Et je m’en veux aussitôt d’avoir signaler ce point, qui me pousse désormais à lui dire la vérité. « Disons que j’étais en bonne compagnie et que nous avions beaucoup de choses à nous dire. L’alcool m’a juste aidé à dire les choses, sans aucune gêne. C’est idiot, je le reconnais. » Je n’ai pas la force de lui dire que j’ai également bu pour oublier mes soucis, et surtout ces sentiments naissants qui semblent se germer dans ma poitrine. J’inspire profondément et l’observe se préparer un petit déjeuner, digne de celui d’un enfant. C’est adorable et cela ne fait que d’augmenter ce que je peux ressentir au fond de moi. Cet instant est parfait, digne d’un film de romance et cela me fait le plus grand bien. « Tu es végétarien ? Je l’ignorais. Je ne pourrais pas le devenir, à cause du bacon justement. » Je dis en riant. Je suis passionnée de bacon, je pourrais en dévorer toute la journée, je l’admets. Je m’approche ensuite, frôlant de près la tentation de l’embrasser à nouveau, avant qu’il ne décide de mettre cartes sur table en parlant de la dernière fois. Mon cœur manque un battement, je ne suis pas prête à avoir cette conversation douloureuse. Je sais parfaitement qu’il ne veut pas d’une histoire avec moi, qu’il regrette mon baiser. J’en suis persuadée et je ne peux m’empêcher de me morfondre en excuses. « Ce n’est pas dans mes habitudes de faire ça. » J’avoue alors, gênée. Je ne suis pas de ce genre là, je suis plutôt une femme fragile et terriblement réservée, incapable de faire le premier pas. A croire que le jeune musicien arrive à me rendre différente. Je ne peux m’empêcher de lui dire la vérité et de lui confier combien il hante mes pensées. « Vraiment ? » Je demande alors aussitôt, surprise par sa révélation. Malheureusement pour mon pauvre petit cœur, il ne tarde pas à me dire qu’il ne peut pas m’offrir une relation, bien qu’il aimerait. Le silence s’installe, mes yeux étant noyés dans les siens. « Je… Je comprends. C’est ma faute, j’ai tendance à m’attacher trop vite. Je… Tu as dis que tu aimerais ? » J’y pense : il a dit qu’il aimerait. Cela signifie beaucoup à mes yeux. « Jedediah… Si j’ai bu hier soir, c’était aussi pour oublier ce que je ressens pour toi. Je ne suis qu’une idiote, je le sais. » J’avoue alors, en baissant la tête, honteuse.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyMer 5 Avr - 16:03

Rien ne t'en empêche, tu pourrais essayer. Te faire confiance, pour une fois, et laisser April avoir raison à ton sujet. C'est ce que tu voudrais, et c'est pourquoi tu te le refuses. Ce que tu souhaites n'est jamais bon ni pour toi, ni pour les autres. Rares sont ceux de tes choix qui se sont avérés bons. En particulier sur le plan sentimental, il te faut l'avouer, et tu n'as aucune envie de commettre à nouveaux ce type d'erreur. De revivre les mêmes choses. Certes, tu n'as plus seize ni dix-huit ans, mais tu es toujours le même. Pire, tu as peur aujourd'hui, une peur qu'à l'adolescence tu ne ressentais pas, pas même lorsque les imprévus se sont multipliés. Une peur que tu te trouves incapable d'exprimer, ou de réprimer. Tu serais incapable de la partager avec elle, blocage, et tout s'évaporerait déjà. Ça semble enfantin, des craintes puériles mêlées d'excuses bidons, mais à tes yeux c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Tu ne peux pas te permettre de faire encore du mal autour de toi, et ce peut-être plus pour toi que pour elle, au final. Tu as cette égoïste incapacité à oser. Tu ne veux pas la blesser, ni te blesser en le faisant. Ce soudain rapprochement te prend au dépourvu, et tout est remis en question, durant une fraction de seconde qui ne devrait exister. C'est une mauvaise idée, tu te le répètes depuis des semaines, peut-être des mois, tu as eu le temps d'y songer. Tu as bien fait le tour de la question, et c'est évident: mauvaise idée. Une belle perspective, pourtant, du genre que l'on a envie de tenter, mais tu as eu le temps de te raisonner. La