— (tc groupe 3) "bienvenue en enfer"

welcome to **new york** **messages** : 278

topic commun
" bureau du manager "

Mardi matin, comme tous les autres. Les rues de la Grosse Pomme occupées et remplies par ses new-yorkais, se dépêchant, courant vers leurs lieux de travail, cafés et téléphones à la main en espérant de pas prendre une seule seconde de retard. À Wall Street, la bourse vient d’ouvrir, les analystes et les stratèges sont à leur poste depuis déjà une trentaine de minutes. Hors de question de laisser passer les transactions une seconde de plus. La plus grande banque du quartier La National City Bank ouvre au public, comme tous les matins depuis sa fondation en 1836. Le quartier des finances, l’un des endroits les mieux gardés de la ville. Pourtant, en ce matin doux signe de l’arrivée du printemps, tout est sur le point de changer… Deux individus sont entrés, armés prenant en otage plus d’une dizaine d’individus à tous les coins du bâtiment. Il ne faut jamais sous-estimés que tout peut basculer en un seul instant.

Dans ce contexte, le bureau du manager semble être l'endroit le plus sûr de la banque. À vous de décider si votre personnage s'y trouvait déjà dans l'optique d'un rendez-vous, avait prévu de s'y rendre en amont, ou se trouvait par hasard à proximité lorsque la prise d'otage a commencé.
Cependant, personne n'est à l'abri, certains preneurs d'otage sont à la cherche des petits malins qui ont échappé à leur surveillance.

Composition du groupe : maebh, holden, jax, livia

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
— Il s'agit d'un sujet commun privé. Ceux qui ne se sont pas inscrits en amont ne peuvent pas poster.
— Je rappelle toutefois que, même s'il n'y a pas d'ordre de post et que les sujets communs demandent une activité moins régulière que les missions, il vous est demandé de continuer à poster dans le sujet de façon régulière une fois que vous avez posté votre premier RP, merci par avance I love you

— Ce sujet est la suite de ce sujet, mais vous pouvez y participer sans avoir participé au premier sujet. Ce sujet se déroule après la mission actuelle.
— En cas de questions sur le sujet, n'hésitez pas à mp un admin !

Maebh avait envie d'être entre ces murs comme de se tirer une balle dans le pied. La banque. Royaume de la finance, des chiffres et surtout, de la prise de tête. C'est que l'irlandaise n'était pas des plus douées, pour garder le cap financièrement parlant. Jed avait malgré tout insisté pour qu'elle ouvre un compte et découvre les joies d'une relation saine avec un banquier compréhensif – loin de la vielle harpie dublinoise qui ne supportait pas le moindre découvert. La jeune femme feuilletait un magazine, sans réel intérêt quand des cris se firent entendre par de-là le couloir. Un coup de feu retentit quelques secondes plus tard. Et un autre, encore. Prise de court, Maebh reste pétrifiée, croisant le regard tout aussi horrifié que le sien de ses voisins. Elle ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe. Voilà que le manager ordonne au groupe d'entrer dans son bureau. La jeune femme s'exécute, sans réfléchir, le coeur sur le point d'exploser. Maebh suit le mouvement et se retrouve au milieu de la pièce, ne sachant quoi faire. Un accident ? Une prise d'otage ? Toutes les hypothèses restaient bonnes à prendre même si au vu des visages crispés, la seconde semblait la plus plausible. Pendant que le manager s'efforce de fermer la porte à clef, plusieurs personnes font part de leurs idées de protection. Pendant que certains s'affairent à déplacer une étagère pour bloquer toute intrusion, Maebh, elle, aidée par une autre personne, s'empresse de tirer les rideaux pour masquer du mieux qu'ils le pouvaient leur présence, avant de prendre place au fond de la pièce, à même le sol. Pensant soudainement à Jed, lui aussi présent dans le bâtiment, l'irlandaise s'agite, hésite à le contacter. Elle se ravise, néanmoins, consciente du danger dans lequel elle pourrait le mettre. Mains tremblantes et gorge nouée, elle reste silencieuse, tentant de lutter contre la peur lui dévorant le ventre.

