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  sleight of hand and twist of fate / aria

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MessageSujet: sleight of hand and twist of fate / aria    sleight of hand and twist of fate / aria EmptyDim 18 Sep - 20:07



/ See the stone set in your eyes
See the thorn twist in your side
I wait for you /

Max hésita pendant de nombreux jours à retourner au journal. Et pourtant durant chacun de ses jours, un email l’attendait lui rappelant spécifiquement de retourner au journal ; une histoire de papiers. Max aussi doué pour la fuite qu’un voyou en cavale réussit à ignorer ces appels du pied le plus longtemps possible. Mais la date butoir arriva et il dut se rendre à l’évidence : il devait s’y rendre, que cela lui plaise ou non. Ce matin là, il prit une longue douche brulante, se motivant ainsi à la journée qu’il allait affronter. Il fuma deux cigarettes tout en buvant son café et en lisant son journal. Il prit son temps, tenta de se relaxer au maximum, en vain. Après avoir enfilé un t-shirt blanc et ses boots élimées, il se saisit de ses clés, fourra son portable dans sa poche et claqua la porte de cet appartement décrépit. Après son départ pour la Syrie et le déménagement de Aria, toujours sur un coup de tête, il avait décidé de tout liquider, mettre fin au bail de ce bel appartement qui lui rappelait trop la jeune femme, se débarrasser de ses meubles, de son passé. Qu’il reste 6 mois, un an ou des années en Syrie, il trouverait toujours un autre endroit, de nouveaux meubles, il n’avait pas besoin de tout ça. Et en effet, à son retour de Syrie, il avait retrouvé ce studio aux odeurs de friture, sombre et miteux qu’il lui convenait. Il n’avait besoin que d’une table, d’une chaise et d’un lit pour vivre et c’est exactement ce que lui offrait ce deux-pièces.

Sur le chemin qui le menait au journal, Max se laissa imprégner par les images familières du métro, des rues. Chaque occasion était bonne pour ressasser le passé, ses fantômes, et ses images sépias de ces années bonheur. Et à chaque fois c’était son visage qui revenait, qui hantait ses nuits, occupait ses jours, était tatoué sur l’écran de ses paupières. Toujours dans un coin de sa tête, Aria ne le quittait jamais, et pourtant, Max avait tout fait pour. Il en avait rencontré d’autres, s’était séparé du moindre objet pouvant la rattacher à lui, se convaincant qu’il n’était pas un home qu’on attache. Pourtant Aria avait fait bien pire : elle l’emprisonnait, malgré son absence. Elle était omniprésente en dépit des kilomètres, en dépit des mois passés, en dépit des femmes dans son lit. Aucune n’avait sa saveur, sa grâce, son aura, son intelligence. Aucune n’arrivait à sa cheville. Et pourtant, Max refusait de l’admettre. Il rejetait le regret avec violence, s’interdisait le remord.  Aria appartenait au passé. Max devait aller de l’avant. Et pourtant, quand il entra dans cette salle de rédaction bondée, en ébullition, il sentit une boule obstruée sa gorge et le stresse lui tordre les intestins. Et si elle était là, si elle le croisait, que dirait-elle ? Et alors qu’il tournait la tête pour observer la frénésie familière de cette salle de rédaction, il croisa son regard. La révélation lui apparut enfin : il regrettait, il avait besoin d’elle, l’aimait et n’avait jamais cessé de l’aimer. Il la reconquerrait.
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MessageSujet: Re: sleight of hand and twist of fate / aria    sleight of hand and twist of fate / aria EmptyDim 18 Sep - 20:25



/ See the stone set in your eyes
See the thorn twist in your side
I wait for you /