question à laquelle il te reste à répondre n'est autre que "est-ce le bon choix ?". Le doute persiste, tu ne parviens pas à t'en débarrasser. Les paroles de la jeune femme ne t'y aident pas, bien au contraire. D'une manière ou d'une autre, tu parviens à rester sur tes positions. Tu ne peux cependant t'empêcher de glisser que cela te plairait, vous deux. Tu ne peux mentir là-dessus. Peut-être attends-tu qu'elle te donne la solution, celle que tu as été incapable de choisir seul. « Vraiment ? » Tu hoches presque imperceptiblement la tête, vraiment. Ton regard est fuyant, mais lorsqu'elle le capte tu te trouves bien incapable de quitter ses yeux clairs, même lorsqu'il te faut éteindre la vague lueur d'espoir que tu y lis. Pour son bien, n'as-tu de cesse de te répéter. « Il y a eu... Quelqu'un. Il y a longtemps. Mais je ne parviens toujours pas à être avec une autre sérieusement. Tu mérites mieux que des promesses que je ne peux pas tenir. » Tu déglutis, mal à l'aise. Et si cela ne suffisait pas ? Tu n'as absolument pas la force ou le courage de la rayer de ta vie. Tu ne peux te résoudre à la faire fuir, tu veux seulement qu'elle ne t'aime pas... Le veux-tu ? « Ce n'est pas idiot », corriges-tu rapidement, un léger sourire se dessinant sur tes traits. Malgré toi. « Je suis désolé de te causer... ce genre de souci. Mais tu es trop bien pour moi. Tu vas me dire que c'est faux, et tu y croiras sûrement, pourtant c'est la vérité. Tu ne me connais pas... J'aimerais que tu le puisses, cela te permettrait de comprendre. Je ne veux pas te faire de mal, c'est tout. »
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyJeu 6 Avr - 21:14

Ses mots raisonnent dans ma tête. J’aimerais tellement comprendre cet homme, si mystérieux, si tourmenté. Jedediah est l’opposé du genre d’homme qui devrait me plaire, bien que ce sujet soit assez sensible me concernant. J’ai le cœur trop fragile, on me l’a souvent dit. Et pourtant, je tombe sous le charme dès que la confiance s’installe. Et avec le chef d’orchestre, quelque chose s’est passée dès les premiers mots que nous avons échangés. Je ne peux le nier, mon cœur n’est pas insensible. Dès lors que son regard se pose sur moi, mon cœur manque un battement. Et rapidement, la gêne m’envahie, comme si cela se pouvait se lire sur mon visage. C’est idiot, j’ai probablement la réaction d’une adolescente mais lorsque je le vois, je fonds. Et j’avais peur qu’il le découvre jusqu’à ce baiser. Ce baiser qui reste dans mon esprit, qui refuse d’être oublié. Jedediah décide de briser la glace en mettant cartes sur table mais je suis certaine d’une chose : mon cœur n’en sortira pas indemne.  Je ressens de la joie, de l’euphorie quand il me confirme qu’il pense beaucoup à ce baiser, lui aussi. Jamais je n’ai surpris un homme, j’ai toujours été submergée par mes émotions et incapable de faire le premier pas. Mais rapidement, la situation devient moins adorable et je comprends que ce baiser ne sera pas le premier d’une longue liste. Non, je comprends simplement qu’il refuse de vivre quelque chose avec moi. Que son cœur n’est pas à prendre et que je n’ai aucune chance de pouvoir espérer le séduire. Le changer. Au fond, j’espérais avoir ce petit truc en plus. Etre celle qui parviendrait à le sortir de sa tourmente, de cette chose indescriptible qui semble l’habiter.  Jedediah se confie davantage et m’ouvre les portes de son jardin secret, de son passé. Il me parle d’une femme, probablement celle qui l’a rendu ainsi. Celle qui a eut la chance de partager sa vie, de prendre son cœur. Un cœur qu’elle semble avoir emporté avec elle, à tout jamais. « Tu es toujours amoureux, c’est ça ? » Ma voix tremble, je ne peux le cacher. A dire vrai, je ne sais pas quoi lui dire hormis le fait que je suis déçue. Que j’avais espoir qu’il se batte, que j’en valais peut-être la peine. Il se fond en excuses, m’annonce que je ne le connais pas. Et une fois encore, mes mots sortent sans même que mon