Spoiler:

Invité

Aller à la banque. Non pas qu’il soit à découvert mais plutôt qu’il s’explique quant à ses dépenses. Sa banquière avait du mal à le suivre. Cependant, elle se devait de lui téléphoner à chaque fois qu’une dépense beaucoup trop mirobolante les faisait suspecter un problème éventuel. Justement, il discutait chiffons avec elle, levant un sourcil de temps en temps, avec un clin d’œil bien appuyé. Il n’était plus vraiment sur de ce qu’elle racontait, laissant tomber quelques « hm » équivoques de temps en temps. Un dernier hochement de tête pour lui dire qu’il avait compris la leçon et qu’il n’achèterait plus deux Maserati sans les prévenir. Il lui serra la main, non sans un petit sourire au coin des lèvres et sortit du bureau. Maebh ? Tout à coup des coups de feu retentirent. Le cœur de Jax s’emballa. Inconsciemment, il se mit à suivre la foule, pas vraiment certain de ce qu’il se passait. Il aida quelques personnes à pousser quelques meubles pour bloquer la porte du mieux qu’il pouvait. Même s’il se doutait que malgré tout quelques étagères ne pourraient pas bloquer grand-chose. Son regard se posa sur Maebh, elle semblait terrifiée. Il ne pouvait nier qu’il ne l’appréciait pas beaucoup. Elle avait fait souffrir Salim alors pour lui, c’était impardonnable. Cependant, il se dirigea vers elle et s’accroupit. « Ne t’en fais pas. Personne ne nous trouvera ici. Et puis comme on dit, Filleann an feall ar an bhfeallaire* » Parler en gaélique n’était pas vraiment dans son habitude mais puisque des moments pareils le rendait amical, un clin d’œil à l’Irlande chérie ne donnerait plus que du baume au cœur. Il s’installa à côté d’elle et examina les autres personnes présentes. Il espérait qu’on ne se serve pas de lui si on le reconnaissait. Alors, il mit sa capuche sur la tête et attendit.

*:

Livia n’avait pas l’habitude de se rendre à la banque. Elle avait toujours préféré faire toutes ses transactions par son compte internet, avec le voyagement et les allers-retours entre Los Angeles et New York, elle n’avait simplement jamais vraiment le temps de se rendre et prendre le temps d’attendre en ligne pour aller consulter qui que ce soit. Pourtant, aujourd’hui était une situation différente puisque ça ne la concernait pas seulement elle. Elle devait mettre ses comptes au clair pour les procédures de divorce qui avaient été enclenchées avec Reggie depuis les dernières semaines. Ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait éviter et faire à distance, elle devait gérer tout ce que leur séparation pourrait amener. Elle avait décidé de prendre un rendez-vous plus tôt afin de ne pas être en retard pour la préparation de l’émission, elle ne voulait pas que sa vie personnelle vienne empiéter sur sa vie professionnelle. Elle allait être à la hauteur comme toujours. Elle était sur le point de sortir lorsqu’elle entendit des coups de feu retentir au rez-de-chaussée. Elle regarda rapidement autour avant de se mettre à courir pour se mettre à l’abri, rejoignant un groupe de personnes dans le bureau du manager. Elle se dépêcha pour aider à fermer les rideaux et s’assit au fond de la salle, amenant ses genoux contre elle et fermant ses yeux pour se calmer. « Okay, ça va. » murmura-t-elle, ne pensant pas que quiconque l’ait remarquée et c’était peut-être tant mieux.

