Kyara × what the hell happened last night ?

Je ne vais pas commencer mon histoire par ma naissance, car à part la naissance d'une légende, moi, il n'y a rien de particulier. J'ai vécu toute mon enfance dans une grande maison à Seattle, mais j'ai logé dans des villas au bord de la plage ou encore dans des chalets dans les montagnes, mes parents malgré leurs rangs d'actionnaire ont toujours aimé l'aventure alors ils ont très souvent voyager, m'emmenant dès qu'ils le pouvaient. J'ai aussi vécu dans la haute société, où j'ai très vite à me montrer tout aussi hypocrite que les autres et je m'en suis toujours très bien portée, surtout professionnellement. Mais avant de parler profession, parlons adolescence. J'ai toujours eu des supers notes en classe, ce n'est vraiment pas ça le souci mais j'ai cherché à connaitre les interdits, à dépasser les limites, je n'ai pas forcément fréquenté des bonnes personnes mais j'ai pu toujours m'en tirer et en avoir les avantages. Du coup je pourrais aussi dire que je suis une opportuniste... Mais que soit. J'ai fréquenté les meilleures écoles, mais je peux vous assurer que c'est là qu'on trouve aussi les meilleures dépravées ! Preuve, il y avait moi. Heureusement ce n'était pas une école privée 100% féminine, sinon je me serai ennuyée à mourir car faut dire... Je me suis bien amusée avec les gars héhé. Mais j'ai quand même attendu mes seize ans, n'abusons pas. J'ai toujours fait partie de la nana qu'on peut qualifier comme peste, qui va vous dévisager avant de vous lancer un sourire narquois, se détournant ensuite de vous. Je sais que je n'ai jamais été vraiment appréciée à cause de ça mais je m'en suis toujours foutue, je n'avais pas besoin d'être aimée pour vivre. Tant que j'avais mon amour pour moi-même, ça me suffisait ! Puis je dois avouer que j'aimais rendre les gens jaloux de moi ; j'étais déjà un an à l'avance dans mes cours, alors mon passe-temps favori était de bien faire comprendre que j'étais, et que je suis toujours, la meilleure. J'ai eu pas mal de petits-amis, que j'aimais sans sentiments et réciproquement. Bon je vous rassure je n'étais pas que méchante, j'étais le genre de fille qui adorait rire aussi, capable de chanter une chanson en plein milieu d'un cours (j'ai déjà faillit me faire virer car j'avais enlevé mon t-shirt lors d'un intercours). J'ai fais deux ans de danse, deux ans de piano et deux ans de violoncelle, ça a été très vite remplacer par les sorties en fait et par l'intérêt que je portais à l'économie et la culture générale, je suis peut-être blonde mais pas cette blonde.

A mes dix-huit ans j'ai acheté ma première action qui a été un très bon achat, dès ce moment j'ai arrêté de déprendre de mes parents, j'ai alors continué d'acheter d'autres actions, sans pour autant reposer sur ça pour les années à venir, j'ai quand même fait des études en sciences économiques et j'en suis ressortie avec un excellent diplôme en économie d'entreprise ainsi qu'un diplôme de gestion, ce qui me permet de créer ma propre entreprise mais ce n'est pas vraiment dans mes projets, je préfère investir. J'ai visité Paris, Sydney, Brisbane, Wellington, Londres, Moscou, Dublin, Belfast, les Hamptons et encore d'autres villes durant mon adolescence où j'ai pu faire des rencontres très... fortuites. J'ai profité de chaque boîte de nuit, de chaque bar de ces villes, ne me posant jamais de limite au fun que je pouvais avoir dans ces moments, après tout la vie est trop courte pour se faire chier à s'occuper de l'avenir à chaque seconde. Mes parents n'ont pas vraiment apprécié cette philosophie, ce qui explique pourquoi nos relations sont froides aujourd'hui et pourquoi j'ai décidé de déménager. Alors après plusieurs voyages, plusieurs choix, j'ai décidé de venir à New York, emménageant dans une belle et grande demeure faite aux goûts de Madame, avec du AC/DC à fond jusqu'à que j'ai fais le plus gros. Ah oui, aussi, ce n'est pas parce que je suis une enfant de riche ou encore une "Miss-je-sais-tout" que je ne sais pas me débrouiller manuellement, je suis pas la pro mais je sais monter un meuble Ikea, MOI, comparée à d'autres. Bref, je n'ai pas tardé à sortir et à me familiariser avec la ville qui ne dort jamais et je ne peux qu'être conquise vu les beaux gars auxquels j'ai eu droit, même si il y en a un en particulier qui revient souvent dans mon lit et je dois dire que ça ne me déplaît pas trop, mais New York peut me réserver encore bien des surprises alors rien n'est déterminé pour l'instant.