| | et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 15:28 | |
| “et le temps marque son empreinte, non pas d'un écrin de douceur mais d'un écrin de poussière” crédits tumblr. / featuring milo ventimiglia
Benjamin Gardner 29 ans|$$|barman|outsider origines et nationalité: américain, des origines floues dans tu n'parles pas. à new york depuis: six longues années orientation sexuelle: hétérosexuel situation amoureuse: faudrait déjà qu'on arrive à t'supporter plus d'une semaine. quartier de résidence: upper west side type d'habitation: on dirait que t'as aménagé hier, la cafetière est toujours en carton, ton sac toujours sur l'coin d'ton bureau dans une chambre qui ne s'encombre que d'un lit et d'une commode vide. ça résumé l'esprit qui s'cache derrière ta gueule d'ours. caractère: impossible, c'est le premier truc qu'on pourrait dire sur toi. ceux qui te connaissent pas ne sauraient dire que ça, grognon invétéré qui parle pas. presque pas. monosyllabique au possible, tu es du genre à rien dire et tout observer. juste quelques paroles un peu trop bien placée, ça t'a amené des problèmes. t'es l'genre de mec qu'on vient pas faire chier, pas par un charisme ou des muscles démesuré, juste parce que tu as l'air de te foutre de tout. et pourtant, bordel ce que t'aimerais justement te foutre de tout. mais c'est plus fort que toi, sans même t'en rendre compte tu mets toujours les deux pieds dans les emmerdes. trop protecteur et loyal pour tourner les talons quand quelque chose s'annonce mal. t'es de ceux qui réfléchissent pas à deux fois avant de donner du poing. t'es de ceux qui vont soupirer, marmonner un "fait chier" avant de claquer tes jointures contre la pommette d'un sale type. t'es de ceux qui écoute, qui répondent avec franchise, avec détachement et après qui s'arrêtent. de ceux qui se prennent la tête une vie entière, qui sont troublé, malmené et qui n'iront jamais rien craché. t'es de ceux sur qui ont aime bien plaisanter, s'imaginer une vie de taré, mafieux mal tourné, ancien militaire mal lancé. les rumeurs peuvent aller loin sans que tu en dises jamais rien. t'es comme ça. et le reste tu laisses aller.
gimme more: ONE. petit tu n'étais pas seul, ni l'enfant chétif ni l'enfant bafoué. tu n'étais qu'un être trop aimé, trop apprécié. cadet d'une famille de trop de fille, tu étais le salut de ton père, l'adoration de ta mère, le jouet préféré de trois soeurs. petit garçon dans un monde de fille, petit ange qu'on attendait. tu ne manquais de rien, ni personne d'ailleurs. n'allez pas croire que t'étais fourbe, n'allez pas croire que t'étais fou. c'est un peu le cliché de Laura Ingalls, une famille sans trop de budget, avec trop d'affection et d'attention. t'as grandit dans ce monde, difficilement. et ça a continué, jusqu'à bouclé cette famille trop féminine. cinq sœurs, et deux hommes seuls dans la maison. vous avez apprit à vous serrer les coudes, à faire front contre trop d'invasion. c'était l'fils et le père le weekend, qui fuyaient ensemble les cris de joies de filles devant une starlette de télé. TWO. évidement ça n'a pas continuer, mais tu n'iras jamais chercher de pitié. parce que même La petite maison dans la prairie avait ses drames, le votre a été de trop s'aimer. d'une union d'équipe tu t'es retrouvé seul à faire l'homme. trophée jamais souhaité, accident à blâmer. de fils de treize ans tu t'es retrouvé mal dominant, sans vraiment le vouloir. Coma qui se prolongeait, absence d'un père qui te rongeait. t'as murit, t'as grandit, et même des plus grandes t'as pris en main la protection. t'es devenu le père fantôme, celui qui serre les dents à la venue d'un copain égaré, qui fronce les yeux pour dissuadé. protecteur, un brin trop jaloux de leur liberté à elle. toi tu devais veillé, c'était ton rôle qui tu t'imposais. THREE. puis il s'est réveillé, et la rééducation ne fut pas le plus dur. gamin qui était devenu grand, à qui ont demandait de reprendre sa place. revenir dans les rangs. c'était pas de l'insoumission, seulement à trop géré comment revenir en arrière ? bien sur jamais il t'en a blâmé. et c'est