Lew Tesfaye ☁ chasing roller coasters
messages : 338 pseudo : vespertine (nawal) face, © : eka darville, ©January Blues double compte : jedediah, dallon, neelam, remi. âge : twenty six yo. statut : single. métiers/études : KREA-TION's pianist. logement : a flat in brooklyn north.
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| Sujet: (salim) last young renegade Mer 29 Mar - 19:21 | |
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last young renegade Tu quittes le zoo tard, uniquement lorsque tu y es forcé par un garde insistant qui souhaite fermer l'enclos dans lequel tu te trouves. Tu traînes dans la rue un moment, sur ton skateboard, incapable de te décider à rentrer. Sumukha est malade et le moins que l'on puisse dire est que cela t'inquiète. Tu ne l'as jamais vue comme ça, elle est trop faible ne serais-ce que pour barrir à ta vue, tu as donc passé les dernières heures à lui tenir compagnie comme pour la rassurer. A moins que tu ne l'aies fait pour toi. Ton éléphante est à peu près tout ce qu'il te reste dans la vie, et tu ressens cette peur presque égoïste et pathétique d'être seul. En dehors de ton travail, tu as la musique, et c'est à peu près tout. Tu voues ta vie à t'occuper de l'imposant animal, tu as tout plaqué, de ton Inde natale à ta fiancée, pour la suivre à New York. Tout recommencer, sans doute te perdre. Finalement, tu sors ton téléphone de la poche arrière de ton jean lorsque tu réalises que tu te trouves proche de chez l'un de tes amis. Tu traînes rarement dans ce genre de quartier, il faut dire que tu y fais tâche. Sweat-shirt flashy ample, jean troué, Vans usées, même ton skate détonne avec le quartier. Tu es beaucoup plus à l'aise lorsque tu passes de l'east au west. Tu reçois ta réponse au même moment: Salim est prêt à te rejoindre en bas de son immeuble. Salim est un artiste. Salim a des origines indiennes. Salim cuisine. Autant de choses qui font que vous étiez prédestinés à vous entendre. C'est l'un de ses tatouages qui a tout enclenché, tu ne parles généralement pas aux inconnus mais tu n'as pas pu résister à l'envie d'aborder le sujet. Et te voilà, des mois plus tard, à l'attendre pour aller boire n'importe quoi et discuter de ce qu'il voudra du moment que cela te tient occupé.
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Salim Pajany
messages : 628 pseudo : BLINDNESS, manon face, © : avan jogia, av/kidd, sign/gw, gif/skairipa double compte : alicja, aaron, juliet âge : almost thirty even though he's so not ready statut : engaged to be married soon but has another smily face in his mind métiers/études : musician in a rockband (krea-tion), guitar player logement : upper west side guilty pleasures : beers every evening, bollywood movies, music, visiting nyc bucket list : tell the agent to fuck off, get married for real, buy more beers, win the next mtv awards, invite maebh to have dinner sometime, stop listening to people --
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| Sujet: Re: (salim) last young renegade Mar 4 Avr - 22:37 | |
| La porte s’ouvre, se referme. Il ne tourne qu’à peine la tête pour apercevoir l’ombre de sa fiancée traverser la pièce à vivre. Il reste sur son accord, crayon de bois au bout des doigts pour corriger la note notée précédemment. Ses doigts retournent sur sa guitare et il tente à nouveau. Le son est mélodieux, sonne mieux. Il garde. Son pied tape sur le sol au rythme d’une batterie imaginaire. D’une batterie que le morceau ne connaîtra jamais. Il marmonne les esquisses des paroles écrites depuis le début de l’après-midi. Une journée enfermée à l’appart’, à tout ignorer, sauf l’appel de l’estomac. Une envie d’écrire, de jouer, de composer. Un besoin urgent de s’exprimer par le seul moyen qui ne lui fasse pas complètement défaut. Alors il s’est lâché. Il a vidé son sac. Trois chansons. Trois ébauches, plutôt. Des bribes de paroles griffonnées par-ci, griffonnées par-là. Et des notes. Beaucoup de notes. Partout, des notes. Salim, c’est un acharné. Il entend la jeune femme allumer la télé, il grimace. La télé, objet infâme vouée à perturber toute concentration. Il devine la belle s’approcher de son semblant de bureau, il la sent derrière lui, pleine d’interrogations. Ce lieu, c’est son antre, à lui. Là où il rédige, il compose, là où il s’enferme quand il doit appeler le manager pour causer album et tournée. Elle s’éloigne à nouveau et Salim en profite pour faire une pause. Un break ne peut que lui faire du bien. Quand il éteint la lumière de son bureau, il est surpris de constater que le soleil a débuté sa descente, à l’extérieur. Un baiser sur le bout des lèvres de la jeune femme et il va piocher dans le frigo de quoi grignoter. C’est à cet instant que le portable vibre, se rappelant à lui. Une aile de poulet froide en bouche, Salim se dirige à pas de course vers la table basse et récupère son téléphone. Des appels manqués, des messages vocaux à écouter et quelques SMS. Le résultat d’une journée passée loin du téléphone. L’irlandais ignore volontairement les pubs, les messages de son manager qu’il n’écoutera que le lendemain quand ses yeux lisent le prénom de Roman. L’étrange Roman. Mais néanmoins sympathique Roman. Un sourire s’affiche sur son visage et il répond en deux mouvements. Déjà, le portable retrouve sa place initiale tandis que son propriétaire fonce dans la chambre pour récupérer une tenue un peu plus appropriée pour une sortie. Un coup d’œil dans le miroir le plus proche. Il passe une main dans ses cheveux, embrasse la jolie jeune femme qui n’a pas besoin de mots pour le comprendre et il s’échappe de l’appart’. Il n’a pas fait d’effort sur la tenue. Jean troué, t-shirt délavé à l’effigie d’AC/DC. Une p’tite veste de costard pour se donner une allure un peu moins débraillée mais son apparence respire sa religion ; le rock. Les escaliers, il les descend quatre à quatre jusqu’à pousser la porte d’entrée de l’immeuble. Il ne lui faut qu’un p’tit regard pour reconnaître la silhouette effacée de Roman. Il siffle. « Haay. » En quelques enjambées, il est à hauteur de celui qu’il considère comme un pote proche. Sans doute les origines exotiques ou les passions communes. « Tu t’es perdu dans le quartier ? » Qu’il est moqueur, le Salim. Le rire est pourtant dénué de toute méchanceté. C’est juste rare de croiser le jeune homme de ce côté-ci de l’île. « Bon bah, tant que t’es dans le coin, autant que tu boives une bonne bière bien américaine. Bien dégueulasse, quoi. » Sans vraiment laisser le temps à Roman de répondre, ou de réagir, Salim l’entraîne par le bras. Maintenant qu’ils sont dehors et qu’il s’est habillé, surtout, autant ne pas gâcher la soirée. |
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