À la peur, vient s'ajouter la surprise. D'abord, de trouver Jax, lui aussi coincé ici. Maebh avait beau être nulle en mathématiques, il lui paraissait quand même évident que la probabilité de croiser le musicien à la banque était des plus minces, si ce n'est existantes. Pourtant, il était bien là. À s'asseoir à ses côtés. Deuxième surprise. Il lui adresse la parole. Et pas pour se moquer d'elle, lui envoyer des piques. Non, loin de là. Il tente de la réconforter. Les paroles gaéliques du jeune homme écorchent un sourire sur les lèvres de Maebh. « Je sais bien, mais Jed... Il m'attendait, à l'entrée je crois... » Sa voix tremble et elle murmure, par peur de se faire entendre. Après tout, il ne serait pas étonnant de voir débarquer un braqueur d'une seconde à l'autre, réclamant le code, la clef, n'importe quoi, pour accéder aux coffres. « S'il lui arrivait quelque chose ? » La pensée lui est insupportable mais ne semble pas vouloir quitter son esprit. Son frère, blessé. Ou pire... « Tu es venu seul ? » Bien sûr, qu'elle y pense, maintenant. À Salim, au reste du groupe. Mais l'hypothèse de leur présence disparaît bien vite, lorsque son regard se pose sur l'autre jeune femme, elle aussi visiblement très inquiète. « Ça va ? » lâche-t-elle, à son intention. La main toujours accrochée à son portable, Maebh réalise qu'elle n'a même pas eu l'idée d'appeler les secours. Quelle idiote. Tout était allé si vite, en moins de deux minutes. « On est les mieux placés pour prévenir la police, non ? » Le numéro entré, elle n'attend plus que l'accord des autres pour poursuivre.

welcome to **new york** **messages** : 278

Si vous pensiez que les preneurs d'otage n'en avaient pas sous le pied, vous vous trompiez totalement. En effet, un troisième homme fait son apparition et il n'est pas seul. Il arrive en compagnie d'une otage. Si elle parait apeurée ce n'est rien en comparaison de ce qu'il aurait pu lui faire. Conscient qu'une partie des personnes sont répartis dans plusieurs pièces y compris dans la salle de surveillance. L'homme s'adresse à tous le monde toujours avec la jeune femme qu'il détient. Une jeune femme que beaucoup connaissent puisqu'il s'agit d'April Hale. « Vous ! Oui vous derrière la caméra ! Si l'un de vous tente de faire quoi que ce soit, je lui met une balle dans la tête, j'espère que vous avez compris ? On ne reculera devant rien pour avoir ce qu'on veut ! » C'était toute la question, que voulaient-ils ? Il ne fallait pas être un génie pour se douter qu'ils voulaient de l'argent, beaucoup d'argents. Ils savaient qu'ils n'avaient aucune chance de sortir vivant dans les otages. Ils avaient un levier de choix pour obtenir ce qu'ils voulaient. « Vous avez donc moins d'une heure pour nous donner un accès à un jet privé ainsi que les codes de la salle des coffres. Vous n'avez pas envie de nous tester .. » Il lâcha ensuite la jeune femme de façon assez violente par terre avant de se diriger vers autre part. En effet, il avait prévus de débusquer les autres otages se trouvant dans d'autres pièces. Personne n'est à l'abri.

Invité

Combien de fois allait-il se mentir ? Il savait qu’il fallait qu’il se change les idées, qu’il oublie. Et quelques fois il se demandait comment il était capable de vivre dans le déni. Mais il le ressentait. C’était des moments de joie qui n’en étaient pas vraiment au final. C’était comme s’il se forçait constamment à vouloir apprécier le moment. Mais il savait que ce n’était que du vent. Sur l’instant, il savait que son rire était franc, que ses sourires étaient véritables. Mais au fond, rien de tout cela n’avait de saveur, comme une mascarade bien orchestrée. Comme un lavage de cerveau qu’il s’efforçait de préserver de peur de voir tout s’écrouler. Son quotidien, sa routine qui n’en était pas une. C’était pour cela qu’irrévocablement, il revenait constamment pour avoir plus de ce tumulte. « Ça va aller. » Mourir faisait peur à Jax. Il n’avait pas encore envie de s’en aller. Et de mettre fin à ce merveilleux rêve qu’était sa vie. Le monde était à lui et il n’avait pas encore finit. Il savait très bien de qui voulait parler Maebh et cela ne lui plaisait pas. « Il est fiancé. Maebh. Laisse-le vivre sa vie. On a pas besoin de toi. » Il n’en pouvait plus et la panique le faisait vociférer. Même s’il pensait ce qu’il disait. « Alors, laisse-le tranquille putain. » Il était presque sûr que Salim ne se trouvait pas ici, ou alors il n’était pas au courant. « Oui, appelle-les. Je voudrais pas que cette pauvre fille se fasse exploser la tête. » Il tourna la tête vers l’autre fille qui se trouvait avec eux. « Tout va bien aller, je suis sûr que ça peut pas être pire dans tous les cas... on devrait peut-être essayer de se cacher ? Au moins derrière le bureau. »