« Fais voir! » Aria s’exécutait, pantin docile tendant la main qu’on lui malmenait depuis vingt minutes, à tordre ses doigts dans tous les sens, pour admirer le caillou. Elle avait jamais trouvé ça joli, avant, un caillou; c’était gris, terne et ça trainait pas terre. Le mot ne lui plaisait pas vraiment, parce que ce qui ornait son annulaire, désormais, c’était peut être aussi lourd qu’un rocher, mais ça n’avait pas l’aspect rebutant d’un caillou, au contraire. Sans doute que si elle avait été dans de meilleures dispositions, Aria aurait rejoint le groupe d’énergumènes en pouffant comme ces filles qui avaient hanté ses souvenirs du lycée; elle aurait parlé des heures de la manière dont il s’était mis à genoux, du regard qu’il avait lancé, du sourire qui avait étiré ses lèvres. Elle aurait pu, histoire de réveiller l’appétit cruelle de ses collègues féminines, avares des détails, mais la vérité c’était, qu’au fond, Aria ne se souvenait pas vraiment de la scène. Il lui semblait constamment l’avoir sur le bout de la langue, que les souvenirs étaient là, mais chaque fois qu’elle essayait de revoir ce moment au ralentit, il s’estompait, lui laissant le sentiment désagréable de n’avoir été que spectatrice. « Je m’absente deux mois, et voilà ce qu’il se passe. » Un sourire passa, rapide, alors qu’elle jetait un oeil à un autre collègue, cherchant dans un échange silencieux de regards furtifs, un secours certain.
C’était probablement un peu sa faute, en se levant ce matin, Aria n’avait pas pensé à retirer l’alliance; elle n’avait pas pensé à grand chose en réalité. Le réveil avait été un brin brutal et elle avait abandonné l’homme endormi sans un mot, sans un souffle, un brin agacée de n’avoir pas le temps de passer par son propre appartement pour se changer de la soirée de la veille. Le poids de l’alliance ne s’était rappelé à son bon souvenir que lorsqu’elle avait levé la main, doucement, pour arranger ses cheveux avant de relier son article. Comble du comble, il avait fallu que la lumière se réverbère dessus et que sa collègue passe à cet instant, rameutant les groupies du niais, du romantique; alors que cette fois, pour Aria, il ne s’agissait que de logique. Enfin, plus ou moins.

Récupérant enfin sa main, soufflant discrètement, elle tourna le dos quelques minutes à la cohue habituelle du journal, observant le reflet dans la vitre pour reprendre son calme. Et puis le fantôme, la tâche d’huile sur la nature morte; Max apparut en fond, la vitre lui renvoyant les traits de son visage dans une image trop nette pour qu’Aria doute un instant qu’il s’agissait d’une hallucination. Palpitation, fébrilité ventriculaire, coup à l’estomac, elle eut ce réflexe stupide des filles qui attendent encore quelque chose de quelqu’un; elle retira sa bague avec empressement et la glissa dans sa poche en se retournant, pour observer la pièce et croiser son regard. « Max! » Elle sursauta, à peine effleurée par le journaliste qui s’était dépêché de quitter le groupe pour rejoindre le nouvel arrivant ou, plutôt, le revenant. Ce serait mentir de dire qu’Aria n’avait pas rêvé de cette scène des centaines de fois, quitte à modifier le script à chaque fois tournage, mais maintenant que cela se produisait dans la réalité, elle n’était plus certaine de savoir quoi faire, ou quoi dire. Il était là.
Il était là et ce simple fait réveiller en elle une multitude de questions, d’exclamations et, malheureusement, de souvenirs aussi appréciables que douloureux. Jamais le brouhaha ambiant n’avait été aussi délectable, parce que tant que les autres s’empressaient de lui faire la conversation, Aria ne serait pas forcée de le faire, malgré un minable signe de tête supposait servir de salut mais qui ressemblait plus à vague méli-mélo de hochement positif et négatif. Il lui collait déjà le tournis.
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MessageSujet: Re: sleight of hand and twist of fate / aria    sleight of hand and twist of fate / aria EmptyLun 19 Sep - 0:48