esprit puisse avoir le temps de trouver une réplique. Sans réfléchir. « Alors dis moi Jedediah. Fais moi comprendre, je ne demande que ça. » Sans m’en rendre compte, je me suis rapprochée. Peut être un peu trop près de lui, d'ailleurs. Mon corps tout entier est partagé entre le désir, la peur, la colère et tout un tas d’autres émotions. L’alcool encore présent dans mon sang m’aide à faire face, à ne pas craquer et fondre en larmes. Je me trouve une force dont j’ignorais l’existence, me permettant ainsi de l’affronter et de ne pas m’enfuir en courant. « J’avais espoir d’avoir un peu d’importance. D’être différente et d’arriver à t’apprivoiser. Je n’ai pas envie d’abandonner… Pas avant d’avoir compris ce qui t’empêche de t'ouvrir à moi… » Ma tête se baisse, je n’ai pas la force de le regarder. Je veux juste qu’il se confie à moi, pour de bon.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyVen 21 Avr - 20:33

Lorsque tu t'aventures enfin à dévoiler une partie de ton passé, une bribe d'explication, tu ne manques pas de remarquer la déception d'April. Il y a eu une autre femme, bien avant votre rencontre, et tu t'en veux déjà d'avoir à lui en parler. Si elle... t'aime, au moins autant que tu tiens à elle, tu conçois sans mal que ce soit douloureux à entendre.« Je... » La question te laisse sans voix. Es-tu toujours amoureux d'Aidlinn ? Celle qui fut ton seul amour, le vrai, mais qu'en près de quinze ans tu n'as jamais revue, peut-elle encore prétendre détenir ton cœur ? Si ce fut bel et bien le cas des années durant, si tu n'avais d'yeux que pour elle, et de place pour personne d'autre même après son départ, tu n'en es plus si sûr à présent. Vous vous êtes perdus, vous ne vous retrouverez pas et tu l'as toujours su. Il n'y a pas de retour possible, comment pourrait-il en être autrement ? Tu sais que, contrairement à toi, elle a dû refaire sa vie. Et elle n'a, pas plus que toi, cherché à reprendre contact avec toi. A te parler de votre potentiel enfant, tu imagines donc qu'il n'y en a pas eu, bien que la perspective t'ait toujours plu. Tu voulais être père, tu voulais être avec elle, et tu t'en croyais sincèrement capable. Avec le recul, tu avoues que du haut de tes dix-huit ans, avec ton caractère et tes faux-airs de rebelle, tu ne serais pas allé très loin. Cela ne nécessitait cependant pas cette violente séparation, et ton exil. Elle s'est retrouvée seule et enceinte, tu ne sais toujours pas où, et ce par ta faute. Tu te confonds en excuses auprès d'April, tentes de la raisonner à ton sujet. Evidemment que ta seule envie serait de la prendre dans tes bras et de tout régler en acceptant tes sentiments, seulement la paix serait de courte durée. Le calme laisserait place à ton anxiété, à ta bizarrerie, et tu deviendrais un poids. Elle aurait soit à te rassurer à son tour, soit tu lui ferais du mal sans le vouloir. Elle insiste toujours, elle veut savoir, elle veut te comprendre. Si seulement tu te comprenais toi-même... « Je ne suis pas amoureux d'elle. Je... Je m'en veux, pour ce que je lui ai fait », lâches-tu, le mystère s’épaississant sans doute plus à ses yeux qu'il ne se dissipe. Tu cherches son regard lorsqu'elle reprend, annonçant avoir eu l'espoir d'être importante. Tu en as le souffle coupé, parce qu'elle compte et qu'elle est différente, qu'elle est la seule que tu aies laissée t'approcher de si près, et cela a suffit à la blesser. C'est une véritable psychose, chez toi, une peur panique de mal faire, ce dans quoi tu excelles à chaque fois. Ses paroles ont pour effet de te faire parler. Tu ne peux la laisser penser qu'elle n'a aucune importance pour toi, quand elle en a tellement que tu te refuses à y céder dans une tentative presque désespérée de la protéger de toi. « Nous avons eu un enfant. Enfin, nous devions... J'étais à peine majeur. Mon père a tout fait pour nous séparer, et il a réussi en m'envoyant ici. » Cela n'a probablement pas l'air si catastrophique présenté ainsi. Tragique, peut-être, mais pas au point de te paralyser sur une quinzaine d'années. Seulement, tu n'as pas confiance en toi. Tu ne peux pas te faire confiance, ou demander à quelqu'un d'autre de le faire. Tu ne tiens pas en place, craignant trop de tout faire foirer une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptySam 22 Avr - 13:19