Evidemment. Cela aurait été trop beau. Jax, capable de lui témoigner un semblant de sympathie. Dans une autre vie, peut-être. Mais surtout pas ici, pas maintenant. Elle aimerait se dire surprise mais non, la réaction du batteur, pourtant brusque, ne provoque qu'un froncement de sourcils. « Je ne savais pas que tu étais l'heureux élu, mes félicitations. » crache-t-elle, presque méprisante. Rapport à l'usage du "on", comme si lui et Salim était un duo, pire la même personne. Certes, ils avaient toujours été cul et chemise. Mais Maebh, elle, avait su se faufiler entre eux, au fil du temps. D'où les mots durs de Jax, sûrement. Malgré l'envie de se justifier – ce n'était après tout pas elle qui avait débarqué comme une fleur au pub, l'autre soir –, elle n'en dit pas plus, se concentrant sur l'appel qu'elle s'apprêtait à passer. « Lieu de l'ur – la National City Bank, il y a une prise d'otages, on est confinés pour l'instant mais les gens du hall... » Elle débite les informations à une vitesse folle, la voix tremblante, brisant le silence qui régnait jusque alors dans la pièce. L'homme à l'autre bout du fil lui explique alors que les forces de l'ordre étaient déjà en route et qu'ils devaient à tout prix rester où ils se trouvaient. Puis, vint un coup de feu. Plus proche, que les premiers, entendus au début de la prise d'otage. Oh bordel. Maebh relâche un temps son téléphone.« C'est vous qui avez accès aux coffres forts, évidemment ? » » Elle s'adresse à la banquière terrorisée. Celle-ci hoche lentement de la tête. Bon. La deuxième étape des braqueurs était donc cette pièce. « Ils vont forcément essayer de rentrer... » La gorge serrée, Maebh balaie du regard la pièce mais rien ne semble indiquer une possible issue.

welcome to **new york** **messages** : 278

Le braqueur en vadrouille vient de trouver le bureau du manager. Et les otages qui s’y sont dissimulés. Son arme devant lui, il fait signe à celle qui a son téléphone collé à son oreille de le lâcher. « Dépêche-toi ou l’un de tes compagnons y passe, » qu’il rajoute avant de pointer l’arme en direction de l’un des trois autres. « Filez-moi vos téléphones ! » Il tend la main, récupère les portables qu’il jette par-dessus son épaule. Certains s’écrasent contre le mur, d’autres sur le sol. Ils n’auront plus de moyen de contacter l’extérieur. Grâce au badge sur la poitrine de l’une des otages, il comprend qu’elle travaille pour la banque. L’un de ses acolytes le rejoint et d’un regard, ils se comprennent. Le deuxième homme a pour rôle de mener les nouveaux otages dans la salle principale. « Et n’oubliez pas, le premier qui tente quelque chose, on le descend ! » Il se place derrière eux tandis que le troisième homme retient la banquière. Elle, elle peut encore lui servir. Tous deux se dirigent jusque dans la salle des coffres. D’autres otages. « Que personne ne bouge ! » Mais le briquet est allumé et l’alarme incendie se déclenche. Le braqueur perd son sang-froid pendant une seconde et tire. Aldis Rønning est touchée, gravement. Ça tourne au bain de sang mais l’homme reprend déjà le contrôle. Il lève de nouveau son arme. « Toi, tu vas m’ouvrir ce putain de coffre, et que ça saute ! Quant à vous, vous allez rejoindre vos petits copains dans la grande salle ! » Par un talkie, il prévient ses compagnons d’armes. Une autre blessée mais surtout, quatre autres otages. La banquière, elle, tape frénétiquement le code, les mains tremblantes. Il faut agir vite, si personne ne veut compter les morts.

Et maintenant, que se passe-t-il ?

» — (tc groupe 2) "bienvenue en enfer"
» — (tc groupe 1) "bienvenue en enfer"
» — (tc groupe 4) "bienvenue en enfer"
» — topic commun "bienvenue dans les hamptons"