(hold up, they don't love you like i love you)

twenty-six|$$$$$|daddy's little girl|yankees
origines et nationalité: américaine, beauté du sud.
à new york depuis: dix-sept ans, c'est à Williamsburg (Virginie), aux côtés de sa mère et de ses grands-parents, qu'elle voit le jour et passe les premières années de sa vie.
orientation sexuelle: hétérosexuelle, bien qu'elle ai déjà succombé aux courbes salvatrices de ses dames.
situation amoureuse: égarée, submergée par un océan de sentiments contradictoires, en proie aux doutes et à la culpabilité, probablement attirée par un homme à qui elle ment depuis leur première rencontre.
quartier de résidence: silk stocking district.
type d'habitation: actuellement, elle séjourne dans l'ancien penthouse de son père.
caractère: avenante, courtoise, séduisante, hypocrite, individualiste, indécise, idéaliste, condescendante, impertinente, versatile, fragile, sentimental, paresseuse, persuasive.

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gimme more: (un) Garence, dîte Grace, unique fille d’un politicien new-yorkais et d’une jeune héritière sudiste. Née à Williamsburg, les premières années d'une qui résonne comme un roman d’Austen ou des soeurs Brontë ; une enfance sans heurts ni accros à mille lieux de l’effervescence des mégalopoles qu’arpente son père. (deux) À son grand regret ses parents n’ont jamais vécus ensembles bien qu’étant mariés. C’est en Virginie dans une immense propriété entourés des vignobles possédés par ses grands-parents qu’elle a grandit, uniquement élevée par sa mère. (trois) Si jusqu’à lors elle ne côtoyait son père qu’uniquement lors de réceptions ou fêtes familiales, sa mère décide finalement de l’envoyer à New-York auprès de ce dernier à l’âge de neuf ans. (quatre) Durant de nombreuses années, elle fait la une des tabloïds ; s’affichent aux bras d’athlètes ou d’hommes d’affaires, laissant planer le doute quant aux relations qu’elles entretiendraient vis à vis de ses derniers. Elle joue avec les médias, alimentent les rumeurs et s’attire les foudres de son père. Un petit jeu auquel elle s’adonnera jusqu’à la campagne de ce dernier durant laquelle elle revêt une tout autre image, à l’opposé de la précédente. (cinq) Si plus jeune elle se rêvait architecte à la fin du lycée elle s’oriente finalement vers des études en communication qu’elle abandonne au bout de deux ans par manque d’intérêt. Aujourd’hui elle se complaît à dans le rôle de dame ; assistant aux mondanités new-yorkaise, arpentant galas de charités en tout genre. Ses journées s’enchainent et ne se ressemblent pas tantôt elle s’adonne aux arts puis aux sports, s’accomplissant à l’image d’une jeune aristocrate. (six) Il y a quelques mois, au retour d'une soirée trop arrosée, l'ami qui l'accompagne renverse accidentellement une jeune femme et craignant d'entacher leurs réputations respectives prend la fuite. (sept) Rongée par la culpabilité elle décide de tout de même se rendre à l'hôpital et découvre qu'il s'agissait d'une jeune mère de famille. Sur un coup de tête insensé, elle décide alors de s'immiscer dans la vie de cet homme dans l'unique but de réparer sa faute. (huit) Grace ne sait pas cuisiner et préfère se tenir éloigner des machines à cafés, mixeurs et autres robots ménagers. (neuf) Elle est tactile Grace, elle a besoin de contact - d’un regard insistant, d’une main sur votre cuisse, de sa tête contre une épaule. (dix)  Grace est une énigme – on ne sait jamais trop à quoi elle pense, elle dit oui puis non, sourit puis devient inexpressive, vous observe puis vous ignore, bavarde et se tait. (onze) Indécise, avec elle ce n’est jamais blanc ou noir, c’est bien souvent gris – et rares sont les points où son avis tranchée. (douze) Elle pousse le vice, fait claquer sa langue arrogante, emplissant l'espace bien plus que de nécessaire. Elle déborde fréquemment de son propre corps, étendant son aura dans une largesse impressionnante. (treize) Impertinente, dans ses mots plus que dans ses gestes, elle est rendue déplacée par la nécessité d'une affirmation de soi allant au delà de son joli visage. Elle se veut autre chose qu'une plante en pot que l'on laisse mourir dans un coin de son bureau, faute d'abreuver ses racines. (quartorze) Fragile, pleine de faille qu'elle remplit comme elle peut, qu'elle ignore la plupart du temps. Elle n'est après tout qu'une sale gosse gâtée qu'on a laissé un peu trop traîner, qu'on a remplit de toutes les compétences nécessaires pour être charmante et fascinante, mais pas de celles qui font l'essentiel. (quinze) Abordable, un grand sourire, de jolis yeux, l'amabilité d'un bonjour, elle est facile d'approche, facile à faire rire, facile à faire sourire, et à énerver aussi. Pourtant l'on n'atteint jamais les profondeurs, on reste à la surface en discussion, badinage, flirt, fausse douceur. Tout laisse un goût d'inachevé, on ne touche qu'au superficiel.