¦ each man kills the thing he loves.

welcome to new york
○ Giulia, dite Gigi, est née et a grandi dans une famille nombreuse : quatre enfants, des parents toujours les bras chargés d'enfants et d'assiettes. Ils tenaient et tiennent toujours le même restaurant sur Mulberry Street. Toujours dans un appartement plein de vie, lorsqu'elle ne donnait pas un coup de main au restaurant, Giulia n'a jamais eu l'habitude de vivre seule. Ceci lui a fait un choc, lorsqu'elle était étudiante à Sarah Lawrence, mais elle a fini par s'y habituer, si bien qu'elle apprécie le calme de son appartement. Elle a adopté certaines manies, et n'apprécie guère qu'un autre les remette en cause. Mais, il lui arrive de retourner dormir chez ses parents, notamment lorsque le moral ne va pas fort. Elle est très proche d'eux, ainsi que de ses frères et sœurs, leur téléphonant toutes les semaines.
○ Elle apprécie énormément le cinéma, américain comme européen. Giulia fréquente régulièrement une petite salle de projection de son quartier, où sont rediffusés de grands classiques, américains comme étrangers. Ses films préférés sont L'arnaqueur, Huit et demi, Ascenseur pour l'échafaud, Plein Soleil, Il était une fois en Amérique, L'éclipse, Les affranchis, La Chatte sur un toit brûlant, Un homme et une femme et Diamants sur Canapé.
○ Si Giulia a l'air aujourd'hui de la parfaite bourgeoise, possédant un dressing digne d'une Carrie Bradshaw, elle ne vient absolument pas de ce milieu. Elle n'a jamais manqué de rien, mais vient d'une famille nombreuse où les dépenses sont comptés au centime près. Célibataire, elle dépense davantage, craquant régulièrement sur des vêtements, des bibelots ou des chaussures. Détail important : il est rare de la voir en pantalon. Elle est toujours maquillée, ongles vernis et parée de bijoux. Giulia est une inconditionnelle de Christian Louboutin, Burberry et Tiffany's.
○ La jeune femme n'a décidément pas la main verte. Elle est tout simplement incapable de garder une plante en vie. Elle n'aime pas non plus cuisiner, bien qu'elle ne soit pas une catastrophe aux fourneaux.
○ Giulia est le cliché-même de la femme passionnée, parfois jugée trop émotive. Quand elle est heureuse, elle rayonne. Quand elle est en colère, elle est prise d'une rage à la limite de la folie. Et quand elle est triste, elle tombe dans une abysse sans fond. Elle ne fait jamais les choses à moitié. Et pourtant, elle fait la fière : s'affirme indépendante, forte. La vérité, c'est qu'elle a cruellement besoin d'un homme dans sa vie.
○ Elle a vécu une rupture douloureuse, à la suite d'une précédente rupture. Ils n'avaient pas les mêmes projets. Elle se projetait avec lui. Elle imaginait un avenir commun. C'est lorsqu'il a refusé de la présenter à sa mère, qu'elle a réalisé que cette relation était bancale. Qu'il semblait malade à l'idée de l'engagement. Et a décidé de le quitter. Pour finalement apprendre trois mois plus tard qu'il venait de se fiancer lors d'un voyage à Paris. C'en était trop. Giulia a fait ce qu'elle fait lorsque les choses vont mal : elle boit, et dès neuf heures du matin. Une attitude peu sérieuse, pour une femme qui se préparait à ouvrir sa galerie, et est angoissée à l'idée d'échouer.Et pourtant, elle n'aurait jamais rencontré Harry si elle n'avait pas eu le cœur brisé à en fréquenter les bars à heure matinale. Un homme qui, comme elle, est perdu, et a vécu chez elle treize mois. Ils ont appris à se connaître. Partageant leurs journées entre le travail et leur contrat de débauche, comme elle avait surnommé la chose. Buvant du whisky, faisant l'amour, et discutant des heures et des heures. Ils étaient amoureux, eux et toutes les valises qu'ils trimbalaient. Puis une grossesse imprévue. Elle n'en voulait pas : ce n'était pas le bon moment, bien qu'elle a toujours souhaité être mère. Il l'a convaincue de le garder, et elle a fait une fausse couche. Leur vie s'est écroulée. Convaincu qu'elle était en partie responsable, elle qui n'en voulait pas au départ, Harry l'a haïe. Il a déserté leur maison quelques mois plus tard, repartant comme s'il n'était jamais venu.
○ Giulia, bien que new-yorkaise dans l'âme, apprécie de passer les longs week-ends dans leur maison de famille, à Cape Cod. Le calme, la mer et les mouettes lui sont presque thérapeutiques. Elle aime se balader dans Hyannis, ayant le sentiment que tout y est plus simple.
○ La vérité, c'est que la jeune femme a tout un tas de rêves, en dehors de posséder sa propre galerie. Tout simplement, elle souhaite se marier, avoir des enfants, vivre entre son appartement new-yorkais et une maison du vieux Cape Cod dont elle serait la propriétaire. Tous ses rêves sont consignés sous son lit, au fond d'une boîte. Elle a déjà choisi les prénoms de ses enfants. Sean pour un garçon, Judith pour une fille.
○ Giulia adore voyager, ayant un amour démesuré pour l'Europe. Elle a visité à plusieurs reprises l'Italie, retournant au pays voir des cousins éloignés en Sicile, mais également le continent, ayant vécu un an à Florence. Elle a également eu l'occasion de visiter la France et la Grèce, deux pays qu'elle a beaucoup aimé.
○ L'être le plus précieux dans sa vie est son chat, Poséidon. Un animal roux et grognon qu'elle a recueilli il y a plusieurs années, et qui est devenu son plus fidèle compagnon.