rp arrangé / asher and ralph

Ralph était dans sa voiture depuis quelques vingtaines de minutes lorsqu’elle commença à faire des siennes. Il avait perdu l’habitude de la conduire et il n’aurait pas dû être étonné qu’elle veuille le lâcher de la sorte. Ce n’était vraiment pas sa veine. Il avait rendez-vous avec des gens du boulot afin de les convaincre qu’il était tout à fait apte à reprendre à plein temps, mais s’il arrivait en retard il savait que ça ne passerait pas. Ralph en avait assez que sa condition se mettre en travers de sa vie. Il voulait reprendre une vie normale et ça commençait par son travail. Malheureusement la soirée commençait vraiment mal. « C’EST PAS VRAI !!! » Hurla Ralph contre sa voiture. Elle fumait de plus en plus et faisait vraiment un bruit étrange. Il savait qu’elle ne l’emmènerait jamais à destination dans cet état. Il n’avait pas vraiment le choix il devait trouver un garage le plus proche. Il sorti alors son portable et une application. Par chance, un petit garage se trouvait à proximité. Ralph amena donc sa voiture tant bien que mal jusqu’à destination. Il n’avait pas la force de pousser alors heureusement qu’elle voulait bien rouler. Pourtant, il crut vraiment que ça n’allait pas tenir. Plus il avançait plus le capot se mettait à fumer. Il était vraiment dans une galère. Alors qu’il arriva enfin au garage, un homme en sorti pour le prévenir que c’était fermé, mais qu’il pourrait s’en occuper demain. Ralph en eut des sueurs froides, ce n’était vraiment pas sa journée. Cependant, il devait tenter quelque chose. Il avait vraiment besoin de sa voiture pour ce soir. Ralph voyait bien comment le garagiste le regardait. Il n’avait décidément pas envie de s’occuper de sa voiture. Il le regardait avec un certain dédain et se retrouvait mis dans une boite. Il en avait l’habitude et sa tenue n’arrangeait pas la situation. Il était en costume et ça ne faisait qu’augmenter le ressentiment du garagiste. Il aurait mieux fait de porter sa tenue de d’habitude. Ralph aurait eu envie de lui dire d’aller se faire voir pour le regarder de la sorte et refuser de le servir, mais il n’avait pas le choix. Il devait mettre sa fierté de côté. Sur ce coup là ce n’était pas lui qui contrôlait la situation. « Je sais et je suis désolé de vous demander faire une exception, mais c’est vraiment urgent. » Lui répondit le beau brun. Quelque chose lui disait que ça n’allait pas être si facile que ça. L’homme d’une apparence assez rude ne semblait pas être un homme de compromis. « Je vous paierais le double du prix s’il le faut. » Rajouta Ralph. Il ne roulait pas sur l’or surtout depuis qu’il était à mi-temps thérapeutique, mais cette soirée était vraiment importante pour lui. Il était prêt à mettre le prix. Il espérait que le garagiste allait faire un effort et surtout avoir pitié de lui. Il espérait que l’argent n’allait pas mettre le feu aux poudres.

Ralph voyait que finalement le garagiste n’était pas un arnaqueur. Il ne voulait pas prendre son argent. Peut-être qu’il tenait à sa réputation ou qu’il avait pitié de lui. Ralph était étonné de voir que l’homme le tutoyait. Il n’aurait pas dû être étonné c’était sûrement son genre. Ils ne venaient pas du même milieu et finalement c’était mieux. Le garagiste ne se prenait pas la tête avec la bienséance et toutes ses choses il l’enviait dans un certain sens. Il savait qu’il allait sûrement mal prendre qu’il refuse une cigarette, mais ça n’était pas recommandé. Un homme qui sort du coma depuis quelques semaines ne devrait pas reprendre la cigarette. Il a réussi à arrêter durant cinq ans grâce au coma alors il n’avait pas envie de recommencé. De toute façon, il se ferait engueuler par ses proches. « J’ai arrêté contre ma volonté, ça serait con de recommencer maintenant. » Lui répondit Ralph avant de laisser échapper un petit rire sarcastique. Ça ne lui manquait pas le gout, mais peut-être le geste. Au moins, son porte-monnaie en souffrirait moins. En tout cas, Ralph sentait que le garagiste avait pitié de lui, il semblait revenir sur sa décision ou du moins y réfléchir. Dans cette situation il n’allait pas regretter de faire pitié à quelqu’un. Il avait vraiment besoin de son aide. Il n’en rajoutait pas, mais n’allait pas faire le contraire. Le garagiste semblait curieux de savoir pourquoi il est si pressé. Il se doute bien que ça vie en dépend d’une certaine façon. On peut sûrement dire que le travail ce n’est pas la vie, mais pour Ralph c’est sa bouée de sauvetage. Il ne supporte plus d’être chez lui en convalescence. Il a besoin de travailler, de faire quelque chose d’utile. Il veut retrouver sa vie à défaut de pouvoir retrouver sa fiancée. « Oui, sûrement mon unique chance de reprendre mon boulot. Je ne peux pas la laisser passer. » Lui confia le beau brun. D’un coup, il se rendit compte qu’il était en train de raconter sa vie à un inconnu qui devait bien se ficher de ses états d’âmes. « Je ne sais même pas pourquoi je vous dis ça .. » Rajouta Ralph. Il n’avait pas envie de l’embêter. Il voulait simplement qu’il répare sa voiture pour arriver à son rendez-vous à l’heure.