Une nuée de journalistes bruyants et curieux s’abattit sur lui. Trop heureux de le questionner sur son absence, la Syrie, ses chroniques, sans jamais effleurer la réalité de ce voyage : la douleur, l’horreur, la mort. Aucun n’écoutait ce que l’autre avait à dire et se chamaillait à qui parlerait e premier au reporter prodigue. Mais Max n’écoutait pas et cette mise en scène l’arrangeait bien. Son attention était focalisée uniquement sur Aria qui se trouvait en retrait, perdu dans le labyrinthe de bureaux qui occupaient la salle de rédaction. Il n’avait d’yeux que pour elle. Radieuse, elle n’avait pas changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, plus d’un an auparavant. Ils se toisaient chacun du regard, incapables de réaliser qu’enfin ils se retrouvaient. Max ne sourit pas, Max n’agita pas la main à l’attention de la belle. C’est à peine s’il inclina la tête en signe de salutation. Il se retrouvait là, impossible de penser correctement, incapable de savoir quoi faire. Le rustre jeune homme n’avait pas perdu ses bonnes habitudes. Il répondit d’une voix monocorde et peu intéressée à quelques questions : - Depuis combien de temps es-tu de retour ? - Trois moi, tout au plus quatre. – Tu reviens travailler au journal pour de bon ? - Ouais je crois, etc. Autant de futilités qui détonnaient avec le scénario qu’il avait imaginé mentalement de ses retrouvailles avec la demoiselle. Aria s’était approchée mais restait silencieuse. Elle n’avait pas lâché son visage du regard, comme si elle n’en revenait pas de son retour. Il ne rêvait que d’une chose à cette instant, lui prendre la main, la tirer dans ce qui se souvenait être son bureau et l’étreindre. La prendre dans ses bras et sentir son petit corps gracile tout contre lui, et lui murmurer des plates et sincères excuses pour la plus grosse connerie qu’il ait jamais faite. Mais ils restaient là, à s’observer comme deux étrangers, incapables de se dire un mot. Les excuses faisaient un bout de chemin dans son esprit, prête à sortir d’un moment à l’autre. Mais la scène lui paraissait surréaliste après cette dernière année d’absence. Elle était là, au milieu de ces personnes et de ce vacarme, et Max n’avait qu’une envie : s’approcher d’elle. Et c’est ce qu’il fit après avoir sciemment ignoré la horde de confrères et consoeurs. Il s’approcha doucement d’elle, oubliant le monde qui les entourait. Il se racla la gorge et dit. – Je peux te parler... En privé ? Si la demande en question était formulée sous la forme d’une question, elle n’en restait pas moins une exigence latente. Une main de fer dans un gant de velours. Il se permit alors de lui montrer le chemin, écartant de son bras droit la foule tel Moïse traversant la mer morte tout en l’incitant à avancer d par la main qu’il avait glissé chastement dans le dos de la jeune femme. Il tentait de formuler clairement dans son esprit des excuses claires et grandiloquentes, teintée d’un amour pur et de regrets sincères. Mais quelqu’un lança à Aria : - Alors cette bague ? Cela aurait pu être anodin, rien qu’une énième rédactrice mode s’exclamant devant une trouvaille joaillère de sa collègue. Mais le rouge montée aux joues de son ancienne amante lui indiqua tout autre chose. Il se souvint alors de sa fierté trop grande, de sa peur d’être quitté, de son manque de confiance en autrui. Après tout, Aria était une femme trop belle pour lui, trop intelligente et sa peur d’être trompé ou quitté était toute justifiée à ses yeux. Et il se retrouvait à l’instant dans son pire cauchemar. D’une voix presque sourde, il lui murmura : - Une bague ? Tu as une grande annonce ?
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MessageSujet: Re: sleight of hand and twist of fate / aria    sleight of hand and twist of fate / aria EmptyLun 19 Sep - 11:07



/ See the stone set in your eyes
See the thorn twist in your side
I wait for you /

Cauchemar éveillé ou réalité trop fantastique, Aria restait figé sans savoir quoi faire, quoi dire, elle d’ordinaire si légère, se retrouvait clouée au sol par ses pieds de plombs. Le ciel restait d’un bleu écrasant, chatouillant la pièce d’une lueur chaude et appréciable, pourtant l’orage menaçait au fond de ses tripes, sans qu’elle ne sache réellement si c’était causé par de la colère sourde ou par une excitation lancinante. Il était là. Cette phrase, toute simple, martelait son crâne sans qu’aucun des mots ne parviennent, pourtant, à donner du sens à l’ensemble. Ça voulait dire, concrètement ? Qu’il était là, maintenant et qu’il allait de nouveau disparaître .. Ou qu’il était là, juste là. Son coeur, qu’elle se découvrit fébrile, émit un battement douloureux, lui arrachant une légèrement grimace, l’obligeant à se contenir pour ne pas poser sa main sur sa poitrine et reprendre son souffle. Les jambes sciées, elle parvint à suivre le mouvement, se rapprochant, parce qu’inconsciemment il restait la flamme vers laquelle, papillon sot, elle était attirée sans même réussir à faire preuve d’un minimum de volonté. Ce fut lui, tout seul et comme un grand, qui parvint à lui mettre la baffe dont elle avait besoin, à cet instant précis, pour reprendre un peu de contenance. « Trois mois, tout au plus quatre. » S’il y eut l’esquisse d’un sourire sur son visage, il s’effaça aussi nettement que la phrase lui fit l’effet d’un couperet. Trois mois. Et il n’avait pas tenté de la revoir dans ce laps de temps ? L’injustice de la chose, mais aussi de sa réflexion, déclencha une sorte de culpabilité qu’elle n’avait pas vraiment vu venir et lui piqua suffisamment les cordes vocales pour qu’elle soit bien incapable d’émettre ne serait-ce qu’un son. Si elle avait été capable d’être un peu plus conciliante, Aria aurait admis que de ne pas avoir de nouvelles le premier mois, c’était normal, pour peu qu’il se remettre du décalage et d’elle ne savait quoi d’autre.. Mais le monstre qui lui réveillait les sens n’avait rien de très compréhensif et elle se surprit à le toiser, un peu plus quand il s’approcha d’elle, fendant la foule comme s’il n’y avait qu’elle. La blague. Ses yeux clairs passèrent sur le visage de Max, s’arrêtèrent sur son menton et elle haussa les épaules, acceptant docilement de lui offrir l’entrevue demandée, un frisson lui électrisant l’échine quand elle senti son bras dans son dos. Si son corps apprécia le contact, son cerveau en fit autrement et Aria se surprit à remuer légèrement pour se dégager, marchant un peu plus vite, baissant le nez pour regarder le sol et s’arrêter, brusquement. La réflexion lui fouetta les tympans, l’orage éclatant dans son crâne surchauffé d’informations. Instinctivement, sa main chercha sa poche, sentant le contact de l’anneau, geste qu’elle regretta assez vite puisqu’il trahit le fait qu’elle comprenait de quoi parlait le malotru - qu’elle ne s’interdit pas de fusiller du regard - pour se tourner totalement vers Max. « Pas qui pourrait t’intéresser, en tout cas. » Ton dur, sifflement mesquin, coup bas. Aria n’était pas d’un naturel méchant, ses piques acerbes étaient généralement toujours justifiées mais même si quelque part à cet instant Max n’avait rien fait qui mérite sa colère, elle ne pouvait tirer un trait sur ces mois qu’elle avait compté, ce ravage qu’il avait provoqué en s’effaçant de sa vie. « Je te demande pas ton avis, de toute façon. C’est comme ça que ça marche, non ? » De toutes les scènes qu’elle avait imaginé, celle-là n’était jamais rentrée en ligne de compte et elle avait bien du mal à essayer de garder la tête suffisamment froide pour user de la fierté qui lui restait, en petite quantité, dans les veines. Tout ça pour cacher l’affreuse vérité qui la frappait à l’estomac; s’il était revenu la voir à son retour, elle aurait probablement encore eu le courage de tout plaquer pour lui.
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MessageSujet: Re: sleight of hand and twist of fate / aria    sleight of hand and twist of fate / aria EmptyJeu 22 Sep - 2:26