resté comme une cicatrice qu'on ne regarde pas. le fils unique prévu à de grandes études, la médecine s'est vite envolé, et à dix-huit ans c'était ton sac et la porte qui se refermait. tu les as jamais abandonné, tu as juste décidé de plus t'en mêlé. trop difficile. et jamais on te l'a reproché. FOUR. tu débarques ici à vingt-quatre ans. six ans de vadrouille, de boulot à droite et à gauche et d'un silence glaçant comme souvenirs. tu n'en diras jamais rien, ils n'en sauront jamais rien. bombe ou néant tu le passes au silence. FIVE. t'es arrivé ici avec un sac sur l'épaule, ta guitare de l'autre. t'as passé la porte du bar comme ça, tu t'souviens encore du vieux gérant derrière le comptoir crasseux de l'époque. tu t'souviens qu'il t'a dit de poser ton cul sur un tabouret, il t'a posé des questions, demandé d'où tu venais. t'as été clair, t'avais besoin d'ce job, et que si y'avait plus de place de libre t'irais dans l'prochain bar. et il a glissé en whisky devant ta main, et t'es jamais repartit. c'était comme ça, ta vie est comme ça, sans question. SIX. au début tu dormais dans l'appartement au dessus, dans une chambre que tu louais le patron. seulement t'es accès de violence quand tu rentrais ivre lors de tes jours de repos ont vite fini par agacer. c'était soit te trouver un autre appartement, soit te trouver un autre job -et un autre appartement-, le choix a été vite fait. et puis un matin t'as trouvé une carte de club d’inscription à la boxe coincé contre la tireuse à bière. ça t'a bien fait marrer. et t'as plus jamais quitté les ring de boxe plus d'une semaine depuis trois ans. ça explique parfois tes paupières explosé, tes mains abimés, mais ça canalise. et des tête d'abrutis t'en défonce beaucoup moins. SEVEN. elles débarquent rarement, les tornades de ton existences. les incendies ingérables de ton enfance. et pourtant en quatre ans ici t'as eut la surprise de voir un jour la porte s'ouvrir et se fermer sur la chevelure au carré court de la plus petite. la plus sauvage, qui venait chercher asile dans une course effrénée contre l'autorité parentale. elle était là, les cheveux noir et bleu, les yeux cernés de noir et l'esprit vif et pourtant dans le besoin. elle est resté trois jours, créant à nouveau ce terrible sentiment de protection chez toi. elle t'a agacé, elle t'a émerveillée avant de finalement entendre la raison et retourner dans la maison familiale. parce que t'as appris que t'étais comme ça, l'étalon fou partit vivre sa vie de liberté, le gars qui ne se pose pas. entre deux grandes sœurs mariées, une sœur chirurgienne et deux cadettes qui se cherchent, t'es le phare un peu flou qui s'est exilé, et qui reste le seul à qui on a envie de se confier. EIGHT. tu vies dans le même appartement depuis maintenant trois ans. un salon collé à une cuisine, une chambre et une salle de bain, simple. et même après trois ans il ressemble plus à une chambre d’hôtel en manque de décoration. tu possèdes une télé qui occupe vaguement ton mur de salon, un canapé sans aucune table basse devant, une bibliothèque qui était déjà là à ton arrivé et sur laquelle ne repose rien. la seule décoration se résume à trois cartons dans un coin, jamais ouvert qui attendent sans doute le jugement dernier. pour la cuisine n'en parlons pas, seul ton frigo peut vaguement rappeler que quelqu'un habite ici. et pour la chambre, pour seule trace de présence on compte des draps froissé et jamais correctement mit, et un sac de voyage ouvert sur le bureau. t'as oublié sans doute le principe d'aménager. NINE. à vrai dire il y a dix huit mois ce sac avait bougé pour aller se poser chez Nora. cheveux blonds, yeux d'un gris métallique à vous rendre fou. à te rendre fou. et c'est pourtant elle qui a finit par devenir folle de tes silences, de ton manque de futur, de ta manière de la laisser faire, de te faire à ses moindres choix. tu voulais juste qu'elle soit bien, et qu'elle souffre pas tellement de tes instants de violence quand parfois un connard venait trop l'emmerder quand vous sortiez. elle voulait plus. elle voulait d'un futur, elle voulait penser