Ce silence me consume, petit à petit. Plus les secondes passent, et plus je me dis que je n’ai aucune chance avec cet homme. Nous sommes si différents, mais surtout il semble avoir le cœur enfermé dans une tourmente que je ne pourrais jamais contrôler. Une autre femme… J’ai songé à toutes les possibilités, toutes les raisons qui aurait pu le pousser à me tourner le dos mais je n’ai pas envisagé cette option. J’ai été idiote de croire qu’il était solitaire, qu’aucune femme n’avait encore pris son cœur. Comment pourrais-je rivaliser face à cela ? Je n’en ai pas la force, ni même les capacités. Je manque de confiance en moi, je ne suis pas assez bien pour lui. Cette femme a beaucoup de chance… « Dis quelque chose, je t’en prie. » Je souffle alors, face à ce silence qui me rend dingue. J’ai besoin de savoir, de comprendre. Ce sera sans doute douloureux, mais mon cœur est déjà en pièces. Je suis déjà sonnée, bien que l’alcool encore présent dans mon organisme m’aide surement à garder la tête haute. J’y croyais tellement, je pensais avoir une certaine importance à ses yeux mais je me suis probablement trompée. J’ai écouté mon cœur, éperdument éprise. J’aimerais tant comprendre ce qui le rend ainsi, ce qui l’oblige à se refermer. A ne pas se confier à moi. Il a peur de me blesser mais le mal est déjà fait. Je suis prête à l’écouter, à encaisser. C’est le moment où jamais, je pense qu’il le sait tout aussi bien que moi. Et quand il m’avoue ne plus être amoureux d’elle, je ne peux m’empêcher de ressentir de l’espoir. Une lueur d’espoir, aussi maigre soit-elle, mais qui me donne envie d’y croire. S’il se confie, s’il me dit tout sur cette histoire, c’est peut-être parce qu’il a envie de me donner une chance également. Qu’au fond de lui, il veut que je l’aide à s’en sortir. En aurais-je la force ? Probablement pas. Je suis bien trop faible, bien trop nulle en ce qui concerne les histoires d’amour. Je ne contrôle pas mes émotions, je suis bien trop naïve. Et pourtant, avec lui, je me sens différente. J’écoute chacune de ses paroles avec la plus grande attention, mais quand il me parle d’un enfant, mon dernier espoir s’effondre. Cette fois, j’ai l’intime conviction que notre histoire n’existera jamais. « Qu’est-ce que tu lui as fait ? A cette femme ? » Je demande alors, par curiosité. Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas eut la force de se battre, pourquoi il n’a pas tenu tête à son père. Etait-il trop jeune ? Trop soumis, sous l’emprise de sa famille ? Je me pose des tas de questions mais je n’ai pas le droit de les lui poser. J’en ai déjà trop fait, je ne veux pas qu’il se sente mal à cause de moi. Mais quand je le vois faire les cents pas, incapable de tenir en place, je ne peux m’empêcher de m’approcher à nouveau. De poser mes mains sur ses bras, pour tenter de le canaliser. De le calmer. « Jedediah… » Je souffle alors, en le regardant droit dans les yeux. « Je n’aurai pas dû te demander. Cela ne me regarde pas et je ne voulais pas te faire de la peine en ravivant le passé. » J’ai mal, moi aussi. Terriblement mal mais je parviens à le cacher, pour une fois. « Je mérite mieux, selon toi. Mais je n’ai pas envie de mériter quelqu’un d’autre. Je ne veux personne d’autre que toi et je sais que cette histoire est impossible. Et que je ne devrais pas te dire tout ça. » Je baisse à nouveau la tête, rattrapée par la véritable April. Celle qui a peur de dire les choses, qui n’assume pas ses émotions et qui est incapable d’avoir confiance en elle. La April qui est également incapable de retenir cette larme, qui ruisselle le long de sa joue.