Max s’était dit que de prendre les choses en mains sans attendre était une bonne idée. Finalement il s’était trompe et clairement précipité puisqu’il se retrouvait après un an de regret face à Aria, incapable de trouver les mots justes. Au lieu de ça, il tentait de s’infiltrer sournoisement dans sa vie et dans l’actualité qui pouvait secouer son monde personnel. Il la sentait tendue, prête à lui sauter à la gorge à la moindre incartade. Il prit sa dernière remarque comme une claque bien sentie certainement méritée. Il se devait d’être prudent. Jouer au plus malin ne redonnerait pas confiance à la jeune femme, et avoir un comportement cavalier non plus. Il se devait donc de gommer ce masque qu’il avait trop souvent affiché pour retrouver le Max sincère et blessé en lui. La tâche s’avérait plus ardue qu’il ne l’imaginait. Se retrouver face à Aria après tant de temps, il était troublé. Il était conscient qu’après plus d’un an d’absence sa vie ait pu changer. Mais une bague, des fiançailles?! Il ne s’était pas attendu à ca. Et la jeune femme avait beau vouloir refuser de lui répondre, Max savait. Son instinct de journaliste jouait en sa faveur et les détails parlaient d’eux-mêmes. Alors de sa voix grave il s’entêta à demander: - Qui est l’heureux élu? Je le connais? Il sentait poindre dans sa voix une jalousie acide, une colère latente. Il espérait se tromper, mais en son fort intérieur il savait. Il lui faisait face à présent, dans un coin reculé de la pièce, moins sonore, moins occupé. Les regrets lui chatouillaient la langue, tentaient de glisser entre ses lèvres mais il voulait une réponse d’abord, il voulait savoir ce qui l’attendait. Se battrait-il quand même pour Aria, pour la reconquérir malgré des fiançailles? Peut être, il n’en était pas certain. Et alors que la réponse tardait à arriver, il sentait son coeur se déliter un peu plus. Il pourrit intérieurement son égoïsme et sa fierté passés. Il finit par conclure. – Je suis conscient que ce ne sont plus mes affaires. Il la regarda droit dans les yeux, scrutant son regard dans l’espoir d’une réponse, mais il était bien incapable de déchiffrer quoique se soit. Alors, soudainement mal à l’aise il se racla la gorge. – Je suis juste venu déposer des papiers, pas t’importuner. Mais puisque tu es la je voulais quand m’excuser de la façon dont j’ai pu -- gérer les choses à mon départ en Syrie. Il avait été plus froid qu’il ne l’aurait voulu mais la prise de conscience qu’elle n’était définitivement plus sienne l’encourageait à ériger un mur solide et immense autour de ses sentiments pour mieux se protéger. Il baissa les yeux, fixa son attention sur le bout de ses vieilles boots usées. Décidément, la vie ne jouait pas en sa faveur: après sa blessure en Syrie qui avait faille lui couter la vie, il fallait que la raison pour laquelle il s’était accroché soit fiancée. Le karma certainement. Il l’avait mérité.
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