mariage et bébé et toi tu ne t'y es pas résigné. et ton sac de voyage est revenu se terrer ici. elle était bien, même les gars du bar disaient qu'elle te tirait vers le haut. et c'était vrai, seulement elle était trop pressé pour voir tes changements. du coup t'es revenu à ton bon vieil appartement, et tu l'as pas recroisé depuis un moment. TEN. en quatre année le bar a bougé, il est passé de vieux truc miteux à quelque chose d'un peu plus branché. rien de magnifique, rien de grandiose, seulement ta gueule d'ours mal léché à commencé à ramener des clients un peu plus jeune. les habitués sont restés, les nouveaux ont ramené d'autres nouveaux, et ça tourne mieux comme ça. t'es devenu un peu le second de Barney, le patron. les barmans tournent pas mal ici, vous devez être trois quatre en tous, pour rester ouvert du matin jusqu'à tard le soir. mais quand le patron est pas là, c'est souvent à toi qu'on s'en remet. juste comme ça, mine de rien. ELEVEN. y'a huit mois, votre barmaid s'est tiré faire une tournée avec son guitariste de mari. elle vous a laissé un peu con, vous étiez plutôt équilibré, autant de barmaid que de barman. mais c'était révolu. Barney a engagé Johnny. Et Johnny, lui sa gueule, elle te revient pas trop. un peu comme la lutte constant entre deux alpha stupides. vous déconnez bien, oui le blagues tournent la provocation gentille se fait... mais y'a toujours une tension sous la table. peut-être parce qu'il aime pas devoir s'en remettre à toi quand l'boss est pas là, parce qu'il aime pas ta manière de gérer les choses... ou peut-être parce qu'il est un peu trop con. ça c'est toi qui l'dis, toi et tes poings. oui parce que depuis huit mois vous avez eut quelques altercations. quand il finit un peu trop ivre à t'provoquer, ou quand t'as un peu trop bu et que son comportement te fait dérailler. ça va jamais très loin, et ça calme le feu pour un temps. il va panser ses plaies, ruminer dans son coin, puis vous reprenez comme avant, jusqu'à ce que ça pète à nouveau. TWELVE. puis Johnny il a l'chic pour te prendre au dépourvu, pour t'surprendre dans tes habitudes. comme de ramener une fille totalement différente. une fille qui attrape la lumière malgré son air fragile, une fille qui reste là, à vider des verres que tu serres sans un mot. une qui est revenue encore et encore, avec lui, toujours avec lui. alors t'as compris, enfin t'as mit un mot sur ça parce que comprendre t'es pas capable. pourquoi ? pourquoi Johnny, pourquoi rester, pourquoi cautionner ? tu sais qu'elle sait, qu'elle voit. les mains de Johnny, les regards de Johnny, et les filles qui défilent. et toi tu vois aussi, lui puis elle. et ton regards qui passent de situation en situations, sans la toucher, sans l'égratigner. et à force de regarder, tu finis voir l'impact. parce qu'elle reste pas de marbre mais que la carapace est trop épaisse pour vraiment s'en apercevoir. Swann. elle t'as fait sourire pour de vrai un jour, quand elle a ranger avec hâte ce petit collier brillant. ce petit cygne qu'elle a caché, et c'était comme une preuve que oui, elle veut tout cacher. elle t'a fait sourire, et c'est resté dans ton esprit. comme un putain d'autocollant à l'adhésif trop résistant. et depuis cinq mois ça continue. toujours. et quand Johnny il pousse la porte tard le soir tu vois sa silhouette fine qui glisse sous son bras. où alors quand durant un service la porte s'ouvre et qu'elle s'incruste pour venir rejoindre un amour qui n'existe pas. tu voudrais le crier, mais tu restes là derrière ton bar... à cautionner parfois ça. et parfois s'en est trop, et avec Johnny ça pète. sans jamais que les mots soient dit. THIRTEEN.tu t'es enfin décidé à jeté la plante de Nora, y'a deux semaines. elle était morte depuis des mots, asséché au possible, mais tu passais devant simplement. sans doute que tu pensais par miracle que Nora reviendrait s'en occuper, te souffler que t'étais vraiment nul pour t'occuper de ça. mais non. et un matin en partant pour le bar, tu l'as laissé dans la poubelle en bas de l'immeuble. FOURTEEN. comme tout les ans, tu commences à stressé pour