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Jedediah Gaffney
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Jedediah Gaffney

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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyDim 23 Avr - 14:46

Qu’est-ce que tu lui as fait. Par où commencer. Aidlinn n'avait que dix-sept ans, tu l'as entraînée partout derrière toi, sur tous les terrains glissants et pentes escarpées que tu empruntais, jusqu'à commettre l'irréparable. A la vérité, la faute était partagée, on ne fait pas un enfant seul, mais tu t'es toujours tout mis sur le dos. Tu aurais dû faire attention, tu allais tout arranger. Après tout cela, tu voulais seulement bien faire. Peut-être tenais-tu également à prouver que tu en étais capable, que tu étais suffisamment grand, indépendant, et n'avais besoin de personne. L'assistance que ton père te refusait était presque plus une occasion qu'un obstacle. Quelques mots ont suffit à chambouler des plans que tu avais mis des heures à mettre en place. Toute une nuit d'insomnie à angoisser quant à l'avenir, mais à espérer. A t'imaginer que tout irait bien, que vous vous en sortiriez d'une manière ou d'une autre tant que vous étiez ensemble. Tu ne sais toujours pas ce que ton père a dit, quelles menaces il a proférées, ou quelles promesses il a faites, seulement qu'en un claquement de doigts ton tout nouveau monde s'écroulait devant tes yeux. Elle était partie, et à en croire la fierté de ton père c'était la plus belle négociation de sa carrière. Il pensait à toi, peut-être, mais surtout à lui. Au nom que vous partagez, et qui représente à peu près la seule chose vous unissant encore. S'il pensait à toi, c'était plutôt pour ta réputation, jamais il n'a pris en compte tes émotions, et tu le lui reproches toujours. Le lui reprocheras toujours. Tu as fini par comprendre qu'il n'avait pas tort, que tu ne t'en serais pas sorti, et que vous auriez été malheureux. Mais jamais tu ne cesseras de désapprouver ses méthodes. Alors non, tu n'es plus amoureux de celle qui a longtemps tenu ton cœur en otage, mais elle te hante bel et bien. L'énoncer à haute voix rend la chose plus réelle encore -depuis quand n'as-tu plus évoqué le sujet. « Je l'ai abandonnée. Je l'ai laissée partir et je ne l'ai pas cherchée, je n'ai jamais fait que l'envisager. Je l'ai laissée tomber, j'aurais dû prendre de ses nouvelles, mais j'étais plus tranquille ici, et j'ai préféré blâmer entièrement mon père que de m'avouer que cela me faisait un souci en moins. » Tu étais trop jeune, c'est vrai, mais aussi trop égoïste. Le fait est que ton exil et celui d'Aidlinn n'étaient que des excuses derrière lesquelles tu te cachais, mais qui n'aveuglaient que toi. Tu l'aimais, sincèrement, et tu aurais voulu te battre pour vous deux. Mais tu étais aussi effrayé, et elle t'avait laissé tomber. Elle t'offrait l'excuse parfaite, et au fond de toi tu as toujours pensé qu'elle l'avait fait pour cela. Pour toi, afin de te libérer de toute obligation. C'est ce que tu as préféré croire, plutôt que d'imaginer que les mots et l'argent de ton père avaient suffit à briser tout lien entre vous. Jedediah, tu lèves les yeux, croises le regard d'April au son de sa voix. Elle a tout chamboulé, réveillé ce mal que tu as fait, autour de toi comme en toi. Tu t'accroches à ses prunelles comme à une bouée, préférant te noyer dans le bleu de ses yeux que dans le tumulte de ton esprit. Tu ne sais comment la rejeter, tu n'en as jamais eu envie. Tu as la profonde conviction que c'est ce qu'il y a de mieux à faire, seulement tu ne t'expliques pas comment une chose juste peut faire aussi mal. Tu n'es pas un martyr, et tu n'as pas l'étoffe d'un héros. Les sacrifices déchirants, tu n'as jamais connu cela auparavant. Tu te sens faiblir et céder, tu ne peux lui refuser un essai lorsque tu en as tant envie. Lorsque cela t'obsède, et vous blesse tout deux. Ta main trouve lentement sa joue afin de stopper la course d'une unique larme, et reste posée là. « April, j'ai besoin de temps... Et je ne sais pas combien tu m'en laisseras avant de réaliser que je n'en vaux pas la peine. » C'est ce qui t'effraie: tu ne te sens pas capable de lui dire oui maintenant, mais combien de temps cela te prendra-t-il ? Pourra-t-elle attendre ? Quand comprendra-t-elle que tu avais raison, et qu'elle a toujours mérité mieux...
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy. (jedediah)   Nobody said it was easy. (jedediah) EmptyLun 8 Mai - 17:58

J’ai peur de ce qu’il pourrait me dire, à propos de cette femme. Plus le silence s’installe et plus je me fais tous les scénarios possibles dans mon esprit. Jedediah n’est pas une mauvaise personne, je ne vois pas ce qu’il a pu faire d’aussi dramatique. Et pourtant, ce mal semble l’habiter et l’empêcher d’avancer dans une quelconque relation. Je n’ai pas la prétention de vouloir le changer mais j’avais envie de croire en notre histoire. Pour une fois, j’avais envie de me dire que mon cœur ne s’emballait pas pour rien. Que cet homme était incapable de me le briser, de me faire souffrir le martyr. Pourtant, quelques secondes de silence suffisent pour me faire comprendre que j’avais sans doute tord. Que je me suis emballée, bien trop rapidement. Jedediah ouvre enfin la bouche pour m’expliquer la situation, me parlant ainsi de cette femme. Et au fond de moi, lorsque j’apprends la vérité, je suis soulagée. Sa seule erreur a été de la laisser partir, de la laisser tomber. J’avais imaginé le pire, incapable d’y croire. Il était jeune, il n’a pas à s’en vouloir autant pour une telle chose. J’imagine que ce ne doit pas être simple à vivre, que peut-être cette femme cherche encore à le retrouver. Est-ce un risque que je serai prête à prendre ? J’en doute. Je crois que si cette femme revenait un jour dans sa vie, je n’aurai aucunement la force de me battre. Je ne ferai pas le poids, c’est certain. « Tu sais, il n’est pas trop tard. Tu peux encore la retrouver, lui dire tous ces regrets qui t’habitent. Il n’est pas trop tard, Jed. » Ma voix tremble et pourtant, j’ai envie de l’aider. Même si cela pourrait m’anéantir, je suis prête à prendre ce risque et l’aider à se sentir mieux. Peut être suis-je également idiote de croire que tout s’arrangera ensuite, s’il arrive à vider son sac et à se sentir mieux avec sa conscience. Mes lèvres s’ouvrent lentement pour souffler son nom, ce doux nom qui hante mes pensées depuis des mois. Je déteste le voir ainsi, je ne l’ai jamais vu aussi meurtri. J’apprécie qu’il se confie à moi, qu’il me dise toute la vérité sur son passé et son état d’esprit. Tout s’explique désormais et je comprends que je n’aurai jamais la force de me battre. Il est convaincu qu’il n’est pas fait pour moi, comment pourrais-je le convaincre du contraire ? Je n’en suis pas certaine moi-même. Quel homme voudrait d’une femme comme moi ? Incapable d’avoir confiance en elle, de se livrer sans frôler la mort tant la gêne l’habite ? Je ne suis pas faite pour lui, il a sans doute raison. Je mérite mieux selon lui mais je n’en ai pas envie. Une partie de moi, aussi infime soit elle, a envie d’y croire. A envie de se dire que les choses sont peut-être possibles entre nous, même si l’autre partie est convaincue du contraire. L’alcool encore présent dans mon organisme m’aide à me livrer, à lui dire ce que je ressens réellement. Mais rapidement, je suis rattrapée par mes propres démons nommés timidité et nervosité. Sa main se pose sur ma joue, chassant ainsi cette larme invitée clandestinement sur mon visage. J’inspire profondément, profitant de cet instant qui sera sans doute le dernier. La mienne s’approche, tremblante, et se pose sur la sienne malgré tout. « Tu en vaux la peine. » J’annonce, en le regardant droit dans les yeux. « C’est plutôt moi qui ne serait jamais à la hauteur. » J’avoue alors, en trouvant le courage de ne pas baisser les yeux. « Je crois que je devrais rentrer. Je… J’ai déjà trop abusé. »
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