les fêtes de fin d'année. tu sais que tu vas devoir retourner dans ta famille. c'est pas que tu aimes pas, seulement y'a trop 'attention là-bas. toutes tes sœurs se mettent autour de toi, à te poser question sur question, à s'inquiéter pour toi, te psychanalyser. et vous avez beau être doué avec ton père pour vous esquiver c'est toujours un passage assez difficile dans l'année. périple annuel que tu ne peux éviter. FIVETEEN. Barney a proposé que tu joues au bar, parce qu'il te trouve doué, parce que t'es doué. mais tu veux pas. manque de confiance en toi ? aucune idée, t'aimes jouer seul, t'aimes jouer dans ta bulle, juste pour tes sentiments. car c'est le seul moment où tu t'exprimes en dehors de la boxe alors c'est devenu une sorte de jardin secret. et chaque mois tu refuses encore les propositions de ton boss, inlassablement avec humour, grognement ou lassitude ça change chaque fois.
welcome to new york je me suis assez étalée dans la partie du dessus, on va en rester là pour la connaissance de Benjamin je pense.
nevada|vingt trois ans|francepersonnage: je viens partiellement de la tête de Sierra connexion: sincèrement, dès que je le peux tout les jorus s'il le faut. autre: nada.
Dernière édition par Benjamin Gardner le Dim 4 Déc - 18:09, édité 7 fois |
| | | Nyle Winston
messages : 1068 pseudo : Jessica (Lovee) face, © : Chris Wood + freesia double compte : Andy, Cole, Merri et Lisa
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: oui
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 15:29 | |
| Bienvenue parmi nous, très bon choix de scénario et d'avatar ! |
| | | Invité Invité
| | | | Jedediah Gaffney ask no questions, you'll hear no lies
messages : 1073 pseudo : vespertine (nawal) face, © : Aidan Turner, ©BLINDNESS (av) perséphone (sign), Hathaways (gifs) double compte : lew, neelam, dallon, remi. âge : thirty three. statut : head over heels for april. métiers/études : conductor for the new york philharmonic orchestra. cello player. logement : a loft in brooklyn with his sister. guilty pleasures : dancing on his own, rapping, reading french books, watching thrillers with a bag of popcorn. bucket list : take a look at the next score.
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: open bar (april, maebh, salim)
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 16:07 | |
| |
| | | Invité Invité
| | | | Jedediah Gaffney ask no questions, you'll hear no lies
messages : 1073 pseudo : vespertine (nawal) face, © : Aidan Turner, ©BLINDNESS (av) perséphone (sign), Hathaways (gifs) double compte : lew, neelam, dallon, remi. âge : thirty three. statut : head over heels for april. métiers/études : conductor for the new york philharmonic orchestra. cello player. logement : a loft in brooklyn with his sister. guilty pleasures : dancing on his own, rapping, reading french books, watching thrillers with a bag of popcorn. bucket list : take a look at the next score.
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: open bar (april, maebh, salim)
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 16:40 | |
| |
| | | Nyle Winston
messages : 1068 pseudo : Jessica (Lovee) face, © : Chris Wood + freesia double compte : Andy, Cole, Merri et Lisa
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: oui
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 16:47 | |
| On peut faire une bande d'amis de plus de trente ans |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 16:56 | |
| |
| | | Invité Invité
| | | | Nyle Winston
messages : 1068 pseudo : Jessica (Lovee) face, © : Chris Wood + freesia double compte : Andy, Cole, Merri et Lisa
- me and the city carnet d'adresses: disponibilité rp: oui
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 17:21 | |
| Parler et jouer au poker !
Dernière édition par Ralph Henstridge le Dim 4 Déc - 18:05, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) Dim 4 Déc - 17:24 | |
| |
| | | Invité Invité
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: et demain ne sera qu'un aujourd'hui en répétition (ben) | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |